A. En équilibre.

C'est très fort comme poème. Les trois éléments : naître, exister et mourir.

"Quelque part
ça repart.
Le monde est recréé
avec un nouveau né.
Juste là,
quand une vie s'en va."

Si souvent remarqués, évoqués ici par un tas de cailloux symbolisant l'éternité et l'éternel recommencement d'une vie qui s'équilibre. J'aime bien la fin aussi

"Passagers nous sommes,
enveloppe d'homme,
de cette bulle bleue
qui nous porte et nous émeut"

J'aime bien les thèmes que tu évoques et ta photo.
Je suis un peu gênée à la lecture par les vers qui se suivent mais sautent " du coq à l'âne" je te cite " Quand une vie s'en va....les mains à la découverte des douceurs vertes" Quel rapport ?
Ensuite, oui tu parles de chagrin, mais entre les deux ???
Ou alors comme Myrte, tu as pratiqué l'écriture automatique et alors ça se tient...

Mais j'aime beaucoup la poésie de tes mots !

Ton poème et ta photo font un tout. Ils se complètent parfaitement.

J'aime comme les autres tes mots et les thèmes que tu abordes. Par contre comme Amanda je suis un peu genée à la lecture au même endroit qu'elle. Peut être qu'une ponctuation permettrait de mieux fluidifier la lecture.

J'ai changé quelques mots. Pour écriture presque automatique sur la furtivité de la vie, sur son renouvellement... Sur ces quelques sensations qui en font le sens peut être?

Cette photo me rappelle une montagne au portugal ou de nombreux amas étaient fait de cette façon.
Beau poeme.
Belle reflexion

Merci Cara. Le "tas" est un caïrn ( amas artificiel de pierres placé à dessein pour marquer un lieu particulier). Arthur notre second fils en élève le long des chemins pendant les vacances. Là dans les Clues de Barles, dans les Alpes de Haute Provence. Un lieu important pour nous, traditionnel pour un pique nique annuel. Comme une ponctuation de l'année qui s'écoule.

Très beau poème

A propos du caïrn ( ta photo est d'ailleurs superbe) J'adore les prendre en photo et j'ai la chance d'en avoir partout en montagne. Je voudrais préciser que le caïrn ne marque pas un endroit particulier. Il indique le chemin à suivre.
En montagne, tous les sentiers ne sont pas balisés. Lorsqu'il n'y a pas de balisage, ce sont les caïrns placés à intervalles réguliers qui nous montrent le chemin. Le randonneur est tenu de les entretenir. Ainsi à son passage, il replace un pierre tombée ou met un caïrn à un endroit qui lui semble stratégique.  

Pour Cara, quelques caïrns dans la vallée d'Ossau

Admin a écrit:Très beau poème

A propos du caïrn ( ta photo est d'ailleurs superbe) J'adore les prendre en photo et j'ai la chance d'en avoir partout en montagne. Je voudrais préciser que le caïrn ne marque pas un endroit particulier. Il indique le chemin à suivre.

Merci! Pour ton avis sur le poème et celui sur la photo.
Ce caïrn là ne montrait pas le chemin. Arthur l'avait élevé au milieu du Bès. Et je me suis mise à quatre pattes dans la boue pour prendre la photo.

Merci de toutes ces précisions.







Voilà, j'ai retrouvé.

Algarve aout 2015

Poème et photo magnifiques !

Je ne connaissais pas l'histoire des caïrns. Voilà que je m'endormirai moins bête ce soir ! :-)

Equilibre aussi entre la photo et le magnifique poème.

Beau poème, belles photos aussi de vous tous et j'ai appris ce qu'est un cairns.
Bravo AAnne

Un beau poème serein, qui exprime toute la beauté, la précarité et la permanence de la vie. J'aime beaucoup aussi l'illustration minimaliste et symbolique par cette photo.

Comme Tober, merci pour ce beau poème.

Cara, tes caïrns marquent les antennes relais ?

Non, je pense que c'est pour symboliser le point culminant de l'Alagarve.
C'est le point le plus élevé de cette région du Portugal.

Merci à tous. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas essayée à la poésie. Des années sans doute avant de venir sur Kaléo...