Page blanche
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Gaia
Myriel
6 participants
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Page blanche
Des mots qui ne viennent pas, rien à faire, le crayon reste inerte, le clavier muet. La consigne est en cale sèche, attendant la marée des mots pour voguer vers l’horizon, et la page reste blanche comme une plage de sable fin sur une île inexplorée par les humains. Les jours passent, improductifs. Quelques maigres tentatives, aussitôt rayées. Que dire de l’angoisse des examens, ces examens qui sont si loin dans le temps maintenant ? Comment parler du stress des entretiens d’embauche, ces entretiens si présents actuellement, sans sombrer dans le pathétique et l’énervement alors que les réponses reviennent négatives ?
Et l’inspiration s’éloigne, s‘envole, disparaît, poussée par une muse aussi volage qu’un papillon. Plus rien ne reste, si ce n’est une consigne et cette angoisse que tout écrivain a un jour ressentit : le stress de la page blanche.
Et l’inspiration s’éloigne, s‘envole, disparaît, poussée par une muse aussi volage qu’un papillon. Plus rien ne reste, si ce n’est une consigne et cette angoisse que tout écrivain a un jour ressentit : le stress de la page blanche.
Myriel- Kaléïd'habitué
- Humeur : Girouette
Re: Page blanche
Quel malheur, la page vierge qui reste blanche.
On aimerait la noircir, la colorer, mais elle reste désespérément... vide.
C'est une magnifique description de ma frustration devant mon manque d'inspiration.
On aimerait la noircir, la colorer, mais elle reste désespérément... vide.
C'est une magnifique description de ma frustration devant mon manque d'inspiration.
Gaia- Kaléïd'habitué
- Humeur : La patate !
Re: Page blanche
C'est une façon bien originale de traiter la consigne sans la traiter vraiment
Il est vrai qu'on connait tous ici l'angoisse de la page blanche
Il est vrai qu'on connait tous ici l'angoisse de la page blanche
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Page blanche
Bonne idée de taduire la consigne en fonction d'une "panne" passagère !
" Et l’inspiration s’éloigne, s‘envole, disparaît, poussée par une muse aussi volage qu’un papillon..."
Bien jolie formule qui traduit parfaitement l'inconstance de cette inspiration que connaissent tous les écrivants.
" Et l’inspiration s’éloigne, s‘envole, disparaît, poussée par une muse aussi volage qu’un papillon..."
Bien jolie formule qui traduit parfaitement l'inconstance de cette inspiration que connaissent tous les écrivants.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: Page blanche
Absolument , bonne trouvaille.....on ne peut pas toujours être inspirée
Heureusement cela t'arrive rarement !
Heureusement cela t'arrive rarement !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Page blanche
Ta métaphore filée du début est très jolie et à travers, on lit en même temps que le blocage le vertige devant les possibilités infinies d’écriture (une île inexplorée par les humains).
L’angoisse de la page blanche, nous la connaissons tous. Pour en sortir, il suffit souvent de presque rien, un élément apporté par le hasard et qu’on a sous la main ou à l’esprit à ce moment-là. Tu pourrais aussi, par exemple, au lieu de rester bloquée sur le stress, imaginer un personnage, imaginer un peu sa vie, son contexte et ensuite le plonger dans une situation de stress. Tu peux aussi te libérer du réalisme, imaginer un conte, une situation fantastique ou absurde etc .
Ton texte est bien écrit et les phrases sont élégantes. J’aurais juste supprimé par les humains
Dans une île inexplorée par les humains. C’est inutile et ça alourdit la phrase.
Au départ, j'avais commencé moi aussi à écrire sur le stress de la page blanche...
L’angoisse de la page blanche, nous la connaissons tous. Pour en sortir, il suffit souvent de presque rien, un élément apporté par le hasard et qu’on a sous la main ou à l’esprit à ce moment-là. Tu pourrais aussi, par exemple, au lieu de rester bloquée sur le stress, imaginer un personnage, imaginer un peu sa vie, son contexte et ensuite le plonger dans une situation de stress. Tu peux aussi te libérer du réalisme, imaginer un conte, une situation fantastique ou absurde etc .
Ton texte est bien écrit et les phrases sont élégantes. J’aurais juste supprimé par les humains
Dans une île inexplorée par les humains. C’est inutile et ça alourdit la phrase.
Au départ, j'avais commencé moi aussi à écrire sur le stress de la page blanche...
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
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