Grrrrrrr

Gnap gnap gnap,
Bienvenue dans mon univers !
Aujourd'hui, nous parlerons de toutes sortes de choses toutes plus chouettes que mes hibous. Bouh ! Aaaah !
Notre envoyé spécial, Gaia, va nous raconter l'histoire d'un siège terrible.

"Tout commence en -1383, lorsque des hordes sauvages de terrible guerriers assaillaient de non moins féroces villageois inoffensifs. On raconte que le plus puissant d'entre eux (les villageois, ou les guerriers ? Vous ne saurez jamais) était juché sur un terrible escargot carnivore. Mais là n'est pas le problème. En réalité, les guerriers étaient des phoques nains et les villageois des oiseaux albinos. Les phoques avaient pillé l'arbre des volatiles, et seul un s'était enfui à temps pour échapper à la désolation. La voix du phoquempailleur avait résonné dans sa tête (c'est la première fois qu'on résonne dans une tête) : "Taxidermiste, suivez cet oiseau !". Il avait battu des records de vitesse, dans son peuple nouveau, pour survivre.

Il avait fini par semer ses ennemis les phoques, et trouvé une clairière propice à la méditation, sa raison d'hêtre. Cependant, il avait laissé son bouleau là-bas, et c'était pas cyprès. En plus, il s'était écorcé les mains, à force de battre des ailes. "Mais quel sans chêne", se dit-il à mimosa, en revoyant les phoques lui voler son eau et sapin (commencez pas, on dit bien "son orange", alors "sapin", je le fais si je veux. (Je pourrais bien continuer à raconter des histoires sur cette clairière, mais je vois que vous avez sommeil.))

Il eut soudain un doute. Effectivement, un peuple de un, c'est pas rigolo. "Il faut plein de zoiseaux, plein de zoisettes, plein de zoiseauteaux, mais PAS DE PHOQUE, dans mon peuple de gentils oiseaux.".
Alors il alla d'arbre en arbre (en volant, c'est pas compliqué) pour chercher des copains courageux et costauds capable de construire un nid. Personne ne vint, bien entendu.

Alors le zoiseau eut une idée de génie.
Il essaya de devenir le premier peuple de un.
On dit que son descendant a rasé la cité de Rome.
Attiloiseau le Un était devenu un phoque pour survivre."

Ceci est une preuve du mal que peut engendrer le Darwinisme.

Alors là, c'est réussi, c'est complètement déjanté, un voyage en absurdie !

J'aime bien tes jeux de mots, genre " hêtre, cyprès, bouleau..."

Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime moins la fin, mais cela c'est perso !

J'ai pas tout compris, mais après tout, n'est-ce pas le but de l'absurde?

Ici, ça coince : féroces villageois inoffensifs. ( ils sont l'un ou l'autre , mais!!!! Nous sommes dans l'absurde, alors ma remarque est -elle valable )
Comme amanda, j'ai préféré le côté déjanté de la première partie de ton texte, moins la fin
Contrainte légèrement transformé mais ça passe bien quand même

Un regal de jeux de mots

Pour être "lou phoque", ça l'est. Tu as fumé quoi ?
Je vais faire le "redresseur de torts" : la phrase de la consigne n'est pas respectée Monsieur Et je ne crois pas que tu aies écrit une fois le mot pigeon - mais peut être ai-je mal lu ? -
Mais pour le côté inventif !

Ton imaginaire est toujours aussi fécond ! Mais tu as raison la prose Gaiatesque, ça nous fait du bien !

Excellent ! Pour en suivre les péripéties, ton texte nous entraîne dans un tourbillon d'images, une sorte de remue-méninges. J'adore !

Déjanté à souhait! Je regrette seulement que tu ne te sois pas inspirée vraiment de la photo

Il y a du Stéphane De Groodt dans tout ça !!

Pas trop bien compris non plus, et c'est ça justement l'art du déjanté, mais alors totalement

. Tes jeux de mots sur les arbres me rappellent une historiette se potaches un brin grivoise à propos d’un petit hêtre qui a du charme et qui après le bouleau est un peuplier ». ceci dit, je suis plutôt allergique au comique des jeux de mots gratuits.
Du délire dans ce texte, c’est sûr (écriture automatique ?), mais je n’ai pas trop saisi la logique, même absurde de cette histoire.