La chanson du faucheur

... On y  découvre "la battaison" qui a confirmé ce que je sais de la fauchaison à la faux, et régal suprême, en  patois corrézien . Et là , mais j'en conviens ce serait abuser de votre temps, je pourrais vous conter l'histoire de ces hommes, qui de chez nous, jusqu'en 1960,  partaient faucher dans le Cantal, d'où la blondinette du Battut...

C'est avec beaucoup de nostalgie que je lis vos textes à Yvanne et à toi. Le faucheur, le semeur ou le moissonneur tout comme le scieur de long font partie de nos racines et j'ai beaucoup de plaisir à les retrouver sous vos plumes.

Belle découverte aussi ! Belle photo...

Si j'ose, je te ferais la même remarque pour le refrain que chez Yvanne, pas trop souvent stp

Si je regarde les textes, il me semble que la répétition du refrain par trois fois suffit aisément

Une chanson très rythmée qui traduit très bien le bruit de la faux glissant dans l'herbe haute apparemment sans difficulté. Mais que c'était pénible pourtant ! Il faut avoir connu cela pour apprécier encore plus ta chanson Cats et je ne t'étonnerais pas si je te dis que là aussi les souvenirs d'enfance remontent et les yeux picotent : je revois mon grand-père et mon père la ceinture de flanelle autour des reins...
Merci Cats !

Pour Yvanne :

Surtout, n'oublie pas de suivre les liens pour écouter Raoul Amouroux : j'ai rarement entendu parler le patois aussi naturellement : pour moi, c'est une véritable musique !  

Je crois aussi que l'ayant entendu, tu as compris le sens du refrain répétitif, mais il  est bien pâle    en comparaison des bruits de faux, pierre et marteau ...

Et sans fausse modestie, je suis assez content de rendre hommage aux faucheurs qui "montaient" en Auvergne ...

C'est une bonne idée cette consigne, car elle permet de faire revivre pour un instant des moments d'enfance qu'à travers nos parents  ou nos grand parents (voir carrément des pages de notre histoire, avec le Troubadour de Silène), nous avons plaisir à redécouvrir.
C'est dommage que je ne comprenne pas très bien le  patois Corrézien, car c'est une pure merveille d'écouter cet artiste paysan (car un conteur est un artiste n'est ce pas ) que tu cites Cats, et qui nous rapelle tant nos anciens disparus aujourd'hui pour beaucoup.
Pour les poèmes, si quelqu'un a des dons de musicien, ces 2 poèmes, celui d'Yvanne et le tien mériteraient une mise en musique et ne dépareilleraient en rien notre folklore.

Beaucoup de rythme et des images fortes dans cette "Chanson du faucheur". J'aime beaucoup ce rappel des métiers oubliés.

Nerwen m'a piqué les mots!! En effet j'aime le rythme de ta chanson, c'est beau et c'est beaucoup d'émotion de retrouver ici les métiers d'antan.
C'est une consigne qui te va à merveille Cats

Très évocateur ! A la fois documenté et réaliste avec les termes du terroir, léger et nostalgique, avec un côté conte par la personnification des objets. On ressent le bonheur du faucheur à faire des coupes "sans bavure" et à écouter la chanson de la faux et son dialogue avec le marteau. On comprend bien que tout en étant un dur labeur, c'était gratifiant ( Voilà que je fais ma Mme de Sévigné, je vais finir par dire que "faucher est la plus belle chose du monde" alors que je n'ai jamais manié cet outil autrement qu'en imagination.)

Je ne trouve pas gênante la répétition du refrain parce qu'ici il est plus court que les couplets.

J'ai observé il y a quelques mois un Pépé qui fauchait un bout de pré envahit d'herbes hautes devant chez lui.
Et j'ai retenu la scène, parce qu'on voit rarement maintenant ce genre d'activité, et aussi parce qu'il avait le geste sûr et, je pourrais dire, élégant.

Ton texte fait agréablement revivre ce métier, et je trouve que le refrain apporte un son évocateur  aux images laissées par les mots