Gribouille, le philosophe
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Myriel
Gaia
catsoniou
7 participants
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Gribouille, le philosophe
Au début, un bouchon suffisait
à occuper mon temps.
A l'impossible, nul n'est tenu...
D'un rien, je m'amusais :
Aux innocents, les mains pleines.
Après la panse, vient la danse.
Bien nourri, caliné à souhait.
Certes, bienheureux les pauvres d'esprit
Mais je visais le savoir
Terre promise :
D'un revers de main, éloigné du clavier,
Il me restait à courir le guilledou.
Amoureux de onze mille vierges
Je ne savais quelle minette choisir
Jusqu'au jour du bistouri
Où désir ne fut plus que souvenir :
D'un geste, le veto m'ôtat les tracas.
Qu'à cela ne tienne,
Gai comme un pinson,
De peu m'échappa le jeune pigeon
Avec son araignée dans le plafond,
Sauvé par une main secourable.
Me voilà encore dindon de la farce.
Terminé, le pas de clerc...
Désormais, hâtons-nous lentement,
En toute chose, il faut prendre son temps,
Dormir, manger, courir,
Folâtrer : il n'y a point de génie sans un grain de folie.
Parole de matou, c'est sûrement ça, grandir.
à occuper mon temps.
A l'impossible, nul n'est tenu...
D'un rien, je m'amusais :
Aux innocents, les mains pleines.
Après la panse, vient la danse.
Bien nourri, caliné à souhait.
Certes, bienheureux les pauvres d'esprit
Mais je visais le savoir
Terre promise :
D'un revers de main, éloigné du clavier,
Il me restait à courir le guilledou.
Amoureux de onze mille vierges
Je ne savais quelle minette choisir
Jusqu'au jour du bistouri
Où désir ne fut plus que souvenir :
D'un geste, le veto m'ôtat les tracas.
Qu'à cela ne tienne,
Gai comme un pinson,
De peu m'échappa le jeune pigeon
Avec son araignée dans le plafond,
Sauvé par une main secourable.
Me voilà encore dindon de la farce.
Terminé, le pas de clerc...
Désormais, hâtons-nous lentement,
En toute chose, il faut prendre son temps,
Dormir, manger, courir,
Folâtrer : il n'y a point de génie sans un grain de folie.
Parole de matou, c'est sûrement ça, grandir.
NB : j'ai honte de plaisanter avec une consigne on ne peut plus sérieuse, mais c'est la faute à Gribouille qui me narguait de son sommeil de bienheureux et le pigeon qu'il voulait dévorer, l'animal !!!
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: Gribouille, le philosophe
C'est bon la honte quand c'est si bien ecrit et calinou a Gribouille
Myriel- Kaléïd'habitué
- Humeur : Girouette
Re: Gribouille, le philosophe
Oui, Gribouille est un sacré farceur, mais Cats une sacrée tête en l'air.
Parce que... A moins que la photo n'apparaisse pas chez toi, tu as totalement oublié l'image dont tu dois aussi t'inspirer
Parce que... A moins que la photo n'apparaisse pas chez toi, tu as totalement oublié l'image dont tu dois aussi t'inspirer
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Gribouille, le philosophe
Oui, allez Gribouille souffle un bon coup pour coller à la consigne et ce sera parfait !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Gribouille, le philosophe
Gai comme un pinson Gai ou gay, ce malheureux matou privé de ses attributs ? Quoique d'après les photos, il n'a pas l'air si malheureux. et amateur d'Apollinaire avec ça. C'est un esthète, ton chat !
Une fable bien enlevée.
Une fable bien enlevée.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Gribouille, le philosophe
Eh eh, eh oui, même les chats doivent passer par un certain nombre d'étapes, et grandir !
J'ai beaucoup aimé ton texte, et en particulier sa conclusion : "il n'y a point de génie sans un grain de folie." Très "chat" tout ça.
J'ai beaucoup aimé ton texte, et en particulier sa conclusion : "il n'y a point de génie sans un grain de folie." Très "chat" tout ça.
Sel.- Kaléïd'habitué
- Humeur : Entre bleu clair et bleu foncé
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