Bienvenue à Mandragore
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Bienvenue à Mandragore
14 juillet
Chers vacanciers-botanistes, bienvenue à Mandragore !
Comme vous avez pu le constater, la bâtisse est ancienne, et possède un certain cachet, qui je l’espère, vous plaira.
Elle faisait autrefois partie des dépendances du château, dont vous avez pu apercevoir les ruines de l’autre côté du parc. Un petit conseil à ce sujet : évitez de trop vous en approcher car le site est assez dangereux, les murs sont instables.
Sachez que tout est pensé ici pour votre bien-être et vos loisirs, à commencer par des chambres confortables et bien équipées, en passant par le laboratoire botanique, où vous aurez bien entendu accès, et la piscine. Vous apprécierez les lieux au fur et à mesure.
Je vais maintenant vous présenter notre petite équipe, qui sera à votre écoute tout au long de la semaine.
Notre maitresse de maison, et cuisinière ici présente, Céline, saura vous concocter les meilleurs plats de la région, parfois à base des plantes sauvages que vous lui ramènerez, elle connait des recettes extraordinaires.
Dans le même temps, elle s’assurera de votre parfait confort, n’hésitez pas à la solliciter.
Guillaume, mon assistant dans la bonne marche de cette demeure, se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions concernant le séjour, la région ou autres.
Et enfin votre serviteur, Arthur, je suis botaniste de métier, et aussi directeur du lieu. Je vous accompagnerai et vous guiderai lors de vos sorties.
Nous vous souhaitons à tous les cinq d’excellentes vacances parmi nous.
Et maintenant, place au pot d’accueil, où nous pourrons faire plus ample connaissance.
15 juillet, 9h00, devant l’entrée
Le petit groupe attend, prêt à partir pour sa première excursion. Une personne manque à l’appel, Clémence. Son amie Fanny s’interroge.
—Je ne comprends pas, Arthur, nous avons évoqué cette sortie hier soir après le dîner, et Clémence avait bien en tête l’heure de départ avant de fermer la porte de sa chambre.
Elle n’était pas présente au petit-déjeuner, mais cela n’a rien de surprenant, elle a un peu de mal à émerger le matin, et préfère dormir le plus longtemps possible.
Je vais quand même vérifier si tout va bien.
—Très bien Fanny, nous vous attendons, répondit Arthur.
Quelques minutes s’écoulent, quand un cri strident retentit depuis le second étage.
Tous se précipitent et se retrouvent nez-à-nez avec Fanny, hystérique devant la porte de la chambre de Clémence.
A l’intérieur, le corps de son amie git, les yeux grands ouverts, sur le lit impeccablement fait.
Chers vacanciers-botanistes, bienvenue à Mandragore !
Comme vous avez pu le constater, la bâtisse est ancienne, et possède un certain cachet, qui je l’espère, vous plaira.
Elle faisait autrefois partie des dépendances du château, dont vous avez pu apercevoir les ruines de l’autre côté du parc. Un petit conseil à ce sujet : évitez de trop vous en approcher car le site est assez dangereux, les murs sont instables.
Sachez que tout est pensé ici pour votre bien-être et vos loisirs, à commencer par des chambres confortables et bien équipées, en passant par le laboratoire botanique, où vous aurez bien entendu accès, et la piscine. Vous apprécierez les lieux au fur et à mesure.
Je vais maintenant vous présenter notre petite équipe, qui sera à votre écoute tout au long de la semaine.
Notre maitresse de maison, et cuisinière ici présente, Céline, saura vous concocter les meilleurs plats de la région, parfois à base des plantes sauvages que vous lui ramènerez, elle connait des recettes extraordinaires.
Dans le même temps, elle s’assurera de votre parfait confort, n’hésitez pas à la solliciter.
Guillaume, mon assistant dans la bonne marche de cette demeure, se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions concernant le séjour, la région ou autres.
Et enfin votre serviteur, Arthur, je suis botaniste de métier, et aussi directeur du lieu. Je vous accompagnerai et vous guiderai lors de vos sorties.
Nous vous souhaitons à tous les cinq d’excellentes vacances parmi nous.
Et maintenant, place au pot d’accueil, où nous pourrons faire plus ample connaissance.
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15 juillet, 9h00, devant l’entrée
Le petit groupe attend, prêt à partir pour sa première excursion. Une personne manque à l’appel, Clémence. Son amie Fanny s’interroge.
—Je ne comprends pas, Arthur, nous avons évoqué cette sortie hier soir après le dîner, et Clémence avait bien en tête l’heure de départ avant de fermer la porte de sa chambre.
Elle n’était pas présente au petit-déjeuner, mais cela n’a rien de surprenant, elle a un peu de mal à émerger le matin, et préfère dormir le plus longtemps possible.
Je vais quand même vérifier si tout va bien.
—Très bien Fanny, nous vous attendons, répondit Arthur.
Quelques minutes s’écoulent, quand un cri strident retentit depuis le second étage.
Tous se précipitent et se retrouvent nez-à-nez avec Fanny, hystérique devant la porte de la chambre de Clémence.
A l’intérieur, le corps de son amie git, les yeux grands ouverts, sur le lit impeccablement fait.
silhène- Kaléïd'habitué
- Humeur : la meilleure possible....
Re: Bienvenue à Mandragore
Bravo, tu es la première à te lancer et à nous embarquer dans une aventure que je pressens passionnante, tant les débuts sont prometteurs !
Beaucoup d'allusions aux plantes dans cet environnement, mais avec une résidence qui s'appelle Mandragore, quoi de plus naturel...
Beaucoup d'allusions aux plantes dans cet environnement, mais avec une résidence qui s'appelle Mandragore, quoi de plus naturel...
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
CHAPITRE 1
15 juillet, 13h00
Et voilà comment je me retrouve sur cette affaire, un 15 juillet, jour initialement prévu de mon départ en congés.
C’est le privilège d’être la petite jeune du commissariat, la nouvelle recrue fraîchement promue, la « bleue ».
Mes collègues se sont débinés les uns après les autres et le commissaire en a rajouté une couche en m’expliquant d’un air de conspirateur que si je dénouais ce cas ma carrière prendrait un coup d’accélérateur formidable.
Tu parles, rien du tout, oui ! C’est simplement que personne n’a envie d’aller s’enterrer dans ce bled perdu au milieu de nulle part, à trente kilomètres de la ville la plus proche.
Bon, en attendant, j’y suis, aucun-doute là-dessus, et il s’agit d’être efficace et professionnelle.
Les gendarmes déjà sur place depuis un moment m’ont résumé de façon claire la situation.
Une femme est morte, il semblerait qu’elle ait été assassinée, entre 1 heure et 7 heures du matin d’après les premières constatations du médecin.
Curieux, car le coin est plutôt calme, les meurtres ne sont pas légion par ici. S’il y en a un par génération, c’est bien le diable. Finalement, il a peut-être raison, le commissaire…
Je m’apprête à rencontrer les personnes présentes lors des faits, toutes présumées coupables, ou innocentes.
En général je me fie toujours à mon intuition dans une enquête, elle m’a rendue service bien souvent. Voyons ce qu’elle me dira cette fois.
Ils sont là, réunis dans la salle à manger de la résidence, et attendent, sûrement anxieux, comme toujours lorsque la police entre en scène.
A première vue, tous paraissent honnêtes et hors de cause, aussi bien les vacanciers que les employés du lieu. Des gens ordinaires embarqués dans une situation qui ne l’est pas.
Nous avons là les permanents habituels du gîte, puis un couple de vacanciers, Francis et Gilberte, férus de botanique, une dénommée Fanny, amie de la victime, venue pour découvrir les plantes, et profiter de la nature. Et enfin un homme seul, Julien, qui adore découvrir de nouveaux endroits et faire de nouvelles connaissances pendant ses vacances.
Personne d’autre qu’eux ne s’est trouvé sur les lieux depuis la veille, aucun visiteur, aucun fournisseur, personne.
Et Guillaume, l’assistant du directeur, possède un alibi en béton, il est parti peu de temps après le dîner pour se rendre précipitamment auprès de sa femme qui était sur le point d’accoucher.
Avec ces éléments, il va me falloir dénicher un coupable, un mobile, des preuves, en un mot, résoudre l’énigme.
Pour commencer, j’aimerais en savoir un peu plus sur le crime, et justement le légiste vient d’arriver. Que va-t-il pouvoir m’apprendre ?
Et voilà comment je me retrouve sur cette affaire, un 15 juillet, jour initialement prévu de mon départ en congés.
C’est le privilège d’être la petite jeune du commissariat, la nouvelle recrue fraîchement promue, la « bleue ».
Mes collègues se sont débinés les uns après les autres et le commissaire en a rajouté une couche en m’expliquant d’un air de conspirateur que si je dénouais ce cas ma carrière prendrait un coup d’accélérateur formidable.
Tu parles, rien du tout, oui ! C’est simplement que personne n’a envie d’aller s’enterrer dans ce bled perdu au milieu de nulle part, à trente kilomètres de la ville la plus proche.
Bon, en attendant, j’y suis, aucun-doute là-dessus, et il s’agit d’être efficace et professionnelle.
Les gendarmes déjà sur place depuis un moment m’ont résumé de façon claire la situation.
Une femme est morte, il semblerait qu’elle ait été assassinée, entre 1 heure et 7 heures du matin d’après les premières constatations du médecin.
Curieux, car le coin est plutôt calme, les meurtres ne sont pas légion par ici. S’il y en a un par génération, c’est bien le diable. Finalement, il a peut-être raison, le commissaire…
Je m’apprête à rencontrer les personnes présentes lors des faits, toutes présumées coupables, ou innocentes.
En général je me fie toujours à mon intuition dans une enquête, elle m’a rendue service bien souvent. Voyons ce qu’elle me dira cette fois.
Ils sont là, réunis dans la salle à manger de la résidence, et attendent, sûrement anxieux, comme toujours lorsque la police entre en scène.
A première vue, tous paraissent honnêtes et hors de cause, aussi bien les vacanciers que les employés du lieu. Des gens ordinaires embarqués dans une situation qui ne l’est pas.
Nous avons là les permanents habituels du gîte, puis un couple de vacanciers, Francis et Gilberte, férus de botanique, une dénommée Fanny, amie de la victime, venue pour découvrir les plantes, et profiter de la nature. Et enfin un homme seul, Julien, qui adore découvrir de nouveaux endroits et faire de nouvelles connaissances pendant ses vacances.
Personne d’autre qu’eux ne s’est trouvé sur les lieux depuis la veille, aucun visiteur, aucun fournisseur, personne.
Et Guillaume, l’assistant du directeur, possède un alibi en béton, il est parti peu de temps après le dîner pour se rendre précipitamment auprès de sa femme qui était sur le point d’accoucher.
Avec ces éléments, il va me falloir dénicher un coupable, un mobile, des preuves, en un mot, résoudre l’énigme.
Pour commencer, j’aimerais en savoir un peu plus sur le crime, et justement le légiste vient d’arriver. Que va-t-il pouvoir m’apprendre ?
silhène- Kaléïd'habitué
- Humeur : la meilleure possible....
Re: Bienvenue à Mandragore
Voilà un suspense bien mené, j'ai hâte de lire la suite
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Bienvenue à Mandragore
La petite "bleue" sait bien qu'il faut se méfier des alibis en béton ! Tu m'intrigues de plus en plus, ce qui est, d'ailleurs, le but du jeu
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
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