Texte de Capharmaryüm

Quel est mon rapport à l'écriture ? Je vais tenter d'être concise, car à première vue, cette simple question pourrait faire, pour moi, l'objet de dissertation interminables. Pour répondre à une telle question, je dois retracer l'historique du parcours de ma plume. J'écris depuis que je sais écrire, même si une longue dépression m'a tenue éloignée de ma plume durant de longues années. J'ai fini par comprendre qu'écrire serait pour moi une planche de salut. Mais écrire ce n'est pas qu'un traitement, c'est une façon de vivre. J'ai toujours un coin de l'esprit embarqué dans une histoire, longue ou courte, que je coucherai sur papier ou non. Je ne désire rien de plus que de m'évader et de permettre à d'autres de le faire par ce que j'écris. Je suis consciente que je ne changerai pas le monde par mes écrits, je ne serais pas la prochaine J.K. Rowling, Stephanie Meyer ou le prochain Zola, et ce n'est pas ce que je cherche : si mes écrits peuvent laisser une trace dans les esprits, tant mieux, sinon, tant pis. Mais si je peux adoucir le quotidien de certains, alors ce sera déjà pour moi une victoire. L'écriture n'a pas besoin de moi pour vivre, mais l'inverse n'est pas forcément faux non plus. Je sais que ma prose n'est pas parfaite, et que j'ai tendance à divaguer, et justement un atelier d'écriture me permettrait de mettre un cadre précis à mon récit, sans me priver de ma liberté d'imaginer.

En conclusion, je dirais que mon rapport à l'écriture est charnel, je la sens bouillonner à l'intérieur de moi et nous entretenons une relation presque de couple, sinon de longue amitié.