B. Amanda et la trace

Noir, jaune, rouge…
Drapeaux, chapeaux, oripeaux
Les Belges vibrent pour leurs Diables,
Le foot règne en maître
Marketing forcené
Pub matraquée
Premier match perdu
On n’en peut plus !
 
Débile…
 
Rouge…
Coule le sang à Orlando,
A Paris ou ailleurs
Traces indélébiles.
 
Débile…
 
Bleue, l’encre de l’étudiant
En phase terminale
Devant l’épreuve finale
Rouge  la correction
Mêmes chances pour tous
Encore un mensonge
 
Débile…
 
Echec ou réussite,
Traces indélébiles.
 
Au bout de ce mois de juin
Les vacances, enfin !
Le soleil  sinon rien
 
Mais le temps est pourri
Lui aussi
 
Débile
 
Viens m’embrasser
Serre-moi fort
J’ai peur
 
100 mots

Beau et émouvant poème très en lien avec la triste réalité.

C'est vrai Amanda qu'on a tous besoin de réconfort !!

L'actualité est bien morne en effet.
La calinothérapie est notre liberté !

Débile, indélébile, le rapprochement est judicieux : c'est souvent le plus débile qui est le plus indélébile...