A. Léonard
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Escandélia
Myrte
6 participants
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A. Léonard
C’était au Palais d’hiver à Lyon. J’accompagnais une amie du lycée.
Léonard était seul sur scène, dans un rond de lumière, avec juste une guitare.
Je connaissais par coeur « Suzanne » et « le Partisan » que je chantais avec mon frère au piano « O the wind the wind is blowing, through the graves the wind is blowing, freedom soon will come… »
La lenteur de la mélodie et le son grave de sa voix m’envoûtaient.
« Alléluia » n’était pas ma préférée.
J’entendais la musique et sa voix de basse sans me soucier des mots.
Aujourd’hui je me penche sur leur sens et comprends le vide immense
que laisse un feu éteint, la passion éphémère et son goût amère.
La faiblesse de la chair jusqu’à l’extase biblique.
L’amour qui peut détruire jusqu’au crime, qui rend fou, qui rend vide, qui laisse le spleen.
Le Palais d’hiver n’existe plus, l’adolescence s’est enfuie, mon amie perdue de vue, Léonard disparu.
Comme l’amour fou, un beau jour, le feu s’anime et crépite, puis la flamme vacille, le brasier se consume et s’éteint. Les larmes se noient alors dans ses cendres.
Léonard était seul sur scène, dans un rond de lumière, avec juste une guitare.
Je connaissais par coeur « Suzanne » et « le Partisan » que je chantais avec mon frère au piano « O the wind the wind is blowing, through the graves the wind is blowing, freedom soon will come… »
La lenteur de la mélodie et le son grave de sa voix m’envoûtaient.
« Alléluia » n’était pas ma préférée.
J’entendais la musique et sa voix de basse sans me soucier des mots.
Aujourd’hui je me penche sur leur sens et comprends le vide immense
que laisse un feu éteint, la passion éphémère et son goût amère.
La faiblesse de la chair jusqu’à l’extase biblique.
L’amour qui peut détruire jusqu’au crime, qui rend fou, qui rend vide, qui laisse le spleen.
Le Palais d’hiver n’existe plus, l’adolescence s’est enfuie, mon amie perdue de vue, Léonard disparu.
Comme l’amour fou, un beau jour, le feu s’anime et crépite, puis la flamme vacille, le brasier se consume et s’éteint. Les larmes se noient alors dans ses cendres.
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A. Léonard
Ton texte est un excellent et vibrant hommage à Léonard.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A. Léonard
Voilà un texte entièrement dédié à Léonard Cohen et il me va droit au coeur . J'aime ce texte rempli de nostalgie
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A. Léonard
Tu as tout compris de lui, merci de ces mots intenses comme la passion !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Léonard
Un texte feutré, délicatement posé, qui s'accorde parfaitement avec la voix et les paroles de Cohen. J'ai beaucoup aimé.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: A. Léonard
Oh que ton texte est beau! Il me touche beaucoup!
Mesange- Kaléïd'habitué
- Humeur : en phase de reconcentration
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