Quand je ferme les yeux

Quand je ferme les yeux
Je concentre mon attention sur les autres sens
Le bruissement du vent dans les feuilles
Le grincement lugubre des troncs qui se touchent
Le souffle chuintant sur les herbes hautes
Le roulement des vagues sur le sable
La chanson répétitive d’une mésange
Des cris d’enfant au loin
La chaleur des rayons du soleil sur mon visage, sur mes mains
Les effleurements irréguliers du vent dans mes cheveux
La senteur de la terre labourée
Une odeur subtile de miel

Quand je ferme les yeux
Mes sens s’aiguisent
Le paysage pâlit
La liberté grandit
Au-dehors la prison du camp
Au-dedans le chant de la vie

La référence à la photo est très subtile bien que tout à fait présente dans la seconde partie.
On peut tout imaginer dans ton texte que l'on s'approprie dans aucune difficulté
J'ai pensé à Anne Franck

La senteur de la terre labourée
Une odeur subtile de miel

J'aime  cette référence à la nature et ses senteurs ...

un rêve pour s's'évader des barbelés, uune liberté joliment décrite.

J'aime beaucoup le développement de ce poème, très beau.

Mésange a écrit:La chanson répétitive d’une mésange

Toujours un beau chant

Un poème plein de sensations; et je ne m'attendais pas à cette fin.