Tchoutchoune
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catsoniou
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Tchoutchoune
Tous ceux qui se souviennent de Nola diront qu’elle était une jeune fille merveilleuse. Et au village, tous s’en souvenaient, pas de doute là-dessus. Auraient-ils eu tendance à l’oublier qu’il y avait cette statue sur la place pour la leur rappeler : Nola devant sa loco. L’artiste avait su rendre sa beauté sauvage et malgré la teinte uniformément verdâtre du bronze, les yeux semblaient briller de l’éclat du charbon incandescent. Oui, mais ça, c’était après l’Evènement, parce qu’avant, il fallait voir comment les villageois parlaient de Nola : une trainée, une moins que rien, et une folle en plus ; rien d’étonnant pour la fille d’un fou. Avant d’être fou, Jules, le père de Nola avait été conducteur de locomotive. Il était veuf depuis des années et sa loco était, avec sa fille, son unique raison de vivre. Pour lui, ce fleuron d’une technologie que l’électrification rendait obsolète, n’était pas un « monstre d’acier » comme beaucoup la qualifiaient, mais un être vivant, une créature féminine aux formes douces et gracieuses. Le parfum âcre de la chaudière au souffle brûlant l’enivrait, le halètement rythmé du moteur le berçait tendrement. Souvent il venait chercher Lola chez la tante à qui on l’avait confiée et l’installait dans l’habitacle de Tchoutchoune, (c’était ainsi qu’il avait baptisé sa loco.) Il faisait tenir les manettes à la fillette ravie et la laissait actionner le sifflet, ponctuant la chanson du moteur de son refrain joyeux.
Hélas, tout à une fin. Un jour on annonça à Jules que c’était le dernier voyage de la loco à vapeur, qui serait remplacée par un engin électrique plus propre et plus performant. Mais pour lui, pas question d’abandonner sa Tchoutchoune. Arrivé au terminus, il refusa de descendre et les autorités du Rail durent faire appel à la police pour le faire sortir. Il se débattit comme un beau diable, envoyant des gnons à droite et à gauche. En fin de compte, on le considéra comme fou dangereux et on l’interna dans un hôpital psychiatrique. La loco avec sa kyrielle de wagons fut conduite jusqu’à la fourrière ferroviaire, cimetière des trains passés de mode.
Lorsque Nola, qui était maintenant une jeune fille, vint rendre visite à son père, elle comprit bien qu’il n’était pas fou. Elle aussi aimait Tchoutchoune. Elle promit à Jules qu’elle irait la voir, lui parlerait, la bichonnerait et qu’un jour elle les emmènerait tous deux loin, bien loin, dans un pays où les trains à vapeurs égayaient encore la campagne de leurs sifflements. Nola retrouva Tchoutchoune dans sa triste résidence-de-retraite-mouroir. Désormais elle passait des heures dans l’habitacle, parlant, parlant, évoquant le passé et répétant comme à son père : « un jour, nous partiront tous d’ici ! » Pour survivre, Lona cueillait des baies le long de la voie ferrée et se faisait embaucher pour de petits travaux dans la campagne. Au village tout près, elle eut bientôt très mauvaise réputation, une sauvageonne sûrement maraudeuse, chapardeuse et débaucheuse de tout ce qui portait pantalon. Et quand on apprit qu’elle était la fille de Jules, le cheminot interné, les langues y allèrent encore de plus belle. On disait qu’elle aussi était folle et dangereuse et qu’il fallait absolument l’enfermer, en prison ou à l’asile comme son père. En attendant on lâchait les chiens sur elle, on l’insultait, on cherchait à lui mettre sur le dos tous les méfaits commis dans les alentours.
Or il advint que Xavier, le fils du châtelain du village, se mit à tourner autour de la loco. Il était passionné de trains et depuis son enfance son occupation favorite était un circuit sur lequel tournait un train tiré par un engin à vapeur du même modèle que Tchoutchoune. Quel enchantement pour lui de voir la vénérable machine ! Au début, Lona se méfia, s’imaginant que c’était un banal séducteur de filles, un de ces importuns qu’elle avait plus d’une fois dû chasser. Mais bien vite elle comprit qu’il aimait autant quelle la vieille loco et ils devinrent amis, puis amoureux et se marièrent en secret. Ils passèrent leur lune de miel dans le wagon le plus luxueux du train, s’imaginant qu’ils roulaient vers Venise ou ST Petersburg.
Au village quand on apprit la chose, ce fut un déchainement de fureur. Cette moins que rien, pire qu’une bohémienne, qui mettait le grappin sur le fils de Monsieur le Comte ! Si vraiment Xavier tenait à épouser une roturière, il aurait pu choisir plutôt l’une des honnêtes filles des honorables villageois ! Mais ce qui eût encore davantage révolté ces braves gens, c’eût été d’apprendre que leurs propres enfants, les bambins du village, avaient fait du train leur terrain de jeu favori. En effet, depuis que l’un d’eux était venu admirer la loco et que les deux jeunes gens lui avaient fait visiter tout le train, ils avaient tous rappliqué, puis revinrent le plus souvent possible, racontant à leurs parents qu’ils allaient jouer dans la campagne. Les heures passées là-bas étaient magiques. Nola et Xavier n’avaient pas leur pareil pour les entraîner vers les contrées lointaines, sur les océans ou dans les toiles, au gré de leur imagination, qui transformait tour à tour le train en transsibérien, en paquebot ou en vaisseau de l’espace.
Nola n’avait pas oublié la promesse faite à son père, « un jour, nous partiront tous d’ici ! » Xavier avait assuré qu’il parviendrait bientôt à faire redémarrer la loco. Pour avoir démonté et remonté mainte fois son modèle réduit, il connaissait le moteur par cœur et il fit façonner par un forgeron de nouvelles pièces en remplacement de celles qui avaient rouillé. Enfin tout fut prêt et avec un panache de vapeur victorieux, le moteur se mit à nouveau à rugir après toutes ces années de silence. Il ne restait plus qu’à aller chercher Jules. Xavier, qui avait beaucoup de relations obtint la complicité d’un médecin de renom et se rendit avec lui à l’asile pour faire sortir le vieil homme. On était juste avant Noël et lorsque le trio revint, Nola était occupée à raconter aux enfants que le train était le « Boréal express » et qu’il les conduisait au pays du Père Noël. Tristement elle leur dit :« maintenant, Xavier, Père et moi, nous allons partir, il faut rentrer chez vous. » Mais les enfants pleuraient tellement, criant qu’ils voulaient partir eux aussi qu’elle accepta de les emmener.
Un paysan vit passer le convoi, Tchoutchoune en tête, tractant vaillamment, Jules, Nola et Xavier dans l’habitacle, et aux fenêtres des compartiments les enfants qui hurlaient de joie. Les parents alertèrent la police, mais à croire que c’était un train fantôme car on n’en retrouva nulle trace. Certains commencèrent à dire que Nola avait enlevé les enfants pour punir les villageois de leur vilénie. Ils reconnurent qu’ils avaient été injustes envers elle. Ils se repentirent, sincèrement ou non, devant le curé et se cotisèrent pour élever une statue à la jeune fille en espérant qu’elle l’apprendrait et qu’elle ramènerait leurs enfants. Mais on ne revit jamais ni Nola, ni son père, ni Xavier, ni les enfants. Peut-être sont-ils partis et restés au pays du Père Noël…
Hélas, tout à une fin. Un jour on annonça à Jules que c’était le dernier voyage de la loco à vapeur, qui serait remplacée par un engin électrique plus propre et plus performant. Mais pour lui, pas question d’abandonner sa Tchoutchoune. Arrivé au terminus, il refusa de descendre et les autorités du Rail durent faire appel à la police pour le faire sortir. Il se débattit comme un beau diable, envoyant des gnons à droite et à gauche. En fin de compte, on le considéra comme fou dangereux et on l’interna dans un hôpital psychiatrique. La loco avec sa kyrielle de wagons fut conduite jusqu’à la fourrière ferroviaire, cimetière des trains passés de mode.
Lorsque Nola, qui était maintenant une jeune fille, vint rendre visite à son père, elle comprit bien qu’il n’était pas fou. Elle aussi aimait Tchoutchoune. Elle promit à Jules qu’elle irait la voir, lui parlerait, la bichonnerait et qu’un jour elle les emmènerait tous deux loin, bien loin, dans un pays où les trains à vapeurs égayaient encore la campagne de leurs sifflements. Nola retrouva Tchoutchoune dans sa triste résidence-de-retraite-mouroir. Désormais elle passait des heures dans l’habitacle, parlant, parlant, évoquant le passé et répétant comme à son père : « un jour, nous partiront tous d’ici ! » Pour survivre, Lona cueillait des baies le long de la voie ferrée et se faisait embaucher pour de petits travaux dans la campagne. Au village tout près, elle eut bientôt très mauvaise réputation, une sauvageonne sûrement maraudeuse, chapardeuse et débaucheuse de tout ce qui portait pantalon. Et quand on apprit qu’elle était la fille de Jules, le cheminot interné, les langues y allèrent encore de plus belle. On disait qu’elle aussi était folle et dangereuse et qu’il fallait absolument l’enfermer, en prison ou à l’asile comme son père. En attendant on lâchait les chiens sur elle, on l’insultait, on cherchait à lui mettre sur le dos tous les méfaits commis dans les alentours.
Or il advint que Xavier, le fils du châtelain du village, se mit à tourner autour de la loco. Il était passionné de trains et depuis son enfance son occupation favorite était un circuit sur lequel tournait un train tiré par un engin à vapeur du même modèle que Tchoutchoune. Quel enchantement pour lui de voir la vénérable machine ! Au début, Lona se méfia, s’imaginant que c’était un banal séducteur de filles, un de ces importuns qu’elle avait plus d’une fois dû chasser. Mais bien vite elle comprit qu’il aimait autant quelle la vieille loco et ils devinrent amis, puis amoureux et se marièrent en secret. Ils passèrent leur lune de miel dans le wagon le plus luxueux du train, s’imaginant qu’ils roulaient vers Venise ou ST Petersburg.
Au village quand on apprit la chose, ce fut un déchainement de fureur. Cette moins que rien, pire qu’une bohémienne, qui mettait le grappin sur le fils de Monsieur le Comte ! Si vraiment Xavier tenait à épouser une roturière, il aurait pu choisir plutôt l’une des honnêtes filles des honorables villageois ! Mais ce qui eût encore davantage révolté ces braves gens, c’eût été d’apprendre que leurs propres enfants, les bambins du village, avaient fait du train leur terrain de jeu favori. En effet, depuis que l’un d’eux était venu admirer la loco et que les deux jeunes gens lui avaient fait visiter tout le train, ils avaient tous rappliqué, puis revinrent le plus souvent possible, racontant à leurs parents qu’ils allaient jouer dans la campagne. Les heures passées là-bas étaient magiques. Nola et Xavier n’avaient pas leur pareil pour les entraîner vers les contrées lointaines, sur les océans ou dans les toiles, au gré de leur imagination, qui transformait tour à tour le train en transsibérien, en paquebot ou en vaisseau de l’espace.
Nola n’avait pas oublié la promesse faite à son père, « un jour, nous partiront tous d’ici ! » Xavier avait assuré qu’il parviendrait bientôt à faire redémarrer la loco. Pour avoir démonté et remonté mainte fois son modèle réduit, il connaissait le moteur par cœur et il fit façonner par un forgeron de nouvelles pièces en remplacement de celles qui avaient rouillé. Enfin tout fut prêt et avec un panache de vapeur victorieux, le moteur se mit à nouveau à rugir après toutes ces années de silence. Il ne restait plus qu’à aller chercher Jules. Xavier, qui avait beaucoup de relations obtint la complicité d’un médecin de renom et se rendit avec lui à l’asile pour faire sortir le vieil homme. On était juste avant Noël et lorsque le trio revint, Nola était occupée à raconter aux enfants que le train était le « Boréal express » et qu’il les conduisait au pays du Père Noël. Tristement elle leur dit :« maintenant, Xavier, Père et moi, nous allons partir, il faut rentrer chez vous. » Mais les enfants pleuraient tellement, criant qu’ils voulaient partir eux aussi qu’elle accepta de les emmener.
Un paysan vit passer le convoi, Tchoutchoune en tête, tractant vaillamment, Jules, Nola et Xavier dans l’habitacle, et aux fenêtres des compartiments les enfants qui hurlaient de joie. Les parents alertèrent la police, mais à croire que c’était un train fantôme car on n’en retrouva nulle trace. Certains commencèrent à dire que Nola avait enlevé les enfants pour punir les villageois de leur vilénie. Ils reconnurent qu’ils avaient été injustes envers elle. Ils se repentirent, sincèrement ou non, devant le curé et se cotisèrent pour élever une statue à la jeune fille en espérant qu’elle l’apprendrait et qu’elle ramènerait leurs enfants. Mais on ne revit jamais ni Nola, ni son père, ni Xavier, ni les enfants. Peut-être sont-ils partis et restés au pays du Père Noël…
Dernière édition par tobermory le Ven 10 Oct - 11:19, édité 1 fois
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Tchoutchoune
J'ai trouvé ton texte assez brouillon Tober (à part les 2 premiers paragraphes) j'ai même à plusieurs reprises vérifié que c'était bien ton pseudo qui était en début de texte. Des fautes que tu n'as pas l'habitude de faire et ton style que je n'ai pas reconnu.
Ta qualité d'écriture m'a rendue exigeante envers toi j'ai l'impression et je m'en excuse. Du coup, je suis certainement un peu dure dans mon commentaire mais je te sais capable de beaucoup, beaucoup mieux, alors ne m'en veux pas
Ta qualité d'écriture m'a rendue exigeante envers toi j'ai l'impression et je m'en excuse. Du coup, je suis certainement un peu dure dans mon commentaire mais je te sais capable de beaucoup, beaucoup mieux, alors ne m'en veux pas
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Tchoutchoune
Oh mais ! Quelle histoire ! Tu t'es laissé complètement emporter Tober. ou tu as trop bu de génépi Ce qui donne un texte un peu long quand même. Mais tu as comme personne jusqu'à présent utilisé les deux éléments de la consigne : Nola et le train en les mêlant étroitement. J'ai bien ri quand j'ai lu que tu mariais ta Nola (que tu baptises un peu de façon farfelue Lola ou que sais-je encore : corrige parce que ça fait désordre) avec le fils du comte...J'ai encore plus ri en imaginant la brave loco tractant tout ce petit monde vers le pays du Père Noël !
En somme, un texte complètement déjanté qui m'a assez plu.
Pauvre Nola-Lona-Lola qui termine du moins ici bas - en statue !
En somme, un texte complètement déjanté qui m'a assez plu.
Pauvre Nola-Lona-Lola qui termine du moins ici bas - en statue !
Invité- Invité
Re: Tchoutchoune
Je partage un peu l'avis de Admin, mais ce qui me restera de cette lecture, c'est l'amour du mécanicien pour sa locomotive à vapeur... Et Dieu sait si ce métier était particulièrement pénible pour le mécano et le chauffeur qui maniait la pelle à charbon avec dextérité ...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: Tchoutchoune
Admin et Catsoniou : merci pour votre ressenti. J’ai beaucoup de mal à juger moi-même de la valeur ou de l’intérêt de ce que j’écris. Je pense que mon style varie en fonction des histoires que je raconte et je serais bien en peine de définir mon « style habituel » et je n’ai pas eu conscience d’un changement de style. J’ai écrit ce texte au fil de la plume (quand on a l’inspiration… ) sans me poser beaucoup de questions comme le montre le cafouillage Nola/ Lona/Lola signalé par Yvanne) en prenant plaisir à dérouler des péripéties improbables dont je comprend très bien qu’elles puissent ennuyer ou rebuter certains.
Admin : si j’ai fait des fautes, j’en suis confus et honteux. Merci de les mentionner si tu as le temps.
Yvanne : merci pour ta lecture attentive et j’ai corrigé en uniformisant le prénom de l’héroïne. Non, je n’ai pas bu de génépi, en revanche, j’ai sans doute été grisé par l’air de la montagne. Je devais être quelque peu halluciné pour déraper de la sorte sur le nom du personnage principal ! Et content de t’avoir tiré quelques rires avec ces aventures rocambolesques.
Admin : si j’ai fait des fautes, j’en suis confus et honteux. Merci de les mentionner si tu as le temps.
Yvanne : merci pour ta lecture attentive et j’ai corrigé en uniformisant le prénom de l’héroïne. Non, je n’ai pas bu de génépi, en revanche, j’ai sans doute été grisé par l’air de la montagne. Je devais être quelque peu halluciné pour déraper de la sorte sur le nom du personnage principal ! Et content de t’avoir tiré quelques rires avec ces aventures rocambolesques.
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Tchoutchoune
Tu sais ce qui m'a plu dans ton texte Tober ? Ta façon de traiter la consigne avec une certaine légèreté.
Cette consigne - que j'ai bien aimée soit dit en passant - engendrait plutôt la mélancolie ou le pathos. Qu'on ne m'en veuille pas de dire cela. C'est juste une constatation. Moi même, j'ai suivi le mouvement...
La photo déjà : belle mais très sombre; l'évocation de cette jeune fille merveilleuse au passé. On sait bien que l'on dit de quelqu'un qu'il était bon, beau, unique surtout quand il est mort !
Moi aussi j'ai été tentée comme beaucoup de parler de la guerre et du génocide juif parce que c'est d'abord cela qu'inspirent les deux données de la consigne. Enfin, il me semble !
Il n'en reste pas moins que tous les textes sont bons à mon avis.
Cette consigne - que j'ai bien aimée soit dit en passant - engendrait plutôt la mélancolie ou le pathos. Qu'on ne m'en veuille pas de dire cela. C'est juste une constatation. Moi même, j'ai suivi le mouvement...
La photo déjà : belle mais très sombre; l'évocation de cette jeune fille merveilleuse au passé. On sait bien que l'on dit de quelqu'un qu'il était bon, beau, unique surtout quand il est mort !
Moi aussi j'ai été tentée comme beaucoup de parler de la guerre et du génocide juif parce que c'est d'abord cela qu'inspirent les deux données de la consigne. Enfin, il me semble !
Il n'en reste pas moins que tous les textes sont bons à mon avis.
Invité- Invité
Re: Tchoutchoune
J'avoue que je partage un peu tous les avis....
Oui, tu as bien rendu l'amour fou de Jules et de Nola ( Lola !) pour la loco.
Par contre, y a des phrase telles que " Nola retrouva Tchoutchoune dans son mouroir etc.
Mais non, c'est Jules qui est dans le mouroir/asile....
Bref et j'en passe.
Ensuite ce qui me gêne, c'est le mélange des genres : ça commence par l'amour fou de Jules pour sa loco, et ça finit en une espèce de conte de fées, avec le mariage et ensuite l'enlèvement des enfants. Les Anglais diraient " C'est too much !" tu as voulu en faire trop...
Dommage
Oui, tu as bien rendu l'amour fou de Jules et de Nola ( Lola !) pour la loco.
Par contre, y a des phrase telles que " Nola retrouva Tchoutchoune dans son mouroir etc.
Mais non, c'est Jules qui est dans le mouroir/asile....
Bref et j'en passe.
Ensuite ce qui me gêne, c'est le mélange des genres : ça commence par l'amour fou de Jules pour sa loco, et ça finit en une espèce de conte de fées, avec le mariage et ensuite l'enlèvement des enfants. Les Anglais diraient " C'est too much !" tu as voulu en faire trop...
Dommage
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Tchoutchoune
Amanda. a écrit:J'avoue que je partage un peu tous les avis....
Oui, tu as bien rendu l'amour fou de Jules et de Nola ( Lola !) pour la loco.
Par contre, y a des phrase telles que " Nola retrouva Tchoutchoune dans son mouroir etc.
Mais non, c'est Jules qui est dans le mouroir/asile....
Bref et j'en passe.
Ensuite ce qui me gêne, c'est le mélange des genres : ça commence par l'amour fou de Jules pour sa loco, et ça finit en une espèce de conte de fées, avec le mariage et ensuite l'enlèvement des enfants. Les Anglais diraient " C'est too much !" tu as voulu en faire trop...
Dommage
Je me suis dit " après Nola qui change de nom à chaque paragraphe, encore une étourderie à mon actif"; mais non, c'est bien Tchoutchoune que retrouve Nola dans sa maison de retraite- mouroir (= la fourrière où la SNCF a relégué la loco)
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: Tchoutchoune
Et bien moi Tober j'ai ADORE ton texte. Par justement ce coté un peu farfelu. On sent que tu t'es laissé entrainé par ton sujet et cela donne une certaine verve à ton récit.
NB : Beaucoup aimé la disparition du train avec tous les enfants. Un bon pied de nez à ces villageois
NB : Beaucoup aimé la disparition du train avec tous les enfants. Un bon pied de nez à ces villageois
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: Tchoutchoune
Ok, Tober autant pour moi.
Mais j'ai été fort confuse à te lire. A te relire, j'aurais maintenant tendance à faire partir la balance du côté de Sherkane.
" On n'est pas sérieux quand on a 17 ans"
Je ne connais pas ton âge, mais au mien j'appliquerais bien cette phrase , donc soyons fous !
Mais j'ai été fort confuse à te lire. A te relire, j'aurais maintenant tendance à faire partir la balance du côté de Sherkane.
" On n'est pas sérieux quand on a 17 ans"
Je ne connais pas ton âge, mais au mien j'appliquerais bien cette phrase , donc soyons fous !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Tchoutchoune
Parfois, mais de plus en plus rarement, nous "ferrovipathes" sommes vus comme des originaux et même plus, je sais de quoi je parle. D'autres ont la passion des belles cylindrées routières
Alors tu peux t'imaginer que j'ai adoré lire ce texte, j'espérais vraiment qu'elle finisse bien, notamment à cause de ce passage:
Un travail pénible la chauffe, cependant je peux vous assurer, pour l'avoir fait (que par passion), de voir la machine avancer à la force de nos bras, c'est tout simplement BEAU
Alors tu peux t'imaginer que j'ai adoré lire ce texte, j'espérais vraiment qu'elle finisse bien, notamment à cause de ce passage:
C'est tellement vrai et partagé par d'anciens roulants.tobermory a écrit:Pour lui, ce fleuron d’une technologie que l’électrification rendait obsolète, n’était pas un « monstre d’acier » comme beaucoup la qualifiaient, mais un être vivant, une créature féminine aux formes douces et gracieuses. Le parfum âcre de la chaudière au souffle brûlant l’enivrait, le halètement rythmé du moteur le berçait tendrement.
Un travail pénible la chauffe, cependant je peux vous assurer, pour l'avoir fait (que par passion), de voir la machine avancer à la force de nos bras, c'est tout simplement BEAU
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: Tchoutchoune
C'est l'Orient Express, ton train, Tober ! J'avoue m'être perdue entre les wagons, c'est une affaire de spécialiste tout çà !
Quand aux enfants, ils sont surement au pays des enfants perdus !
Quand aux enfants, ils sont surement au pays des enfants perdus !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
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