A.Amour, grâce et beauté.

Quand il est mort le poète, la musique s’est effacée, je n’ai plus dansé…
Et le silence s’est agenouillé à mes pieds.

Quand il est mort le poète, des larmes sur ses vers se sont déposées, je n’ai plus dansé
Et l’obscurité a plané au dessus de mon âme blessée.

Quand il est mort le poète, la symphonie du nouveau monde s’est réveillée mais je n’ai pas voulu danser,
Je voulais encore me recueillir sous les ailes de sa pensée.

Quand il est mort mon poète, avec lui, j’aurais voulu m’envoler et dans ses mots m’enrouler.

Mais le printemps est revenu avec son cortège de couleurs et de fleurs
La musique a repris avec les oiseaux chantant dans les bois et le ciel
Je me suis alors souvenue qu’il aimait mon étoile ,ma grâce et la beauté
Et j’ai levé un pied , et puis, l’autre
Et j'ai repris ce pas de danse qu'avec lui j'avais partagé.

Charlotte a écrit:... avec lui, j’aurais voulu m’envoler et dans ses mots m’enrouler.

Que cette phrase est belle

Un texte commencé tristement qui se termine sur une note d'espoir

Très bel hommage au poète aimé

J'y vois un bel éloge de l'interdépendance des arts entre eux.
S'il s'affaiblit, l'autre en souffre.
Mais au final tout renaît toujours !

Magnifique, des phrases si belles :
le silence s’est agenouillé à mes pieds.
j’aurais voulu m’envoler et dans ses mots m’enrouler.

Une tristesse infinie qui se transforme en vibrant message d'espoir !

...et j'ai repris ce pas de danse qu'avec lui j'avais partagé.
J'aime cette phrase et d'ailleurs tout ton texte!