B- cats t'emmènera ...

Au temps passé quand juin rimait avec foin fané, fourche en main,
à l'époque  où on guignait le ciel avec inquiétude.  
Malchance, il pluviotte  ce matin sur l'herbe remuée hier après-midi
à la sueur de notre front.
S'il te plaît, soleil,
inonde nous abondamment !
Les deux vaches salers de Laurent  
méritent d'engranger un  bon fourrage.
D'autant qu'elles attendent un heureux événement…

Contraste : hier soir,
au dessus de ma tête, à  basse altitude,  
un vrombissement annonçait le passage de l'avion
qui va atterrir à Nespouls entre Limousin et Quercy.  
Prochaine destination :
Lyon ou Londres ? Porto, c'est fini.

100 mots

Tu as raison, elles méritent du bon foin Isabelle et sa copine ! Vive l'été puisque le printemps je sais pas où on l'a envoyé.

Je n'ai pas compris la seconde partie de ton texte

Amanda écrit :

Je n'ai pas compris la seconde partie de ton texte

La brièveté de 100 mots exclue le développement , mais le contraste mérite d'être explicité  :

après un travail manuel qu'en agriculture on ne fait plus depuis un1/2 siècle, le contraste avec la modernité est déroutant. En effet, il y  a encore peu de temps, l'atterrissage d'avions des compagnies Ryanair  ou CityJet en plein causse était impensable. Aujourd'hui, au quotidien, les avions passant sur nos têtes à basse altitude  donnent à penser que le progrès nous gagne ... Cependant, la rentabilité étant aléatoire, les vols réguliers auraient tendance à se réduire comme peau de chagrin et la possibilité de s'évader vers Porto n'est plus , la compagnie aérienne ayant fermé cette ligne ...

Alors, cats ne peut donc pas vous amener à Porto, mais s'il y  a des amateurs pour manier la fourche et le rateau, n'hésitez pas à me faire signe !

Merci de ces précisions.
Nous on habite à côté de l'aéroport et donc les bruits d'avions, on connaît.
Bah, on s'habitue...
J'aimerais mieux tes vaches !

Amanda a écrit:Nous on habite à côté de l'aéroport et donc les bruits d'avions, on connaît.
Bah, on s'habitue...
J'aimerais mieux tes vaches !

Moi itou !

on guignait le ciel avec inquiétude.

Tiens, le verbe "guigner", je ne connaissais pas.

Quand le vin est tiré, il faut le boire

et quand le foin est sec, rentrons-le !





Pourraient dire merci, les vaches !!!

La maternité leur va bien à tes vaches. Toujours aussi belles Isabelle et sa copine (je ne sais plus leur son nom, mince !)

Que de souvenirs pour moi en évoquant la période des foins ! et j'adorais aussi garder les vaches avec mes copines de vacances
Sympa les photos.

Et hier, les vaches mises à contribution pour gagner leur croute foin   !



cats, paysan occasionnel,  vous salue bien  !

la modernité a changé le métier d'agriculteur mais ils s'inquiètent toujours de la météo dont ils sont encore tributaires , et c'est sans doute une bonne chose car déjà qu'on trouve des tomates toute l'année, si en plus la météo n'avait plus d'influence sur l'agriculture, le métier n'aurait plus de sens...

Sympa tes photos, elles me rappellent des souvenirs, merci

Cela ma ramène à des souvenirs d'enfance. J'adorais aller à la ferme et m'installer tout en haut des ballots de paille.

ça me rappelle que la Marquise écrivait que "faner est la plus belle chose du monde." Elle t'aurait volontiers donner un coup de main.

Tes photos me rappellent ma Charente paysanne natale.