Le jour venu
4 participants
Page 1 sur 1
Le jour venu
Nom et prénom: MAURY Florinne
âge: 24 ans
Profession: Fermière
Milieu social**: Paysan
Ville: Périgueux
Ma soeur me tire par la main, alors que je traîne les pieds en les fixant, j'ai l'impression que tous les regards sont rivés sur moi, hostiles.
Bien sûr j'ai tenu tête à mon mari pour pouvoir accompagner ma soeur, cette femme du monde comme elle aimait me dire. C'est elle qui m'a poussé à me battre pour être ici aujourd'hui,
"C'est un grand jour, toute femme mérite d'être ici", mais pourtant je me sens honteuse.
La tête toujours baissée je suis sûre que chaque homme près de nous me regarde en me fusillant du regard.
"Nous vaincrons les préjugés"
"En bousculant l'ordre établi" avait alors répliqué mon époux, il a voulu m'interdire d'y aller, mais quand ma soeur est arrivée elle m'a "enlevée".
Pourtant... Je m'en veux maintenant, comment va-t-il réagir quand je rentrerais?
J'avais interrogé ma soeur là-dessus et elle m'a juste répondu: "Parce que tu comptes retourner avec celui-là?". Mon regard c'était alors fixé sur elle et se chargea de dégoût, envie, peur....
J'ai toujours pensé ma soeur beaucoup trop frivole, beaucoup trop libre. Elle pensait tout et n'importe quoi, bravait le monde sans trembler, j'aimerais lui ressembler, écouter ses conseils. Mais je n'ai jamais eu pour vocation de mettre mon grain de sel dans quoi que ce soit.
Celle qui va aujourd'hui mettre son papier dans l'urne ce n'est pas moi, ce n'est pas celle que je suis habituellement, je ne serais pas la jeune fille obéissante qu'on m'a toujours dite d'être: je serais ma soeur...
On arrive devant le bureau de vote et je relève la tête en me disant que quite à faire une bêtise autant en être fière, ce jour est celui des femmes alors on sourit!
La queue est assez conséquente pour me laisser profiter de mon état d'esprit et c'est alors que ma soeur me souffle "C'est le moment de changer ma grande, le moment d'évoluer et de continuer à se battre".
Elle hausse le ton et commence comme si elle me parlait:
"Aujourd'hui, est le grand jour pour nous, femmes françaises, on s'est battu vous vous rendez compte on a dû se battre pour avoir ce droit, certain appelle ça un privilège mais c'est un droit fondamental que d'avoir le choix, d'être aussi importante que les hommes". Tout le monde la fixe et je ressens parmi ma gêne, une pointe de fierté en comprenant enfin ce qu'était une femme du monde. "Nous n'avons pas fini de nous battre" voilà la dernière phrase que je perçois juste avant de passer devant elle, ensuite ce n'est qu'applaudissement.
On applaudit ma soeur... Ma petite soeur celle que j'ai toujours considérée comme étant à côté de la plaque est ici une sorte d'héroïne d'une révolution douce.
"Nous n'avons pas fini..." résonne en moi, cette phrase me paraît essentielle.
Je pense comprendre maintenant et jamais plus je ne serais comme avant car le combat est permanent.
Bon suite à un manque de temps mais une envie de faire je vous présente ce texte qui n'est pas vraiment bien écrit et qu'on sent qu'il a été fait un midi pendant que je mangeais ^^
Je m'excuse pour la qualité mais bon, au moins j'aurais fait quelque chose ^^
Lâchez vous !
âge: 24 ans
Profession: Fermière
Milieu social**: Paysan
Ville: Périgueux
Ma soeur me tire par la main, alors que je traîne les pieds en les fixant, j'ai l'impression que tous les regards sont rivés sur moi, hostiles.
Bien sûr j'ai tenu tête à mon mari pour pouvoir accompagner ma soeur, cette femme du monde comme elle aimait me dire. C'est elle qui m'a poussé à me battre pour être ici aujourd'hui,
"C'est un grand jour, toute femme mérite d'être ici", mais pourtant je me sens honteuse.
La tête toujours baissée je suis sûre que chaque homme près de nous me regarde en me fusillant du regard.
"Nous vaincrons les préjugés"
"En bousculant l'ordre établi" avait alors répliqué mon époux, il a voulu m'interdire d'y aller, mais quand ma soeur est arrivée elle m'a "enlevée".
Pourtant... Je m'en veux maintenant, comment va-t-il réagir quand je rentrerais?
J'avais interrogé ma soeur là-dessus et elle m'a juste répondu: "Parce que tu comptes retourner avec celui-là?". Mon regard c'était alors fixé sur elle et se chargea de dégoût, envie, peur....
J'ai toujours pensé ma soeur beaucoup trop frivole, beaucoup trop libre. Elle pensait tout et n'importe quoi, bravait le monde sans trembler, j'aimerais lui ressembler, écouter ses conseils. Mais je n'ai jamais eu pour vocation de mettre mon grain de sel dans quoi que ce soit.
Celle qui va aujourd'hui mettre son papier dans l'urne ce n'est pas moi, ce n'est pas celle que je suis habituellement, je ne serais pas la jeune fille obéissante qu'on m'a toujours dite d'être: je serais ma soeur...
On arrive devant le bureau de vote et je relève la tête en me disant que quite à faire une bêtise autant en être fière, ce jour est celui des femmes alors on sourit!
La queue est assez conséquente pour me laisser profiter de mon état d'esprit et c'est alors que ma soeur me souffle "C'est le moment de changer ma grande, le moment d'évoluer et de continuer à se battre".
Elle hausse le ton et commence comme si elle me parlait:
"Aujourd'hui, est le grand jour pour nous, femmes françaises, on s'est battu vous vous rendez compte on a dû se battre pour avoir ce droit, certain appelle ça un privilège mais c'est un droit fondamental que d'avoir le choix, d'être aussi importante que les hommes". Tout le monde la fixe et je ressens parmi ma gêne, une pointe de fierté en comprenant enfin ce qu'était une femme du monde. "Nous n'avons pas fini de nous battre" voilà la dernière phrase que je perçois juste avant de passer devant elle, ensuite ce n'est qu'applaudissement.
On applaudit ma soeur... Ma petite soeur celle que j'ai toujours considérée comme étant à côté de la plaque est ici une sorte d'héroïne d'une révolution douce.
"Nous n'avons pas fini..." résonne en moi, cette phrase me paraît essentielle.
Je pense comprendre maintenant et jamais plus je ne serais comme avant car le combat est permanent.
Bon suite à un manque de temps mais une envie de faire je vous présente ce texte qui n'est pas vraiment bien écrit et qu'on sent qu'il a été fait un midi pendant que je mangeais ^^
Je m'excuse pour la qualité mais bon, au moins j'aurais fait quelque chose ^^
Lâchez vous !
Ratkiller- Occupe le terrain
- Humeur : :3
Re: Le jour venu
L'idée de la honte me plaît bien. Si j'avais pris le temps d'écrire, je pense que je serais aller sur le même terrain.
En effet, on sent que le texte n'est pas complètement abouti. Bien que l'idée que tu as eu soit quand même présente. Dommage quand même, la lecture en serait que bien meilleure si tu avais pu prendre plus de temps pour l'écrire. :-) :-)
En effet, on sent que le texte n'est pas complètement abouti. Bien que l'idée que tu as eu soit quand même présente. Dommage quand même, la lecture en serait que bien meilleure si tu avais pu prendre plus de temps pour l'écrire. :-) :-)
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: Le jour venu
J'aime beaucoup ce passage, car lors des premiers votes des femmes en Suisse, j'ai eu entendu ce genre de réflexion.Ratkiller a écrit:La tête toujours baissée je suis sûre que chaque homme près de nous me regarde en me fusillant du regard.
"Nous vaincrons les préjugés"
"En bousculant l'ordre établi" avait alors répliqué mon époux, il a voulu m'interdire d'y aller, mais quand ma soeur est arrivée elle m'a "enlevée".
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: Le jour venu
Et bien, tu défends mal ton texte avec ton petit mot glissé à la fin!
Diable, je vais devoir le défendre à ta place????
Et bien oui, ce n'est pas si mal, c'est même plutôt bien, et quand je sais que tu es un jeune homme de 20 ans, je dis
Diable, je vais devoir le défendre à ta place????
Et bien oui, ce n'est pas si mal, c'est même plutôt bien, et quand je sais que tu es un jeune homme de 20 ans, je dis
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Le jour venu
Il faut ce mettre en tête que je suis jamais content de ce que je fais donc je n'ai aucune raison de défendre mon travail (surtout celui là)
@trainmusical: personnellement j'avoue n'en rien savoir, mais l'imagination et la compréhension aide beaucoup dans ses cas là ^^ (pas que j'approuve ce genre de réflexion je préfère préciser)
@July C : Beaucoup inspiré de ce que je suis et de ce que j'aurais ressenti (on m'a dit de devenir le personnage )
@Admin: Aïe si l'âge excusait tout, on me pardonnerait tout ^^
(Humm désolé de répondre aussi tard )
@trainmusical: personnellement j'avoue n'en rien savoir, mais l'imagination et la compréhension aide beaucoup dans ses cas là ^^ (pas que j'approuve ce genre de réflexion je préfère préciser)
@July C : Beaucoup inspiré de ce que je suis et de ce que j'aurais ressenti (on m'a dit de devenir le personnage )
@Admin: Aïe si l'âge excusait tout, on me pardonnerait tout ^^
(Humm désolé de répondre aussi tard )
Ratkiller- Occupe le terrain
- Humeur : :3
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum