A. Amanda : Chloé (2)
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Cara1234
July_C
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Mesange
Nerwen
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A. Amanda : Chloé (2)
« Il n’y a pas d’abonnés aux numéros que vous avez composés »
Sacrée Tatie !
Deux heures de téléphone pour rien !
Et la plupart à l’étranger en plus !
Quelle idiote tu fais, ma pauvre Chloé !
J’en ai plus rien à cirer des boules de Tatie.
Allez, zou, je ramasse les miettes, les étiquettes et au passage les boules intactes : Vienne, Waterloo et Zanzibar.
Tout dans un sac poubelles et hop, je balance au vide-ordures.
Oui, mais…
On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve.
Si je filais tout çà au Curé, en souvenir de Tatie ? Il a une tête à aimer les boules.
Exact !
En plein dans le mille !
Il en frétille de contentement, Monsieur l’ Curé , il en tremble d’excitation.
« Mon enfant, le Ciel vous envoie vers moi ! Vous rendez à Dieu ce qui est à Dieu ! Soyez bénie et allez en paix . Je prendrai grand soin des boules de cette chère, très chère Madame Marcelle. »
Sur ce, il me pousse fermement dehors et referme derrière moi à double tout, la porte de la sacristie.
Alors, là, j’aime pas.
Mais pas du tout !
A moi, Chloé, on ne la fait pas, du moins pas comme ça !
On me met à la porte, je rentre par la fenêtre, enfin presque…
Je refais le tour en passant par l’église et en douce me glisse derrière l’autre accès à la sacristie. Dans son délire, il a oublié de la fermer celle-là.
Je l’entends, il parle au téléphone :
« Si, si, je les ai. Toutes ! Les combinaisons, bien sûr. Dans l’ordre alphabétique.
C’est Chloé, oui. Toi, t’avais mal fouillé, abruti !
Partager ? Avec toi ? M’enfin, Raoul, t’as rien fait du tout ou presque.
Raoul ! Encore lui ! Mon sang ne fait qu’un tour.
Je bondis dans la pièce.
« Raccroche ! Raccroche, j’te dis. Bien. Et maintenant tu vas tout m’expliquer. Qu’est-ce que t’as fricoté avec ma Tatie ? »
Il est rouge, le Curé, il frise l’apoplexie surtout quand il me voit, mon Opinel à la main, pointé droit sur ses boules à lui.
« Chloé, ne fais pas ça, on va s’arranger, je vais tout te dire. »
« Je t’écoute, minable ver de terre »
« Madame Marcelle a beaucoup voyagé. Dans sa vie, elle a aussi beaucoup aimé. Mais chaque fois, c’est elle qui partait, qui quittait son amant. Pour se faire pardonner, elle lui laissait une somme d’argent, dans un coffre à la banque.
Car, on ne sait jamais ce que l’avenir vous réserve.
En quelque sorte une poire pour la soif au cas où il en aurait besoin. Elle seule connaissait les combinaisons, elle seule y avait donc accès si la nécessité se faisait sentir. Mais jusqu’ici, elle m’a bien assuré que jamais elle n’avait reçu de demandes. Il faut dire qu’elle ne fréquentait que les plus nantis.
Elle a soigneusement noté les noms et les numéros des coffres, seulement j’ignorais où.
Dans les cas hasardeux, il faut brusquer la chance…
C’est ce que j’ai fait, avec Raoul, mon neveu ! »
J’ai ramassé le sac poubelles avec les boules et le reste.
J’ai enfermé le Curé dans sa sacristie.
Et j’ai pris le Thalys pour Amsterdam, en première classe.
Si je trouve Hermann et ensuite Jacques à Bruxelles, je pourrai prendre un avion pour Cuba.
Raoul m’accompagne
Dans les cas hasardeux, il faut brusquer la chance.
On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve.
Sacrée Tatie !
Deux heures de téléphone pour rien !
Et la plupart à l’étranger en plus !
Quelle idiote tu fais, ma pauvre Chloé !
J’en ai plus rien à cirer des boules de Tatie.
Allez, zou, je ramasse les miettes, les étiquettes et au passage les boules intactes : Vienne, Waterloo et Zanzibar.
Tout dans un sac poubelles et hop, je balance au vide-ordures.
Oui, mais…
On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve.
Si je filais tout çà au Curé, en souvenir de Tatie ? Il a une tête à aimer les boules.
Exact !
En plein dans le mille !
Il en frétille de contentement, Monsieur l’ Curé , il en tremble d’excitation.
« Mon enfant, le Ciel vous envoie vers moi ! Vous rendez à Dieu ce qui est à Dieu ! Soyez bénie et allez en paix . Je prendrai grand soin des boules de cette chère, très chère Madame Marcelle. »
Sur ce, il me pousse fermement dehors et referme derrière moi à double tout, la porte de la sacristie.
Alors, là, j’aime pas.
Mais pas du tout !
A moi, Chloé, on ne la fait pas, du moins pas comme ça !
On me met à la porte, je rentre par la fenêtre, enfin presque…
Je refais le tour en passant par l’église et en douce me glisse derrière l’autre accès à la sacristie. Dans son délire, il a oublié de la fermer celle-là.
Je l’entends, il parle au téléphone :
« Si, si, je les ai. Toutes ! Les combinaisons, bien sûr. Dans l’ordre alphabétique.
C’est Chloé, oui. Toi, t’avais mal fouillé, abruti !
Partager ? Avec toi ? M’enfin, Raoul, t’as rien fait du tout ou presque.
Raoul ! Encore lui ! Mon sang ne fait qu’un tour.
Je bondis dans la pièce.
« Raccroche ! Raccroche, j’te dis. Bien. Et maintenant tu vas tout m’expliquer. Qu’est-ce que t’as fricoté avec ma Tatie ? »
Il est rouge, le Curé, il frise l’apoplexie surtout quand il me voit, mon Opinel à la main, pointé droit sur ses boules à lui.
« Chloé, ne fais pas ça, on va s’arranger, je vais tout te dire. »
« Je t’écoute, minable ver de terre »
« Madame Marcelle a beaucoup voyagé. Dans sa vie, elle a aussi beaucoup aimé. Mais chaque fois, c’est elle qui partait, qui quittait son amant. Pour se faire pardonner, elle lui laissait une somme d’argent, dans un coffre à la banque.
Car, on ne sait jamais ce que l’avenir vous réserve.
En quelque sorte une poire pour la soif au cas où il en aurait besoin. Elle seule connaissait les combinaisons, elle seule y avait donc accès si la nécessité se faisait sentir. Mais jusqu’ici, elle m’a bien assuré que jamais elle n’avait reçu de demandes. Il faut dire qu’elle ne fréquentait que les plus nantis.
Elle a soigneusement noté les noms et les numéros des coffres, seulement j’ignorais où.
Dans les cas hasardeux, il faut brusquer la chance…
C’est ce que j’ai fait, avec Raoul, mon neveu ! »
J’ai ramassé le sac poubelles avec les boules et le reste.
J’ai enfermé le Curé dans sa sacristie.
Et j’ai pris le Thalys pour Amsterdam, en première classe.
Si je trouve Hermann et ensuite Jacques à Bruxelles, je pourrai prendre un avion pour Cuba.
Raoul m’accompagne
Dans les cas hasardeux, il faut brusquer la chance.
On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve.
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Je n'ai pas laissé de coms à la suite de ton premier texte (excellent l'autoportrait de cette Chloé!) car j'avais hâte de lire la suite. Je ne suis pas déçue, c'est bigrement bien imaginé
N'empêche, elle n'est pas rancunière ta Chloé, s'embarrasser de ce faux-jeton de Robert pour aller récupérer les magots !!!!!!!!!!!
N'empêche, elle n'est pas rancunière ta Chloé, s'embarrasser de ce faux-jeton de Robert pour aller récupérer les magots !!!!!!!!!!!
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Une histoire à dormir debout, si bien racontée, pleine de vie et de péripéties, j'ai adoré!
Mesange- Kaléïd'habitué
- Humeur : en phase de reconcentration
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Pourquoi amener Raoul? Elle risque de se faire doubler , et on ne peut vraiment pas faire confiance aux curés
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Paske Chloé elle est un peu cinglée, tu crois pas ???
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Ouais elle est pas très bien dans sa tête pour prendre Raoul avec elle moi je dis.... ^^
En tout cas, belle inspiration !
C'était chouette de te lire !
En tout cas, belle inspiration !
C'était chouette de te lire !
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Idem, pas bien compris pourquoi le Raoul allait l'accompagner.
Mais il faut brusquer la chance.
La Chloé n'en pincerait pas un peu pour lui ?
Les voix du seigneurs sont impénétrables.
Merci de nous avoir donné la suite.
Mais il faut brusquer la chance.
La Chloé n'en pincerait pas un peu pour lui ?
Les voix du seigneurs sont impénétrables.
Merci de nous avoir donné la suite.
Cara1234- Kaléïd'habitué
- Humeur : Badine
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Le tour du monde des amants de Tatie qui résume chacun à une boule de pacotille! Et en plus, un petit pécule pour au cas où. Avec une telle opinion des hommes, pas étonnant que se soit la Tatie qui les ait plaqués. Un curé pas trop honnête, et une Chloé à qui on ne la fait pas, tous les ingrédients réunis pour nous entraîner dans une aventure décalée, très agréable à lire.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: A. Amanda : Chloé (2)
on ne peut vraiment pas faire confiance aux curés
Comment ça ? Les envoyés du Seigneur seraient-ils des adeptes de cette maxime douteuse :
"Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais" .
Ceci dit , Amanda nous a régalé avec le langage coloré de Chloé
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Le sal curé !
J'aurais bien envie de savoir comment elle va retrouver les amants...
J'étais intriguée du début à la fin.
J'aurais bien envie de savoir comment elle va retrouver les amants...
J'étais intriguée du début à la fin.
Osi- Kaléïd'habitué
- Humeur : Variable
Re: A. Amanda : Chloé (2)
Merci Osi ! Qui sait j'écrirai peut-être une suite si l'occasion se présente lors d'une consigne avec laquelle cela collerait....
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
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