Ô mon pays

C'est magnifique Delia, et comme ton texte me parle, comme il me prend aux tripes. je pense aussi  à mon petit coin de paradis, à ma terre natale lorsque je te lis, et ça me fait un bien fou

Petite question: est-ce que l'emploi du conditionnel est voulu dans cette strophe:

Delia a écrit:Je reviendrais un jour.
Le mont m'attend déjà.
J'y viendrais sans détour

Et si oui, pourquoi ne pas avoir employé le futur?

Si tu n'arrives toujours pas à poster la photo, envoie-moi la par mail, je le ferai pour toi

Merci Admin pour ce commentaire chaleureux. Quant à ta proposition, je t'en remercie bien entendu, mais j'ai tant de peine depuis ce matin avec cet internet qui a semble - t - il la danse de saint Guy, que je en suis pas sûr de pouvoir envoyer quoi que ce soit même par mail, mais je suis Auvergnate après tout, je recommencerai !
Pour l'emploi du temps, dans la strophe que tu cites, j'ai hésité, puis opté pour le conditionnel, ne sachant pas si je n'y reviendrais pas qu'en cendre ou en rêve !

Très beau poème qui traduit, avec beaucoup d'émotion, l'amour que tu portes à ta région d'origine. Je souhaites que tu puisses y revenir un jour.

Plein d'émoton dans ton poème Escandelia. On n'oublie jamais sa terre natale, elle reste au fond de nos coeurs et dans nos tripes.
Je me suis baladé quelquefois sur les Hautes Chaumes du Forez. Paysage splendide mais rude...

Ignorant autant le Livradois  que les Amériques, j'ai surfé sur le Net et Google images aidant, j'ai constaté que la beauté des paysages  vantée par Escandelia puise ses racines dans la réalité, cependant Délia a conservé intactes en sa mémoire toutes les merveilles de sa contrée d'origine. Nul doute qu'un jour, tu reviendras  te poser devant

Les chemins de montagne
Où crisse l' améthyste
Et où fleurit le ciste.

Cats a écrit:Ignorant autant le Livradois  que les Amériques, j'ai surfé sur le Net et Google

c'est ici le LIVRADOIS ici, l'entrée dans la Valée Du Fossat, une des plus vieille vallées glacières du continent Auvergnat



et comme vous pouvez le constater : il y a aussi à boire chez nous !

Merci pour vos coms sympas.

Sherkane, quand tu retourneras sur les Hautes Chaumes, penses à moi, si le blog de Kalé est réouvert !
C'est vrai que c'est pelé là haut, mais quelle merveille que d'y respirer l'air pur à quelques 1600 m d'altitude et d'admirer au loin la chaines des Puy et ses couchers de soleil, quand tombe l'ombre du soir, d'y flâner en faisant la cueillette de framboises, de mures et de myrtilles sauvages, de fouler du pied les bruyères et les gentianes.
L'estive sur les Hautes Chaumes était assurée par les femmes et les enfants, dans les jas ou jasseries. Les troupeaux de Ferrandaises tondaient l'herbe fraîche donnant à la fourme d'Ambert et à celle de Montbrison son parfum inégalé.
C'est moins loin que l'Amérique, mais c'est tellement plus  poétique !

Superbe cri d'amour pour ton pays natal, je te souhaite d'y revenir très vite !

Je vais souvent me promener sur les Hauts de Chaume...désormais je penserai à toi!

Merci à tous.

Bruyère a écrit:Je vais souvent me promener sur les Hauts de Chaume...désormais je penserai à toi!

Bruyère, surtout si tu  y vois des Ferrandaides !

Mais  vu que je ne vais pas beaucoup en Amérique, qui sait peut -être nous rencontrerons nous làs-bas, sur ces hauteurs enchantées, Sherkane, aussi,  (même Cats, si l'envie lui prend) ce serait Supeyres, en ce cas, ce sera avec grand plaisir !

Quel bel hommage à ta région Escandélia ! Oui, je crois fermement que nous somme attachés viscéralement à notre lieu de naissance. C'est mon cas aussi, comme toi. Je peux voyager, être émue par d'autres paysages mais rien ne remplacera jamais ma chère Corrèze. Un bien beau poème que tu nous donnes là !
Les améthystes d'Auvergne : quelles merveilles !