A. Dédale

Bizarrement, la première idée qui me traverse l’esprit à la vision de cette image d’une salle nue et froide, encombrée de panneaux dressés de guingois, c’est l’évocation…. de mon moi intérieur !

Surprenant non ?

Cette fois je suis un peu ennuyé, car mon truc perso pour traiter une consigne, c’est de toujours m’en tenir à la première idée qui surgit, puis d’explorer le filon. Alors ici, mon moi intérieur, tu parles d’un sujet !

Bon sang, j’ai beau regarder l’image, pourquoi ce hangar désaffecté m’affecte autant ? J’avoue être un peu vexé par le fait que, spontanément, je puisse me comparer à ce bazar dégingandé.

Trop tard pour reculer, ça m’apprendra à jouer les écrivaillons. Question d’honnêteté, je veux en avoir le cœur net. Alors je me dis : creuse.

Ah, une piste peut-être. L’idée m’est venue à la vision de l’image et après la lecture de l’excipit. Or, ce dernier m’inspire le voyage, un trajet.

L’idée s’étoffe, je commence à comprendre pourquoi c’est elle qui m’est apparue, qui a osé remonter à la surface de mon conscient, et je respire.

Ce n’est pas de mon moi figé dont il s’agit, mais de sa construction.

Un décor brut, en chantier, un gros œuvre non terminé. Des panneaux d’obligations et d’interdictions, de travers d’avoir été bousculés. Quelques graffitis comme des cicatrices, ou alors des croyances ou des convictions. Un lieu pas facile à décrypter, où seul l’initié peut trouver son chemin. Là, où la beauté n’est pas, mais d’où elle peut naître. Le laboratoire enfoui de mes ressentis et de mes sentiments. Et quelques étais, placés au fil de mon expérience.

Cela pourrait le faire, je peux m’y retrouver. Me voilà réconcilié, et soulagé.

Une consigne non traitée en exercice de style, mais plutôt l’écriture introspective d’un auteur qui ne croit pas au hasard des mots. Ces mots qui me font tant voyager.

Kaléïdoplumes, 2 minutes d'arrêt, correspondance pour Bruxelles, Paris, Berlin, Genève ...

Virgule, tu m'épates. J'aime ta façon de traiter la consigne mais tu me laisses sur ma faim. Continue à creuser et écris la suite de tes découvertes.Cause toujours tu m'intéresses!

J'aime beaucoup ce cheminement de pensées. Cette consigne est si étrange que forcement nous sommes obligés d'aller chercher l'écriture aux tréfonds de nous-mêmes.

Moi j'ai envie d'en savoir plus sur ton moi intérieur, et si c'est possible avec cette consigne, c'est tant mieux.
Tu ne crois pas au hasard des mots? Moi non plus, alors si ta plume te démange, continue ton cheminement. Il n'y a que 2 minutes d'arrêt à Kaléïdoplumes, tu peux encore voyager loin, plus loin

J'aime beaucoup ton texte plein de spontaneité malgré sa profondeur !!

Un idée qu'il faillait trouver, et un texte qui en dit long sur tes capacités de remise en question !

Voilà au moins une idée originale, qu'elle est bonne, pour ne pas dire excellente…
mais je ne crois pas, « qu'en vrai », ce soit autant le bazar dans ton moi intérieur !

Sinon, à mes heures perdues, je consulte encore…

je fais des prix pour me payer mes billets de train !

Originale d'utiliser cette image pour son soi personnel. Intéressante approche.
Bravo d'en avoir saisi l'occasion

Très sympa de voir comment les idées naissent et évoluent avec quelques images et mots ! Enfoncé Monsieur Freud !

Et dire que pendant tu t'auto-analyses, je suis des cours d'analyse transactionnelle ! Tu pourrais bien les remplacer !

Comme quoi il faut toujours suivre sa première idée : un texte très réussi !