A. Carnaval
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A. Carnaval
Norbert et Simon avaient toujours rêvé d’être policiers mais, malheureusement, ils avaient raté leur examen d’entrée. La théorie s’était plutôt bien passée mais c’est aux tests psychologiques qu’ils s’étaient fait recaler. L’examinateur avait dit à Simon qu’il était trop imprévisible et à Norbert qu’il avait un profil « à risque ».
Les deux amis étaient très déçus car ils avaient une très haute idée du rôle du policier dans notre société et nourrissaient de grandes ambitions dans ce métier :
protéger le citoyen, défendre la veuve et l’orphelin, aider les personnes âgées dans leurs difficultés, et puis l’uniforme… Ah, l’uniforme ! Ca classe un homme ! C’est élégant, ça fait grimper l’estime de soi et puis ça plait aux femmes !
Oui, mais voila, on n’avait pas voulu d’eux dans cette corporation.
Dépités, ils s’étaient résignés à une autre direction. Simon était devenu tourneur dans l’usine du coin et Norbert s’était fait embaucher dans la fabrique de jouets de la ville voisine.
Les deux compères coulaient une vie paisible dans la petite bourgade où ils habitaient . Leur vie sentimentale n’avait pas été une réussite, ils allaient d’échecs en déconvenues, mais ils étaient toujours restés amis et se voyaient souvent pour manger une pizza devant un match de foot, aller au cinéma ou participer aux fêtes du village.
Justement, en cette fin de mois de février, se préparait un immense carnaval avec déambulation des habitants costumés dans la rue principale.
Norbert et Simon avaient décidé d’y participer. Ils étaient allés à la ville au magasin de farces et attrapes pour choisir un déguisement.
Ils firent la moue devant les tenues de corsaires, de robins des bois, de guêpes ou de grenouilles et s’apprêtaient à abandonner la partie lorsque Simon eut une illumination : Policier ! Nous allons nous déguiser en policier !
La vendeuse leur présenta une magnifique tenue : chemisette bleue claire avec écussons aux épaules et insignes sur la poitrine, pantalon marine et casquette bleue nuit avec petite visière. Les deux amis jubilaient ! Ils ressortirent de la boutique des paquets plein les bras qu’ils tenaient comme un trésor.
Le jour de la parade, Simon s’était habillé et attendait son ami sur la place de l’église. Il faut avouer qu’il avait belle allure !
Les villageois arrivèrent peu à peu dans des accoutrements hétéroclites et bigarrés, c’est ce qui fait le charme des ces festivités.
Norbert ne tarda pas à le rejoindre. Il gara son auto près de l’allée des platanes et, lorsqu’il sortit arborant la tenue policière, il fit son effet !
Simon le vit alors ouvrir son coffre et en sortir deux porteurs bleus, des motos de policiers ! Son coeur se mit à battre plus fort, quelle merveilleuse idée ! Il avait du les prendre à la fabrique de jouets… mais ce n’était pas tout ! Il avait pensé aussi à se procurer deux pistolets en plastique pour parfaire leur look!
Aussitôt équipés de leurs armes, les deux amis enfourchèrent leurs porteurs et se glissèrent dans le cortège.
On entendit des rires et des sarcasmes dans la foule. Cela ne plut pas trop à Simon qui se vexa. Mais Norbert le rassura :
- N’écoute pas ces imbéciles et, surtout, ignore-les, ne leur réponds pas, faut pas parler aux cons, ça les instruit.
Les deux amis étaient très déçus car ils avaient une très haute idée du rôle du policier dans notre société et nourrissaient de grandes ambitions dans ce métier :
protéger le citoyen, défendre la veuve et l’orphelin, aider les personnes âgées dans leurs difficultés, et puis l’uniforme… Ah, l’uniforme ! Ca classe un homme ! C’est élégant, ça fait grimper l’estime de soi et puis ça plait aux femmes !
Oui, mais voila, on n’avait pas voulu d’eux dans cette corporation.
Dépités, ils s’étaient résignés à une autre direction. Simon était devenu tourneur dans l’usine du coin et Norbert s’était fait embaucher dans la fabrique de jouets de la ville voisine.
Les deux compères coulaient une vie paisible dans la petite bourgade où ils habitaient . Leur vie sentimentale n’avait pas été une réussite, ils allaient d’échecs en déconvenues, mais ils étaient toujours restés amis et se voyaient souvent pour manger une pizza devant un match de foot, aller au cinéma ou participer aux fêtes du village.
Justement, en cette fin de mois de février, se préparait un immense carnaval avec déambulation des habitants costumés dans la rue principale.
Norbert et Simon avaient décidé d’y participer. Ils étaient allés à la ville au magasin de farces et attrapes pour choisir un déguisement.
Ils firent la moue devant les tenues de corsaires, de robins des bois, de guêpes ou de grenouilles et s’apprêtaient à abandonner la partie lorsque Simon eut une illumination : Policier ! Nous allons nous déguiser en policier !
La vendeuse leur présenta une magnifique tenue : chemisette bleue claire avec écussons aux épaules et insignes sur la poitrine, pantalon marine et casquette bleue nuit avec petite visière. Les deux amis jubilaient ! Ils ressortirent de la boutique des paquets plein les bras qu’ils tenaient comme un trésor.
Le jour de la parade, Simon s’était habillé et attendait son ami sur la place de l’église. Il faut avouer qu’il avait belle allure !
Les villageois arrivèrent peu à peu dans des accoutrements hétéroclites et bigarrés, c’est ce qui fait le charme des ces festivités.
Norbert ne tarda pas à le rejoindre. Il gara son auto près de l’allée des platanes et, lorsqu’il sortit arborant la tenue policière, il fit son effet !
Simon le vit alors ouvrir son coffre et en sortir deux porteurs bleus, des motos de policiers ! Son coeur se mit à battre plus fort, quelle merveilleuse idée ! Il avait du les prendre à la fabrique de jouets… mais ce n’était pas tout ! Il avait pensé aussi à se procurer deux pistolets en plastique pour parfaire leur look!
Aussitôt équipés de leurs armes, les deux amis enfourchèrent leurs porteurs et se glissèrent dans le cortège.
On entendit des rires et des sarcasmes dans la foule. Cela ne plut pas trop à Simon qui se vexa. Mais Norbert le rassura :
- N’écoute pas ces imbéciles et, surtout, ignore-les, ne leur réponds pas, faut pas parler aux cons, ça les instruit.
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A. Carnaval
Comme quoi on peut toujours réaliser ses rêves d'une manière ou d'une autre !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Carnaval
J'apprécie en particulier le choix des métiers de tes héros.
Zéphyrine- Modératrice écriture libre
- Humeur : Méditerranéenne
Re: A. Carnaval
Je me demandais comment tu allais amener l'excipit, mais c'est parfait !
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A. Carnaval
C'est charmant cette manière pour les deux amis de réaliser leurs rêves et le tout sans la moindre amertume.
Martine27- Kaléïd'habitué
- Humeur : Carpe diem
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