Le départ bis
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Le départ bis
Le départ
nouvelle mouture
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Tous ceux qui se souviennent de Nola diront qu'elle était une jeune fille merveilleuse.
Nola avait fui en 1917 son lieu d’origine qui a été entièrement détruit par la guerre. ses parents étaient décédés dans les décombres de leur maison, et elle recevait peu de nouvelles de son fiancé parti au front. Les rares lettres racontaient la férocité des combats.
Toutefois, Nola gardait un tempérament jovial et positif dans la famille de Joseph qui l’avait accueillie. Son aide dans les champs était apprécié par les fermiers. Nadine, l’épouse de Joseph, se sentait soutenue dans les travaux du foyer. Même la grand-mère Joséphine oubliait ses douleurs de goutte et le grand-père Georges se tenait plus droit que de coutume.
Elle savait aussi distraire les trois enfants, ils le lui rendaient bien.
Quant à Joseph, parti au Front comme les autres, il en revint dans un état psychique déplorable. Nola savait lui redonner le moral.
Oui, Nola, avec son sourire et sa générosité, était adorée par toute la famille… jusqu’à ce jour de janvier 1919 à la gare: elle avait décidé de repartir, rejoindre son fiancé qui était enfin démobilisé.
La grand-mère Joséphine pleurait, le grand-père Georges jouait à l’homme fort, il ne put retenir ses larmes. Les enfants tentèrent de la retenir avec leurs petites mains, Nadine avait la gorge serrée et Joseph ne put exprimer le moindre mot. Nola était émue.
Le train entra en gare qui venait d’être reconstruite. Il marqua un assez long arrêt, afin que le chauffeur puisse remplir les soutes d’eau. Nola étreignit chacune et chacun. Elle grimpa dans la voiture, Nadine l’aida à porter ses bagages.
Un long coup de sifflet sonna le départ du convoi, qui se remit en marche, la machine crachant à toute vapeur.
Depuis la fenêtre de son compartiment, elle cria:
- J’aimerais revenir vous voir, lorsque j’aurais fondé une famille! Mais…
Pourquoi ce «Mais» ?
Quelques années plus tard, vaincu par une terrible maladie, Joseph, avant de rendre le dernier soupir, fit un aveu terrifiant:
- «Après mon retour du front, Nola est devenue ma maitresse…».
Nola avait fui en 1917 son lieu d’origine qui a été entièrement détruit par la guerre. ses parents étaient décédés dans les décombres de leur maison, et elle recevait peu de nouvelles de son fiancé parti au front. Les rares lettres racontaient la férocité des combats.
Toutefois, Nola gardait un tempérament jovial et positif dans la famille de Joseph qui l’avait accueillie. Son aide dans les champs était apprécié par les fermiers. Nadine, l’épouse de Joseph, se sentait soutenue dans les travaux du foyer. Même la grand-mère Joséphine oubliait ses douleurs de goutte et le grand-père Georges se tenait plus droit que de coutume.
Elle savait aussi distraire les trois enfants, ils le lui rendaient bien.
Quant à Joseph, parti au Front comme les autres, il en revint dans un état psychique déplorable. Nola savait lui redonner le moral.
Oui, Nola, avec son sourire et sa générosité, était adorée par toute la famille… jusqu’à ce jour de janvier 1919 à la gare: elle avait décidé de repartir, rejoindre son fiancé qui était enfin démobilisé.
La grand-mère Joséphine pleurait, le grand-père Georges jouait à l’homme fort, il ne put retenir ses larmes. Les enfants tentèrent de la retenir avec leurs petites mains, Nadine avait la gorge serrée et Joseph ne put exprimer le moindre mot. Nola était émue.
Le train entra en gare qui venait d’être reconstruite. Il marqua un assez long arrêt, afin que le chauffeur puisse remplir les soutes d’eau. Nola étreignit chacune et chacun. Elle grimpa dans la voiture, Nadine l’aida à porter ses bagages.
Un long coup de sifflet sonna le départ du convoi, qui se remit en marche, la machine crachant à toute vapeur.
Depuis la fenêtre de son compartiment, elle cria:
- J’aimerais revenir vous voir, lorsque j’aurais fondé une famille! Mais…
Pourquoi ce «Mais» ?
Quelques années plus tard, vaincu par une terrible maladie, Joseph, avant de rendre le dernier soupir, fit un aveu terrifiant:
- «Après mon retour du front, Nola est devenue ma maitresse…».
Dernière édition par trainmusical le Mer 15 Oct - 11:44, édité 3 fois
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: Le départ bis
D'abord, je te félicite d'avoir eu le courage de recommencer, cela démontre ta détermination à vouloir réussir.
Ton texte s'est nettement amélioré
Mais encore deux remarques, deux choses me heurtent :
- " Quant à Joseph ? Il était aussi parti...." Pourquoi ne pas mettre tout en une phrase " Quant à Joseph, parti au Front comme les autres, il en revint dans un état...."
- Corrige aussi à la fin " lorsque j'aurai fonder une famille"
Allez, bravo je ne vais pas t'accabler davantage !
Ton texte s'est nettement amélioré
Mais encore deux remarques, deux choses me heurtent :
- " Quant à Joseph ? Il était aussi parti...." Pourquoi ne pas mettre tout en une phrase " Quant à Joseph, parti au Front comme les autres, il en revint dans un état...."
- Corrige aussi à la fin " lorsque j'aurai fonder une famille"
Allez, bravo je ne vais pas t'accabler davantage !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Le départ bis
J'aurai fondé ( me semblet-il)
C'est super Train, bravo
C'est super Train, bravo
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Le départ bis
Merci à vous deux pour votre aide, et je viens de faire les corrections
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: Le départ bis
J'avais eu beaucoup de mal à te suivre sur ton premier texte, que je trouvais brouillon. Celui ci est beaucoup mieux écrit et relate une histoire comme sans doute beaucoup on pu en connaitre dans des période tourmentées. Il faut parfois peu de choses pour redonner du courage, cette Nola est la bienvenue dans cette famille éprouvée par cette horrible guerre.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
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