Orage d'été (l'ouïe)
+2
Amanda.
Nerwen
6 participants
Page 1 sur 1
Orage d'été (l'ouïe)
Orage d'été
Dans le ciel surchauffé, les martinets aux ailes acérées, poussent des cris perçants…
Un brusque coup de vent passe sur les arbres, éveillant dans les frondaisons, comme un bruissement d’ailes. La cloche du mobile sonore tinte… Dans la maison, une porte claque…
Le ciel s’est progressivement obscurci et, dans les lointains, on entend les premiers roulements assourdis de l’orage qui approche. De larges gouttes de pluie s’écrasent dans la poussière avec un bruit mat.
Bientôt, l’averse se déchaîne, drue et insistante, les gouttes crépitent sur le toit, s’engouffrent dans les gouttières et ressortent en cascatelles chantantes qui se déversent dans le caniveau. Emportées dans la rigole, les feuilles jaunies, victimes prématurées de la sécheresse, qui, hier encore, craquaient sous nos pas ! La terre, en manque d’eau, peine à absorber le trop plein de la pluie et des flaques se forment. Etangs en miniature où les gouttes réveillent un furieux clapotis.
Soudain, les nuages se déchirent et laissent entrevoir une brève lueur blanche, le tonnerre gronde… Quelques instants encore et un éclair puissant zèbre le ciel devenu couleur d’encre. L’orage est là ! Tout aussitôt, un craquement sec annonce que la foudre n’est pas tombée loin. Les vitres vibrent sous l’impact sonore.
Eclairs et tonnerre se succèdent encore quelques temps, puis perdent en intensité. Ce ne sont plus que des sursauts de la tourmente qui s’éloigne comme à regret, faisant encore surgir de rapides fulgurances. La pluie se calme, chuchote, murmure doucement, puis cesse…
Le silence qui suit est impressionnant. Le jardin, débarrassé de la poussière, brille de l’éclat du neuf. Les arbres, désaltérés, s’égouttent lentement… Pour un peu, on pourrait les entendre soupirer d’aise…
Dans le ciel surchauffé, les martinets aux ailes acérées, poussent des cris perçants…
Un brusque coup de vent passe sur les arbres, éveillant dans les frondaisons, comme un bruissement d’ailes. La cloche du mobile sonore tinte… Dans la maison, une porte claque…
Le ciel s’est progressivement obscurci et, dans les lointains, on entend les premiers roulements assourdis de l’orage qui approche. De larges gouttes de pluie s’écrasent dans la poussière avec un bruit mat.
Bientôt, l’averse se déchaîne, drue et insistante, les gouttes crépitent sur le toit, s’engouffrent dans les gouttières et ressortent en cascatelles chantantes qui se déversent dans le caniveau. Emportées dans la rigole, les feuilles jaunies, victimes prématurées de la sécheresse, qui, hier encore, craquaient sous nos pas ! La terre, en manque d’eau, peine à absorber le trop plein de la pluie et des flaques se forment. Etangs en miniature où les gouttes réveillent un furieux clapotis.
Soudain, les nuages se déchirent et laissent entrevoir une brève lueur blanche, le tonnerre gronde… Quelques instants encore et un éclair puissant zèbre le ciel devenu couleur d’encre. L’orage est là ! Tout aussitôt, un craquement sec annonce que la foudre n’est pas tombée loin. Les vitres vibrent sous l’impact sonore.
Eclairs et tonnerre se succèdent encore quelques temps, puis perdent en intensité. Ce ne sont plus que des sursauts de la tourmente qui s’éloigne comme à regret, faisant encore surgir de rapides fulgurances. La pluie se calme, chuchote, murmure doucement, puis cesse…
Le silence qui suit est impressionnant. Le jardin, débarrassé de la poussière, brille de l’éclat du neuf. Les arbres, désaltérés, s’égouttent lentement… Pour un peu, on pourrait les entendre soupirer d’aise…
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: Orage d'été (l'ouïe)
Nerwen, tu décris magnifiquement l'orage. Dorénavant je n'en aurai plus peur, je me souviendrai de tes mots
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Orage d'été (l'ouïe)
Une façon originale de traiter l'ouïe. Une très bonne decription de l'orage. On y est dessous avec toi !
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: Orage d'été (l'ouïe)
Il ne manque plus que le court, mais pesant, silence avant le claquement de l'orage, les parfums électriques et j'aurais l'impression de retrouver l'orage libérateur d'une journée étouffante de chaleur.
Feuilledethé- Kaléïd'habitué
- Humeur : pas glop !
Re: Orage d'été (l'ouïe)
Je soupire d'aise , moi aussi, à la lecture de cette écoute attentive de l'orage. Au prochain orage, je fermerai les yeux!!!!
Bruyère- Kaléïd'habitué
- Humeur : apaisée
Re: Orage d'été (l'ouïe)
Une très belle description auditive de l'orage...
En finissant de lire ton texte j'ai pensé "ne manque plus que les odeurs", et notamment celle, si particulière, qu'exhale la terre asséchée qui soudain a reçu une abondante ration d'eau.
En finissant de lire ton texte j'ai pensé "ne manque plus que les odeurs", et notamment celle, si particulière, qu'exhale la terre asséchée qui soudain a reçu une abondante ration d'eau.
madeleinedeproust- Kaléïd'habitué
- Humeur : littéraire
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum