Kaléïdoplumes 3
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Message  Feuilledethé Mer 31 Jan - 21:54

En apparence c'était un matin comme les autres : le sempiternel rideau de pluie fine masquait la lande environnante, le chat protestait bruyamment contre la porte fermée et le réveil avait sonné beaucoup trop tôt à son goût… Et pourtant ce matin allait changer tout le cours de son existence. Il s'installa à son bureau comme tous les dimanches, alluma son ordinateur et tenta d'ouvrir sa session. Sans succès. Encore une fois il avait oublié de déverrouiller son clavier. Il se dit en recommençant qu'il aurait du prendre une version à couvercle pour le protéger des pattes de ses chats.

Son logiciel l'attendait sagement, là où il l'avait laissé, devant une page couverte de signes, d'antislash et d'accolades cabalistiques que seuls quelques milliers d'initiés peuvent comprendre. Pourtant la majorité du texte reste lisible et compréhensible de tout être humain et c'est sur cette partie qu'il a décidé de se concentrer. L'outil est justement conçu pour l'y aider, lui permettre d'aller à l'essentiel, son histoire.

Il venait de quitter son héroïne sur la découverte d'une cache au pied d'un mur, mais quelque chose le faisait tiquer. Comment justifier la présence d'une boite à biscuit d'une certaine taille, voire d'une taille certaine dans l'épaisseur tenue d'un simple mur, même derrière une plinthe ? Quelle pirouette allait-il pouvoir trouver ? Première étape, inspecter le contexte.

Son héroïne est installée dans le bureau d'une vieille maison récemment acquise. La maison de son enfance ? Il faudra qu'il le précise un peu plus tard. La maison ancienne peut expliquer les murs épais, assez large, voire des planchers ajoutés, inégaux, pourquoi pas d'autres cachette sous les lames de ce planchers et pourquoi pas ... des passages secrets ou des pièces murées. Mais le grand nettoyage pendant les premiers jours après son installation ne lui avait pas apporté de réponses. Il lui faudra trouver une autre pirouette.

Revenant à sa cachette, il imaginait son héroïne jouant les Sherlock Holmes ... non, n'abusons pas de ces poncifs. Elle est moderne, sait parfaitement bricoler et dispose d'une bonne caisse à outil ainsi que d'un bon sens pratique. Un gros tournevis fait le travail et la plinthe est prestement retirée. Derrière, une petite boite à biscuit au décor effacé, rouillé. Elle ne résiste pas longtemps malgré le temps passé oubliée. A l'intérieur, de vieux papiers, quelques lettres et photographies ... Il y a toujours des vieux papiers et vieilles photographies dans les boites cachées, jamais de carte aux trésors, encore un poncif, mais il faudra faire avec, peut-être aurait-il pu y glisser un bijou, un collier chargé d'histoire et du poids des générations, de mères, de filles et de grands-mères.

Photographies de studio, début vingtième siècle, pas très courant surtout loin des grandes villes, surement des notables, bourgeois ou important propriétaires terriens. Riches agriculteurs, négociants ou chasseurs, voire les trois à la fois sur fond de Pyrénées.

Une petite pause s'impose d'autant que la tasse ne va pas se remplir seule. Un peu d'eau frémissante, quelques feuilles roulées, quelques minutes et la liqueur est prête. Les chats sont en train de manger ; ils ne tarderons pas à s'installer autour ou sur son bureau. L'un d'eux, une patte en l'air fait sa toilette.

Parmi les papiers, quelques lettres intimes d'une femme à son mari trop éloigné, impossible de savoir lequel des deux habitait dans la maison. Ils se sont retrouvés et se sont séparés. La femme est restée. D'autres lettres, des amis, de la famille ; le mari était peut-être volage, instable. Pour une fois, c'est lui qui du partir et loin, disparaître. C'est ce qu'apprendront les voisins. De l'accident, il ne sera fait aucune publicité, aucune mention en dehors de l'acte de décès. Au milieu des feuilles un certificat de naissance, une fille ; le nom ne lui est pas inconnu, mais il remonte trop loin. Plus loin, quelques actes administratifs et bulletins de la commune.

Ça commence à faire beaucoup de papiers pour une petite boite et il y a encore des photographies il ne manque que des plaques en verre ou des daguerréotypes et ça deviendra complètement surané. Notre écrivain fit une pause pour s'occuper d'un chat un peu capricieux, sa gamelle est vide et il ne veut pas manger dans une autre. En retournant à son bureau avec une nouvelle tasse de thé, il repasse devant une série de photographies et vieilles cartes postales accrochées sur un mur du couloir, paysages, photo de groupes ou commémoratives. L'une d'elle attire son attention, un vieux lavoir, quelques femmes, et si ...

Notre héroïne est forte et ne s'embarrasse guère d'un être qui ne l'aimerait qu'à moitié. Elle ne restera pas célibataire très longtemps. En attendant, elle doit s'approprier son domaine, sortir ne lui fera pas de mal. La vieille maison toute en pierre ressemble à toutes celle du village. Pourtant, toutes ces pierres lui semblent familières. A la sortie du village, un vieux lavoir inutile. L'eau est toujours là, mais la végétation l'a peu à peu envahit et remplacé les lavandières. les pierres sont usées, mais l'une d'elle porte quelques inscriptions.

Derrière le lavoir se dresse la montagne et il se souvint qu'il lui reste l'énigme de la boite. La maison est vieille sûrement du dix-neuvième siècle ; le sol devait être en terre battue, les fenêtre rare et petites. Aujourd'hui, il y a du parquet et du carrelage ... non, des tomettes sur un sol cimenté, donc pourquoi pas des niveaux différents entre chaque pièces, alors, adjugé ... dans la cuisine, il y a encore les marques d'un cellier et hop une ancienne pièce secrète, interdite aux enfants. Une grande chambre a été coupée en deux pour faire un coin, puis une pièce dédiée pour un bureau, une salle d'eau ajoutée un peu plus loin ... à côté de la cuisine, au hasard. Il faudrait faire un plan pour éviter de voir les pièces se déplacer au gré de l'histoire. Et surtout placer une grande cheminée.

L'héroïne au nom d'emprunt retourna sur ces pas. Elle savait déjà ce qu'il y a au delà du lavoir et y reviendrait plus tard. De l'extérieur, cette grande maison ne lui paraissait plus inconnue et cela n'avait aucun rapport avec le fait qu'elle y habite depuis déjà quelques jours. Ou plutôt ça ne fait que quelques jours, elle n'a pas pu s'y habituer aussi vite. Quelques mots de sa grand-mère lui revinrent en mémoire. Elle ferma les yeux et imagina le rosier grimpant à droite de la porte d'entré, l'entrée du jardin escarpé sur sa gauche et une petite grange, une autre maison un peu plus loin derrière elle. En ouvrant les yeux, le rosier est à gauche, mais tout le reste correspond. Simple coïncidence se dit-elle.

Alors, si à ce stade, personne n'a comprit, l'écrivain se dit qu'il pouvait changer de métier et se reconvertir dans le journalisme.

Cette nouvelle devient compliquée, l'inspiration pas toujours au rendez-vous, mais il doit suivre et la journée n'est pas fini. Quelques chats se prélassent, d'autres se chamaillent pour une place sur le radiateur, un dernier se contente de regarder les moineaux. Il aime les chats, mais là ça commence à faire beaucoup. Si au moins il avait eu son mot à dire, mais non il a suffit d'un premier et tous les autres se sont invités, doucement, mois après mois, l'un après l'autre, à croire qu'une sorcière lui avait jeté un sort ...

Un petit verre de Montrecul au Pinot noir devrait ... non rien, juste lui faire plaisir. Un petit coin de Bourgogne, cela faisait si longtemps ... Où en est-il ?

De retour dans son salon, elle allume un feu dans la grande cheminée, au hasard, côté montagne, pas très loin de la cuisine, elle aussi. C'est toujours plus chic d'allumer un feu dans une cheminée ... mais pourquoi oublie-t-il toujours qu'il existe des magnifique poêle à bois pour varier un peu ses décors ... Toujours est-il que l'action ne se déroule certainement pas en été. Note pour plus tard, prévoir les plans des habitations ainsi qu'un calendrier avec la succession des différents événements.

Elle continue l'inspection les photographies, sur l'une d'elle, un acte de naissance avec un nom familier ... Tu n'as vraiment bu qu'un petit verre ? Le brouillon roulé en boule s'en va atterrir entre deux chats chamailleurs, aussitôt l'un d'eux se met à jouer avec et l'autre en profite pour, enfin, s'installer sur le radiateur.

Sur son bureau, elle remarque une feuille de couleur brun passé. Un document administratif qu'elle reconnait comme étant un vieil acte de naissance. Elle l'a déjà vu, sans lui prêter attention jusque là. Elle ne peut y lire qu'un prénom, Louise, pas de date, pas de nom de famille, mais un prénom qui résonne en elle. Les noms des parent aussi, elle les a déjà vu sur d'autres papiers parmi d'autres noms ou sur des lettres. Elle en est sûre, Louise à vécu ici, mais quand ? Elle se dit qu'elle doit en savoir plus, mais il se fait tard et elle n'a pas pensé à vérifier si l'abonnement électrique est opérationnel ... si l'EDF avait branché la ligne - c'est plus simple et le blabla sur les tarifs, les trucs à signer et tous les justificatifs à fournir, on s'en moque, enfin c'est surtout le lecteur qui s'en moque, et s'est un peu tard pour s'en préoccuper - Dès le lendemain, elle passera au bourg faire quelques courses, provisions de bougies, piles et lampes torches avant d'aller voir le notaire, ou l'inverse.

Celui-ci est d'ailleurs de bonne humeur et plutôt facétieux. Elle n'avait pas remarqué lors de la signature qu'il doit avoir à peu près le même âge qu'elle et qu'il ne porte pas d'alliance ... Elle l'écoute raconter à quel ça pouvait être compliqué de retrouver les noms des anciens propriétaires, que ça pouvait prendre du temps qu'il y a des histoires de confidentialité et qu'elle devra sûrement revenir , les recherches seront longues ... Elle devait rêver ... des recherches si longues et difficiles dans le seul cabinet de notaire à cinquante kilomètres à la ronde pour trouver des informations tout ce qu'il y a de plus publiques ? il ne manquerait plus qu'il lui propose de prendre un verre un soir ... "Je vais aviser ma secrétaire, et en attendant, je peux vous proposer un café ? Mais dites-moi, vous écrivez bien des romans, il me semble avoir déjà vu votre nom quelques part" ... "Oui effectivement et je m'inspire des gens que je croise, pourvu qu'ils aient un peu de caractères, de charmes ..."

Et voilà, c'est parti pour une aventure dans l'aventure, mais là, c'est en terrain glissant, il en faut, mais pas trop. Je n’écris pas, que je sache pour Harlequin ou Milady. Il faudrait peut-être que je me renseigne auprès de mon éditeur pour savoir qui lit mes romans. Mais ce n'est pas le moment, revenons-en à Louise.

Le notaire se souvenait d'un certaine Louis, très âgée, qui avait du vendre la maison, moins des acheteurs. Il pourra préciser tout ça dans quelques jours, deux ou trois tout au plus. Mais oui, gros malin, se dit-elle. Enfin bon, passons sur ces quelques détails ; pourvu qu'il ait de vrai réponses. En attendant, il lui faut retourner au lavoir, mais pas aujourd'hui, le nouveau bourg est fichtrement loin et la journée presque fini. Elle grimpera demain.

Grimée en parfaite randonneuse et après une heure de marche, elle arrive au lavoir. Comme elle s'y attendait, parmi les vieilles pierres, une plaque de granit en partie effacée. Une liste de noms dont certains qu'elle connait. Des noms entendus certains soirs en famille. Était-ce une coïncidence ? La date est effacée, mais il est évident qu'il s'est passé quelque chose ici même et d'autres pierres dont certaines parfaitement alignées sont là pour évoquer une bien triste histoire.
Là, ça devient un peu léger, pas de date, une localisation des plus vague. Qu'est-ce qui peut faire disparaître un village, même petit, de façon soudaine ? Pas l'exode en tout cas, il n'y aurait pas de plaque, Malpasset ? trop loin et dans les Alpes. Montauban en mars 1930, loin des Pyrénées, mais pourquoi pas, ou un aiguat dans la vallée du Tech, à Amélie-les-Bains en octobre 1940 ? Optons pour l'aiguat, fortes pluies, inondations et Pyrénées-Orientales, voilà de quoi situer le paysage et planter un décor autrement qu'en carte postale.

Les pierres sont usées et toujours douces sous les doigts malgré l'état d'abandon. L'eau y est encore fraîche, à l'abris du vent et du soleil. Elle resterait bien quelques temps pour admirer le paysage, écouter le silence à peine perturbé par quelques rapaces ou quelques bruissement dans les airelles, les angéliques ou les lis - pas trop de détails à ce niveau, certains lecteurs sont capable d'aller vérifier ou vivent sur place et pourraient dire que c'est impossible, ce n'est pas une plante de rocaille, ou à cette altitude ça sera plutôt un aconit ou du muscari. Je n'en suis pas non plus à y planter du myosotis.

Il faut reprendre la marche. L'ancien village, ou ce qu'il en reste, est toujours là avec une vue imprenable sur la nouvelle Amélie-les-Bains. A la sortie du village, le vent se lève semblant lui dire reste un peu, ici tu es chez toi, plus haut il n'y a rien pour toi. Un banc semble lui tendre ses bras à l'ombre d'un figuier sauvage, mais elle est forte - ou inconsciente - et continue ; le vent se calme. Le sentier se fait plus rocailleux, disparaît par moment. Plus haut, encore plus haut, après un rude chemin de pénitence, une chapelle. Une petite chapelle du souvenir et quelques nouvelles réponses. Octobre 1940 et une nouvelle plaque commémorative, à tous ceux que l'aiguat emporta. Elle avait bien reconnu un dièdre que la végétation n'arrivait pas à cacher à flanc de montagne, mais elle était loin d'imaginer ce qui avait pu se passer à ce moment.

Quelques souvenirs lui reviennent en mémoire, surtout des questions restées sans réponses. Qui étaient ses grands-parents ? et Louise qui habitait trop loin ? Ça commençait à faire beaucoup de coïncidences, un peu trop pour son esprit cartésien, ou un peu trop de livres ou d'articles écrits, qui sait ... Il est temps de s'asseoir dans ce lieu chargé d'émotions et pourtant si tranquille. Elle a gardé un peu d'eau du lavoir et emmené un bon morceau d'ossau iraty ... - un peu limite côté terroir, faudra faire mieux la prochaine fois - avant d'entamer la descente et rentrer avant la nuit.

Le lendemain, elle reçoit un appel du notaire. Il a trouvé quelques informations qui pourrait l'intéresser, mais il ne peut en discuter au téléphone et lui propose un rendez-vous pour l'après-midi. Ce qu'elle accepte en faisant mine d'une légère réticence et un faux rendez-vous à déplacer. En son fort intérieur, elle n'est plus étonnée par ce soudain empressement ; elle est même prête à parier qu'il aimerait lui proposer un peu plus qu'un café et deux ou trois feuilles de vieux papiers. Elle a le temps de faire un peu de rangement avant de partir en ville. La boite à biscuit rejoint le buffet de la bibliothèque, quelques photographies sont mises en cadres et accrochées. Le thé est tiède, il est temps de le finir avant de l'oublier.

Elle devine ce qu'elle va découvrir dans quelques heures, ce que même le notaire ne peux savoir, n'ayant pu faire le lien entre les noms des anciens propriétaires et son nom de jeune fille. Il pourra peut-être lui parler de l'année 1940, bien qu'il soit un peu trop jeune pour l'avoir directement vécu, mais peut-être avait-il de la famille, ses parents, ici.

L'après-midi arrive et la secrétaire n'est pas là pour l'accueillir, congé imprévu ou commission de dernière minute ? Le notaire un peu trop aimable propose une tasse de vrai café tient-il à préciser avant de prendre son temps. Un livre traîne sur son bureau, faussement caché, avec un marque page glissé en évidence et le joli macaron de la bibliothèque municipale. Il avait fait une petite enquête, le galopin, et trouvé un de ses livres, tant mieux, elle n'aura pas à expliquer ce qu'elle fait dans la vie, ni à fournir son curriculum vite-fait.

Est-ce qu'il y a des pages Wikipedia sur des écrivains-e-s fictifs ? de vrai-fausse biographies ?


Là encore des noms qu'elle reconnait pour les avoir vu dans la chapelle ou sur les lettres et documents de la petite boite à biscuits.Après 1940, les propriétaires se sont succédé, aucuns ne restant très longtemps , dix ans quinze pas plus, mais avant, il n'y a qu'un nom, le sien. Ou plutôt l'un des noms des ses ancêtres. Ainsi donc, elle serait en fait revenue chez elle, là où elle aurait pu naître s'il n'y avait eu l'aiguat. Elle n'écoutait plus le notaire qui s'était mis à lui raconter quelque chose à propos de livre qu'il aurait écrit, ou serait en train d'écrire. Elle pensait à son dernier roman. Publié quelques mois auparavant, il racontait l'histoire d'une vieille maison d'après des souvenirs d'enfance, ses souvenirs et les histoires racontées par ses parents et grands-parents. Elle avait fini par oublier, mais c'est maintenant là, sous ses yeux, elle était devenue l'un des ses propres personnage, ou plutôt ... quand la fiction devient réalité.

Oui, elle écrit un nouveau roman, ainsi fit-elle semblant d'avoir écouté ; elle le présentera peut-être au prochain salon du livre local si son éditeur est d'accord. Le notaire y sera aussi, peut-être pourra-t-il la présenter au comité organisateur. La secrétaire revient juste à point pour lui éviter d'avoir à répondre pour un éventuel prochain rendez-vous moins formel. Elle doit encore faire des recherche pour le roman en cours, finir d'emménager, payer quelques factures ; elle a donc peu de temps libre.

Surtout, elle doit s'approprier son nouveau domaine ; alors armé de son roman et de quelques photographies, c'est en elle et dans son passé qu'elle retourne faire un tour du jardin. Jardin est à la fois un euphémisme et un oxymore, tant le domaine est grand et en friche. Non que la végétation l'est envahi, mais à part quelques figuiers, l'herbe haute cache sûrement quelques trésors. Le puits, par exemple, dans un coin, grince un peu, mais la chaîne est encore là et bonne pour le service, le seau, par contre, est percé. Le jardin potager n'a plus que quelques bordures, quelques plantes aromatiques redevenues sauvages. Tout est là, à part le cabanon au fond du jardin, disparu, vaincu par le temps. Tout est là, à peu près, tel qu'elle l'a décrit de page en page dans son roman ... sauf les maisons voisines ... emportées quelques décennies plus tôt.

Un élément s'est ajouté au décors. Alors qu'elle est assise sur un banc, miraculeusement préservé ou remplacé, sous l'ombre d'un figuier, un chat a dressé la tête, pointé ses moustaches et doucement s'est approché, vaincu par sa curiosité. A quelques pas, il s’assoit et hume l'air. Lequel va adopter l'autre semble-t-il se demander. Elle commençât à dessiner. Pourquoi avait-elle emmener un carnet à dessin ? elle n'en savait rien, mais voilà, le chat rejoignit le papier avec un jardin nouveau, mais cela est une autre histoire, celle d'une renaissance commune entre elle même, la maison et son jardin.
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Message  Feuilledethé Mer 31 Jan - 22:05

C'est un texte assez long avec quelques maladresses, quelques bonnes idées, typique d'un marathon.

Il a fallu que Pati lance un défi à ses lecteurs et s'en serve pour commencer sa nouvelle ; il a fallu que je m'empare de cette idée, que je commence à lire les premières lignes chez Pati, puis chez Cassy. Il a suffit que je tombe sur quelques détails ... une si grande boite dans une si petite cachette? et quelques autres ... et entendre une petite voix me rétorquer "t'as qu'a l'écrire si tu pense faire mieux !"

Et bien, voilà, c'est fait j'ai réécrit la nouvelle de Pati, à ma façon et presque en même temps ... et d'abord, elle n'avait qu'a pas lancer son défi, na ! et je n'aurais pas pu m'en emparer, re-na ! Carton rouge mouai Déjà dehors

Je fais ce que je ve
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Message  madeleinedeproust Jeu 1 Fév - 20:00

Défi parfaitement relevé! Prosterne Prosterne
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Message  Pati Jeu 1 Fév - 21:15

va falloir trouver autre chose pour le prochain marathon alors, car je 'lai fait une fois mais je ne recommencerai pas ^^

c'est une bonne revisite, en effet. Smile
Pati
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Message  Cassy Ven 2 Fév - 13:09

Un texte qui vient en écho à la nouvelle de Pati ecrit sùr le marathon et en même temps que toi .
La on va pas se plaindre que tu fais trop doute Wink
Cassy
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