A. I comme

Moi aussi je peux voler
Même pas besoin d’ailes
Ma balançoire fait l’affaire
Maman dit : « Pas trop haut s’il te plait
Tu pourrais tomber par terre
Attraper la crève,
Avec ce soleil te brûler la tête. »
Je m’en fous.
Moi, Je veux toucher, attraper le ciel , l’éternel
Et plus me perdre dans des labyrinthes.
En bas tout est petit, trop petit
Ici en haut, tout est beau ,grand , infini.
Oui je peux voler,
M’envoyer en l’air
N'en faire qu'à ma tête
M'accrocher à mes rêves
Si ça me plait.
Maman crie : « Cela suffit maintenant
Descends tout de suite
Le dîner est prêt
A table s’il te plait."

N'écoute pas ta maman, les adultes ne comprennent rien de toute façon !

Reste-là, j'arrive !

Je retrouve dans ton texte la jouissance (le mot n'est pas trop fort pour cette impression de voler) que j'éprouvais, enfant, sur la balançoire de fortune accrochée dans le cerisier, chez mes grands-parents.

Je rejoins Nerwen dans son commentaire, j'aime la légèreté de ton poème, il y a de l'insouciance, de la joie, de l’innocence, bref, j'aime beaucoup comment tu as traité la consigne

Voilà qui donnerait envie d'installer une balançoire ...

Oui, mais voilà : on a passé l'âge.

Et se casser la margoulette quand on a un certain âge, ça peut être lourd de conséquences !

Lourd ? Oui, en plus, je suis trop lourd pour la balancelle ...

Sinon, j'aime  beaucoup ce poème

J'ai moi aussi envie d'aller me balancer avec toi.
Cats : la raison, il parait qu'il y a un age, mais moi je le conteste alors si ce n'était le manque de souplesse je crois que j'aiurais bien remis une balançoire aux branches de mon cerisier, cela aurait peut être aussi l'avantage de faire fuir les étourneaux et de préserver la récolte à la belle saison !

C'est gai, joyeux. On se balance avec cette enfant. Dommage que sa maman casse l'ambiance!