Le temps des moissons

Ça blondit, ça blanchit
Un peu trop vite
Il manque la pluie
Source de vie

L’orge crie, assoiffée
Et par la rouille jaune mangée
Les grains seront petits
La récolte compromise
L’agriculteur désespéré

Insensibles aux aléas climatiques
Les bleuets pleins de panache
Déploient au dessus de l’orge
Leurs corolles bleues ciel
Offrant aux promeneurs
Un tableau de peintre
Bleu sur or

Joli poème et photos magnifiques.
La troisième est particulièrement belle. J'ai plus l'habitude de voir des coquelicots dans un champ que des bleuets .
En te lisant je me disais que promeneurs et agriculteurs n'ont pas les mêmes attentes. J'ai vu un reportage sur la chaleur qui faisait murir trop vite les blés, alors qu'après un second printemps maussade, moi j'attendais le soleil et un peu de chaleur avec impatience!!!!!

Jamais contents les paysans ...
C'est pourtant si beau les bleuets sur les épis murissants!
Je comprends le scepticisme de Dieu (en qualité de grand ordonnateur de la météo) pour plaire à tous , paysans et amateurs de jolis tableaux. Alors, je crois qu'il a choisi : il n'en fait qu'à sa tête !  

Joli poème; j'aime particulièrement la dernière strophe avec son "tableau bleu sur or" ( des couleurs très "vieille France".)
Si le bleuet est insensible aux aléas climatique, par contre il n'est pas insensible aux herbicides et à force de ne plus en voir dans les champs ( contrairement aux coquelicots), je croyais que cette fleur avait totalement disparu. Merci de nous en avoir offert tout un champ ( et en photos magnifiques);

Les champs sont de grands jardins et il n'est pas rare ici de voir un bout de champ occupé par un potager.
J'aime particulièrement la dernière partie de ton "Temps des moissons" plus poétique.
Et merci Sherkane pour ces photos splendides. Ce bleuet est éclatant !

Me promenant tous les jours dans les champs, je savoure d'autant plus ta poésie et tes photos.

D'un côté la beauté de l'été, de ce superbe champ de bleuets, de l'autre la difficulté de cette saison, qui peut apporter aussi son lot d'ennuis.
On croirait entendre les grillons en lisant ton texte   

Très belles photos qui accompagnent un joli poème, quoiqu'il en ressort quand même qu'on n'est jamais content du temps qu'il fait : trop chaud, trop sec, trop pluvieux