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Voilà enfin l’autre abruti
Qui vient diner aux chandelles
Chez sa mère, la pickpocket.
Quand il arrive devant la porte
Un panneau d’ bois
Comme sa sale gueule
L’averti qu’il est trop tard.
La vieille est morte au crépuscule
Sans préparer son repas.
Les topinambours sont sous la cendre.
Tant pis pour toi, vieux moussaillon
Moi j’ suis partie sur l’autre rive.
Avait écrit sa mère sur un papier.
Ben, ça c’est bête d’être de la r’vue
Surtout qu’j’ai rien mangé depuis 8 jours
Se dit le gars tout vert de rage
Elle aurait pu faire mon fricot
Avant d’ partir voir en enfer.
A quoi pensait elle la gueuse ?
Y a mêm' pas d' beurre dans son pinard !

Alors là je dis chapeau! A peine 1 heure pour écrire sur la consigne, j'ai l'impression qu'elle t'a inspirée à la seconde où tu l'as lue

Tranche de vie et humour noir, alors, vraiment, oui, BRAVO !

C'est vrai quoi ! Elle exagère la mère !

Ecrit en une heure, eh bien,

Quelle mère indigne ! :-D

Nerwen a écrit:Tranche de vie et humour noir, alors, vraiment, oui, BRAVO !

Je me joins à son commentaire. Suis soufflée par tes mots qui résonnent fort.

Je vous trouve bien indulgentes, toutes ! Alors que tous vos poèmes en sont de vrais. Celui là, pour du déjanté, c'en est !

Serait-ce une histoire des Ponticauds de Limoges ?

Bravo, Délia !!!

non pas des ponticauds, de l'empire du mal (c'est à côté).

Une histoire réaliste et cynique à souhait. Une famille vraiment reluisante. Un poème bien mené et drôle. Mais tu as triché, Escandélia : Y’a deux vers qui riment :

L’averti qu’il est trop tard.
Y a mêm' pas d' beurre dans son pinard !

Oui, c'est vrai Tober, si j'avais pris 2 minutes de plus j'aurais sans doute trouvé !