A - Billevesées à lire le jeudi

On a coutume de dire que les voies du Seigneur sont impénétrables. A contrario, celles du Métropolitain, s'engouffrant sous le tunnel,  sont réglées comme du papier à musique  à moins qu'elles aient à voir  avec la toile d'araignée.  Ceci est l'opinion d'un campagnard dont le sens de l'orientation est tout aussi prononcé que celui de la mouche qui se fait piéger par l'acarien.

Le métro  vous amène à proximité de chaque  cathédrale  de Paris. Si j'en crois Wiki qui se dit bien informé,  elles sont au nombre de sept se proclamant catholiques. Auxquelles, pour ne pas être en reste, on peut en rajouter  sept  se  déclinant de façon orthodoxe.

Donc, à  n'en pas douter, si vous êtes adeptes de l'office du jeudi vous n'aurez que l'embarras du choix. Et là, peut-être, pourrez-vous  lire sur le livre de messe gentiment mis à votre disposition que l'Eucharistie est la source même du mariage chrétien.

Et là, par rapprochement d'idée, je m'interroge : François le Pieux - par ailleurs candidat -  et sa moitié au prénom cher à Ulysse, ont-ils péchés de façon fictive et peut-il se contenter d'excuses envers le Seigneur ?

Billevesées que cela ! Mais à quoi penser en attendant la prochaine rame ? Au microbe  qui, insidieusement se glisse chez les graffiteurs, tagueurs ou bombeurs et les incite à traquer le plus petit espace afin d'y apposer leur griffe.

Ah ! Si je prenais les rênes du pays, j'autoriserais les graffitis à la condition expresse que les artistes
nettoient leur oeuvre après un temps d'exposition dont la durée reste à définir.

         Plus prosaïquement, si je prenais les rênes de la prochaine rame
peut-être pourrais-je me rendre à Bourg-la-Reine
                                                 mais pour Rennes,   il faudrait changer de monture.