Texte de Carole
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Texte de Carole
L’exigeante.
Mon rapport à l’écriture. Quel dilemme !
L’écriture est une compagne qui me soutient et me délaisse tour à tour depuis l’enfance.
Tout d’abord présentes pour satisfaire mon imagination débordante (à 14 ans je m’imaginais déjà écrivain), les pages ont longtemps supporté ma souffrance. Mais à 18 ans, je satisfaisais mon besoin d’écrire dans des ateliers qui me passionnaient ; l’invention n’était plus uniquement un moyen de purger mes douleurs mais aussi de faire travailler mon imagination et de me confronter à des critiques objectives, à l’écriture des autres.
Mais chacun le sait, l’écriture est capricieuse et se retrouver devant sa feuille, un stylo à la main, ne suffit pas à attirer l’inspiration. La source qui m’abreuvait s’est soudain târie et la frustration a remplacé la création.
Alors j’ai abandonné l’écriture, elle m’a laissée sur le bord de son chemin. Les mots ne me servaient plus qu’à remplir des pages de cours ; cela me permettait au moins d’assouvir le besoin physique de former des lettres, sur du papier ou sur un clavier.
Aucun autre ami n’est venu remplacer l’écriture. Et alors que j’essayais de m’y remettre, ce n’était jamais assez bien, ce n’était plus comme avant, quand les mots coulaient d’eux-mêmes sur la page. L’écriture faisait de la résistance.
Et j’ai lâché. J’ai oublié que j’avais un jour écrit.
Dans une vie différente, ou peut-être pas, quelques années après, c’est l’écriture d’un autre qui m’a donné l’opportunité de fouiller dans mon passé.
Et ce que j’y ai trouvé m’a laissée stupéfaite, sidérée.
Pourquoi avais-je abandonné l’écriture ? Pourquoi n’avais-je pas lutté ?
Alors j’ai recommencé à écrire. J’aurais bien dit que je n’en étais qu’aux balbutiements de ma création mais finalement, n’en reste-t-on pas toujours à l’étape des balbutiements ?
L’écriture est une compagne qui me soutient et me délaisse tour à tour depuis l’enfance.
Tout d’abord présentes pour satisfaire mon imagination débordante (à 14 ans je m’imaginais déjà écrivain), les pages ont longtemps supporté ma souffrance. Mais à 18 ans, je satisfaisais mon besoin d’écrire dans des ateliers qui me passionnaient ; l’invention n’était plus uniquement un moyen de purger mes douleurs mais aussi de faire travailler mon imagination et de me confronter à des critiques objectives, à l’écriture des autres.
Mais chacun le sait, l’écriture est capricieuse et se retrouver devant sa feuille, un stylo à la main, ne suffit pas à attirer l’inspiration. La source qui m’abreuvait s’est soudain târie et la frustration a remplacé la création.
Alors j’ai abandonné l’écriture, elle m’a laissée sur le bord de son chemin. Les mots ne me servaient plus qu’à remplir des pages de cours ; cela me permettait au moins d’assouvir le besoin physique de former des lettres, sur du papier ou sur un clavier.
Aucun autre ami n’est venu remplacer l’écriture. Et alors que j’essayais de m’y remettre, ce n’était jamais assez bien, ce n’était plus comme avant, quand les mots coulaient d’eux-mêmes sur la page. L’écriture faisait de la résistance.
Et j’ai lâché. J’ai oublié que j’avais un jour écrit.
Dans une vie différente, ou peut-être pas, quelques années après, c’est l’écriture d’un autre qui m’a donné l’opportunité de fouiller dans mon passé.
Et ce que j’y ai trouvé m’a laissée stupéfaite, sidérée.
Pourquoi avais-je abandonné l’écriture ? Pourquoi n’avais-je pas lutté ?
Alors j’ai recommencé à écrire. J’aurais bien dit que je n’en étais qu’aux balbutiements de ma création mais finalement, n’en reste-t-on pas toujours à l’étape des balbutiements ?
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Texte de Carole
Nous restons toujours des apprentis de l'écriture, du moins à notre niveau, ce qui ne veut en aucun cas dire que nous "rabâchons" ou que la qualité n'est pas au rendez-vous
Tu es ici pour les bonnes raisons, bienvenue Carole
Tu es ici pour les bonnes raisons, bienvenue Carole
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Texte de Carole
Ecrire n'est pas toujours facile, parfois même douloureux car cela demande souvent de faire sortir des choses quand la parole nous fait défaut....
On y vient, on caresse la feuille (ou le clavier), on s'en va, claque la porte...
Et puis un jour, une rencontre, une lecture, et quelque chose nous ramène à cet "amour premier".
Je crois qu'il faut Aimer un peu la vie pour vouloir l'écrire et laisser trace.
Merci pour ces quelques mots qui nous parlent de toi.
Je suis toute nouvelle, et je me sens bien ici, j'espère que ce sera également le cas pour toi !
Bienvenue Carole !
On y vient, on caresse la feuille (ou le clavier), on s'en va, claque la porte...
Et puis un jour, une rencontre, une lecture, et quelque chose nous ramène à cet "amour premier".
Je crois qu'il faut Aimer un peu la vie pour vouloir l'écrire et laisser trace.
Merci pour ces quelques mots qui nous parlent de toi.
Je suis toute nouvelle, et je me sens bien ici, j'espère que ce sera également le cas pour toi !
Bienvenue Carole !
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: Texte de Carole
Et moi itou : bienvenue à toi Carole !!!
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: Texte de Carole
Merci pour votre accueil !
Je ne promets pas d'écrire à toutes les consignes, l'écriture reste quand même compliquée, mais dès que je le sentirai, je serai là et je posterai sans faute
Je ne promets pas d'écrire à toutes les consignes, l'écriture reste quand même compliquée, mais dès que je le sentirai, je serai là et je posterai sans faute
Invité- Invité
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