La promesse.
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La promesse.
J'ai dû faire des erreurs en concordance de temps... si vous pouvez me les souligner, cela m'aiderait grandement. Merci. :-)
Sur la placette, près de la fontaine, il y eut d'abord un cercle d'enfants qui se tenaient là, tristes et sans dire un mot. Le silence aurait été presque à son comble si les chants des oiseaux n'étaient pas venus résonner au loin.
Jules, le plus âgé des cinq sortit de sa poche une petite boîte renfermant le souvenir qui représentait sa relation avec leur père. Lentement, toujours dans un silence de plomb, il regardait tour à tour ses petits frères et sœurs puis s’avança vers la source pour y laisser tomber la boîte. Le jeune garçon s’était juré de se tenir fort et de ne jamais pleurer pour soutenir sa fratrie face à cette perte survenue bien trop tôt. Jules avait 10 ans et portait sur les épaules le poids d’une responsabilité qu’il était déjà prêt à prendre.
Après avoir pris une grande inspiration, il recula de quelques pas et prit par la main sa petite sœur, âgée de 5 ans et le tout dernier de 4 ans à peine. Ces derniers tenaient également par la main leurs aînées. Ensemble, ils formèrent une petite ronde autour de la fontaine. Jules était bouleversé par le chagrin qu’il ressentait à travers le regard de ses sœurs, tandis que les petits ne semblaient pas encore réellement comprendre qu’ils ne reverraient plus jamais leur père.
Alors que le Benjamin questionnait son frère sur la raison de leur présence ici, les petites filles fondirent en larme au son de sa voix.
Jules fit alors un serment : « Nous sommes tous les cinq ici pour nous promettre que quoiqu’il arrive dans la vie, comme aujourd’hui, on se tiendra toujours par la main. Papa est parti désormais et on est obligé de vivre avec. Maman aura besoin de nous. Et on aura besoin d’être tous là, les uns pour les autres. Je vous promets qu’on grandira et qu’on sera heureux. Parce que le bonheur, on doit aller le chercher… On est obligé d’aller le chercher. On doit toujours pouvoir se faire confiance et s’aimer. On le doit. C’est important. Et on se fait la promesse, aujourd’hui, jeudi 2 mars 1995, que dans 20 ans, lorsque l’on sera grand, on reviendra tous ici pour se souvenir de ce jour. En attendant, on doit vivre, on doit s’amuser, on doit grandir. Vous le promettez ? »
Sur ces mots, chacun de sa petite voix promit à Jules que rien ne pourrait les séparer.
Les années s’étaient écoulées, et malgré la souffrance que lui incombaient ses responsabilités, ils avaient tous grandis. Les relations qu’ils entretenaient étaient à la hauteur de leur promesse. Depuis ce jour près de la fontaine, Jules n’avait jamais parlé de ce qui était enfermé dans cette petite boîte. Les autres devaient prendre leur mal en patience et attendre le moment où ils reviendraient tous sur les lieux de leur enfance.
Avait-il trouvé le bonheur ? Jules n’en était pas certain. Cependant, lorsqu’il voyait le chemin parcouru par ses cadets, il ressentait en lui une grande fierté d’avoir pu leur permettre de vivre leur vie. Parfois, Jules regrettait de ne pas avoir fait le choix de profiter de la sienne lorsqu’il repensait à ses frères et sœurs tous partis les uns après les autres découvrir la vie qu’ils s’étaient choisie. Jules pensait qu’il pourrait déposer sans crainte ses bagages ailleurs lorsqu’ils se seraient tous envolés, mais la vieillesse de leur mère l’obligeait à rester à son chevet. Il reprit sa petite boutique loin de ses rêves et de ses idéaux en s’enracinant chaque jour qui passait dans une routine morne et sans but. Parfois, il se surprenait à penser la mort de sa mère et se mettait chaque fois à pleurer… Rêver alors de sa liberté lui faisait ressentir une vive culpabilité qu’il n'osait même plus faire face à ses propres pensées.
Jules, le plus âgé des cinq sortit de sa poche une petite boîte renfermant le souvenir qui représentait sa relation avec leur père. Lentement, toujours dans un silence de plomb, il regardait tour à tour ses petits frères et sœurs puis s’avança vers la source pour y laisser tomber la boîte. Le jeune garçon s’était juré de se tenir fort et de ne jamais pleurer pour soutenir sa fratrie face à cette perte survenue bien trop tôt. Jules avait 10 ans et portait sur les épaules le poids d’une responsabilité qu’il était déjà prêt à prendre.
Après avoir pris une grande inspiration, il recula de quelques pas et prit par la main sa petite sœur, âgée de 5 ans et le tout dernier de 4 ans à peine. Ces derniers tenaient également par la main leurs aînées. Ensemble, ils formèrent une petite ronde autour de la fontaine. Jules était bouleversé par le chagrin qu’il ressentait à travers le regard de ses sœurs, tandis que les petits ne semblaient pas encore réellement comprendre qu’ils ne reverraient plus jamais leur père.
Alors que le Benjamin questionnait son frère sur la raison de leur présence ici, les petites filles fondirent en larme au son de sa voix.
Jules fit alors un serment : « Nous sommes tous les cinq ici pour nous promettre que quoiqu’il arrive dans la vie, comme aujourd’hui, on se tiendra toujours par la main. Papa est parti désormais et on est obligé de vivre avec. Maman aura besoin de nous. Et on aura besoin d’être tous là, les uns pour les autres. Je vous promets qu’on grandira et qu’on sera heureux. Parce que le bonheur, on doit aller le chercher… On est obligé d’aller le chercher. On doit toujours pouvoir se faire confiance et s’aimer. On le doit. C’est important. Et on se fait la promesse, aujourd’hui, jeudi 2 mars 1995, que dans 20 ans, lorsque l’on sera grand, on reviendra tous ici pour se souvenir de ce jour. En attendant, on doit vivre, on doit s’amuser, on doit grandir. Vous le promettez ? »
Sur ces mots, chacun de sa petite voix promit à Jules que rien ne pourrait les séparer.
Les années s’étaient écoulées, et malgré la souffrance que lui incombaient ses responsabilités, ils avaient tous grandis. Les relations qu’ils entretenaient étaient à la hauteur de leur promesse. Depuis ce jour près de la fontaine, Jules n’avait jamais parlé de ce qui était enfermé dans cette petite boîte. Les autres devaient prendre leur mal en patience et attendre le moment où ils reviendraient tous sur les lieux de leur enfance.
Avait-il trouvé le bonheur ? Jules n’en était pas certain. Cependant, lorsqu’il voyait le chemin parcouru par ses cadets, il ressentait en lui une grande fierté d’avoir pu leur permettre de vivre leur vie. Parfois, Jules regrettait de ne pas avoir fait le choix de profiter de la sienne lorsqu’il repensait à ses frères et sœurs tous partis les uns après les autres découvrir la vie qu’ils s’étaient choisie. Jules pensait qu’il pourrait déposer sans crainte ses bagages ailleurs lorsqu’ils se seraient tous envolés, mais la vieillesse de leur mère l’obligeait à rester à son chevet. Il reprit sa petite boutique loin de ses rêves et de ses idéaux en s’enracinant chaque jour qui passait dans une routine morne et sans but. Parfois, il se surprenait à penser la mort de sa mère et se mettait chaque fois à pleurer… Rêver alors de sa liberté lui faisait ressentir une vive culpabilité qu’il n'osait même plus faire face à ses propres pensées.
*****
Sur la placette, près de la fontaine, il y eut d'abord un cercle d'enfants. Des enfants enfin devenus grands se tenaient là, tristes et sans dire un mot. Le silence aurait été presque à son comble si la pluie battante n'était pas venue valser à leurs pieds.
Pauline, l’aînée des sœurs, tenait par la main ses frères et sœurs. Ensemble, ils formaient une ronde autour de la fontaine. Elle s’avança vers la source et rechercha du regard cette toute petite boîte, jetée là, vingt ans en arrière. Le silence était à son comble. Le cœur battant la chamade, Pauline aperçut la boîte de Jules. Cette dernière, choisie par son frère, n’avait rien d’extraordinaire que même un enfant n’aurait pas pensé à la récupérer. Pauline inspira profondément sous le regard triste des siens puis plongea la main dans la source. Aussitôt, elle se saisit de l’objet, ouvrit la boîte et y découvrit un bout de papier plastifié. Elle regarda tour à tour ses frères et sœurs puis se mit à pleurer quand le Benjamin lui demanda, impatient, ce qu’il y avait d’inscrit.
D’une voix tremblante elle leur dit : « Jules n’est plus de ce monde aujourd’hui. Il nous avait fait faire une promesse que seul lui n’a pas pu tenir. Nous sommes tous les quatre désormais. Maman n’est plus là. Benjamin, tu es devenu un si bel homme et tu vis de ce dont tu rêves, tu dois continuer comme Jules nous l’a appris, à vivre pour toi pour être heureux. Les filles, malgré toutes nos pertes, la vie est ce qu’elle est, et grâce à Jules, nous avons toujours pu aller de l’avant. Il faut que nous continuions à ressentir les choses avec les émotions qu’il nous a appris à apprivoiser. On a le droit d’être en colère contre lui de nous avoir abandonnés aujourd’hui, mais Jules nous a aimés. Il nous aimait tellement qu’il en a oublié de vivre. Je sais que la plupart d’entre nous étions jeunes lorsque papa est parti… Les souvenirs que nous avions de lui se comptent sur les doigts d’une main. Et ce souvenir-là, sur ce morceau de papier, il appartient à Jules… Je suis en colère et je suis triste que Jules ait attendu tout ce temps sans ne pouvoir jamais nous le dire… Car il a toujours voulu qu’on pose des mots, qu’on lui parle de nous et lui, il ne l’a jamais réellement fait. Mais essayons de ne pas lui en vouloir pour son silence en souvenir de tout l’amour qu’il nous a donné. »
Pauline hésita un instant à dévoiler les mots de Jules mais finit par tendre le papier à l’une de ses sœurs. Et tour à tour, elle les observa tenir ce bout de plastique marqué à l’encre rouge entre leurs mains. Comme ses aînées, Benjamin lut le mot de son frère et fut transpercer par un torrent d'émotions...
Seuls quelques mots se couraient après mais il y en avait suffisamment pour en comprendre le sens.
Sur ce papier, Jules avait inscrit : « Papa, je suis content que tu sois mort. Je n’aurai plus peur dans la nuit maintenant. »
Pauline, l’aînée des sœurs, tenait par la main ses frères et sœurs. Ensemble, ils formaient une ronde autour de la fontaine. Elle s’avança vers la source et rechercha du regard cette toute petite boîte, jetée là, vingt ans en arrière. Le silence était à son comble. Le cœur battant la chamade, Pauline aperçut la boîte de Jules. Cette dernière, choisie par son frère, n’avait rien d’extraordinaire que même un enfant n’aurait pas pensé à la récupérer. Pauline inspira profondément sous le regard triste des siens puis plongea la main dans la source. Aussitôt, elle se saisit de l’objet, ouvrit la boîte et y découvrit un bout de papier plastifié. Elle regarda tour à tour ses frères et sœurs puis se mit à pleurer quand le Benjamin lui demanda, impatient, ce qu’il y avait d’inscrit.
D’une voix tremblante elle leur dit : « Jules n’est plus de ce monde aujourd’hui. Il nous avait fait faire une promesse que seul lui n’a pas pu tenir. Nous sommes tous les quatre désormais. Maman n’est plus là. Benjamin, tu es devenu un si bel homme et tu vis de ce dont tu rêves, tu dois continuer comme Jules nous l’a appris, à vivre pour toi pour être heureux. Les filles, malgré toutes nos pertes, la vie est ce qu’elle est, et grâce à Jules, nous avons toujours pu aller de l’avant. Il faut que nous continuions à ressentir les choses avec les émotions qu’il nous a appris à apprivoiser. On a le droit d’être en colère contre lui de nous avoir abandonnés aujourd’hui, mais Jules nous a aimés. Il nous aimait tellement qu’il en a oublié de vivre. Je sais que la plupart d’entre nous étions jeunes lorsque papa est parti… Les souvenirs que nous avions de lui se comptent sur les doigts d’une main. Et ce souvenir-là, sur ce morceau de papier, il appartient à Jules… Je suis en colère et je suis triste que Jules ait attendu tout ce temps sans ne pouvoir jamais nous le dire… Car il a toujours voulu qu’on pose des mots, qu’on lui parle de nous et lui, il ne l’a jamais réellement fait. Mais essayons de ne pas lui en vouloir pour son silence en souvenir de tout l’amour qu’il nous a donné. »
Pauline hésita un instant à dévoiler les mots de Jules mais finit par tendre le papier à l’une de ses sœurs. Et tour à tour, elle les observa tenir ce bout de plastique marqué à l’encre rouge entre leurs mains. Comme ses aînées, Benjamin lut le mot de son frère et fut transpercer par un torrent d'émotions...
Seuls quelques mots se couraient après mais il y en avait suffisamment pour en comprendre le sens.
Sur ce papier, Jules avait inscrit : « Papa, je suis content que tu sois mort. Je n’aurai plus peur dans la nuit maintenant. »
Dernière édition par July_C le Ven 6 Mar - 20:21, édité 3 fois
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: La promesse.
J'aime le paragraphe où Pauline, devenue femme, parle de Jules, l'aîné disparu . On pourrait évoquer Céline, la chanson de Hugues Auffray.
La conclusion m'interpelle : je n'en saisis pas bien le sens ...
La conclusion m'interpelle : je n'en saisis pas bien le sens ...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: La promesse.
Une chute surprenante qui me laisse perplexe. Si Jules était content de la mort de son père (aurait il été violenté par son père?), je ne comprends pas ce passage ci :
Sinon je trouve que tu donnes à Jules de bien grandes responsabilités! Pas à lui de remplacer le père disparu.
July_C a écrit:Le jeune garçon s’était juré de se tenir fort et de ne jamais pleurer pour soutenir sa fratrie face à cette perte survenue bien trop tôt. Jules avait 10 ans et portait sur les épaules le poids d’une responsabilité qu’il était déjà prêt à prendre.
Sinon je trouve que tu donnes à Jules de bien grandes responsabilités! Pas à lui de remplacer le père disparu.
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: La promesse.
Moi aussi comme Cats, j'aime la partie où Pauline ( comme la Céline d'Hugues Aufray) parle de Jules.
La fin, la chute sonne comme une gifle, effet réussi, mais comme les comm's précédents n'est pas en phase avec ce que dit le garçon.
Sinon, bon texte, je cherche en vain une quelconque relation avec du Pagnol
La fin, la chute sonne comme une gifle, effet réussi, mais comme les comm's précédents n'est pas en phase avec ce que dit le garçon.
Sinon, bon texte, je cherche en vain une quelconque relation avec du Pagnol
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: La promesse.
En fait,
"Le jeune garçon s’était juré de se tenir fort et de ne jamais pleurer pour soutenir sa fratrie face à cette perte survenue bien trop tôt. Jules avait 10 ans et portait sur les épaules le poids d’une responsabilité qu’il était déjà prêt à prendre."
La perte d'un parent, aussi maltraitant qu'il soit, reste douloureux pour un enfant. C'est la fratrie qui est face à la perte "survenue trop tôt". Du moins, c'est ce que pense Jules car finalement, on ne sait pas si ses frères et sœurs ont connu la même chose.
Et les mots à la fin montrent également qu'il y a une délivrance ressentie par Jules.
Même si tout au long de sa courte vie, il n'a su se délivrer de ce poids. Incapable de sortir de la prison de son traumatisme.
ah Céline d'Hugues Aufray, en effet ^^ Je ne l'avais pas du tout en tête, mais la chanson colle bien à ce texte !
Amanda, dans la consigne il y avait cette petite phrase :
"Vous n'êtes pas obligé de vous inspirer du style Pagnol, ni des photos. Au contraire, gardez votre propre style d'écriture."
Merci pour votre lecture et votre regard !
"Le jeune garçon s’était juré de se tenir fort et de ne jamais pleurer pour soutenir sa fratrie face à cette perte survenue bien trop tôt. Jules avait 10 ans et portait sur les épaules le poids d’une responsabilité qu’il était déjà prêt à prendre."
La perte d'un parent, aussi maltraitant qu'il soit, reste douloureux pour un enfant. C'est la fratrie qui est face à la perte "survenue trop tôt". Du moins, c'est ce que pense Jules car finalement, on ne sait pas si ses frères et sœurs ont connu la même chose.
Et les mots à la fin montrent également qu'il y a une délivrance ressentie par Jules.
Même si tout au long de sa courte vie, il n'a su se délivrer de ce poids. Incapable de sortir de la prison de son traumatisme.
ah Céline d'Hugues Aufray, en effet ^^ Je ne l'avais pas du tout en tête, mais la chanson colle bien à ce texte !
Amanda, dans la consigne il y avait cette petite phrase :
"Vous n'êtes pas obligé de vous inspirer du style Pagnol, ni des photos. Au contraire, gardez votre propre style d'écriture."
Merci pour votre lecture et votre regard !
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: La promesse.
Tu as raison July pour la petite phrase, moi je me suis concentrée sur Pagnol.
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: La promesse.
Ton explication donne un sens inédit à l'histoire : Un père reste un père, même si sa disparition peut être en partie ressentie comme une délivrance . Encore
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: La promesse.
Alors je vais faire ma prof de français: le silence aurait été presque à son comble si les oiseaux n'étaient pas venus
Tu as commencé ton texte au passé simple,un temps du passé, tu ne peux pas ainsi rebasculer avec du conditionnel présent (serait), temps du présent, il faut rester dans les temps du passé, d'où le conditionnel passé et le plus-que-parfait.
Sinon, c'est un beau texte, avec une chute percutante!
Tu as commencé ton texte au passé simple,un temps du passé, tu ne peux pas ainsi rebasculer avec du conditionnel présent (serait), temps du présent, il faut rester dans les temps du passé, d'où le conditionnel passé et le plus-que-parfait.
Sinon, c'est un beau texte, avec une chute percutante!
madeleinedeproust- Kaléïd'habitué
- Humeur : littéraire
Re: La promesse.
July, je trouve que tu as souvent de très bonnes idées et c'est le cas ici même si ton texte n'honore pas Pagnol. Mais, comme tu le soulignes justement, la consigne permettait d'écrire selon son style et tu as très bien utilisé la phrase d'incipit.
Plutôt que de laisser les uns ou les autres corriger par petites touches tes textes - je pense qu'ils méritent beaucoup mieux que ça - tu devrais - et ce n'est que mon avis - demander à quelqu'un de qualifié pour le faire de revoir avec toi ta rédaction avant de la poster.
Dans un concours de nouvelles, le lecteur te pardonnera aisément quelques fautes d'orthographe (pas de grammaire et de conjugaison, ni de syntaxe sauf si l'on considère que ce peut être une étourderie) mais il ne laissera pas passer des lon gueurs, des répétitions qui alourdissent et ne facilitent pas la lecture. Le meilleur moyen d'éviter cela est déjà de faire des phrases courtes. Et elles peuvent être sans verbe, elles n'en sont parfois que plus percutantes.
Je ne fais pas ma donneuse de leçons, je ne cherche qu'à t'aider. Encore une fois, je te redis : tu le mérites.
Plutôt que de laisser les uns ou les autres corriger par petites touches tes textes - je pense qu'ils méritent beaucoup mieux que ça - tu devrais - et ce n'est que mon avis - demander à quelqu'un de qualifié pour le faire de revoir avec toi ta rédaction avant de la poster.
Dans un concours de nouvelles, le lecteur te pardonnera aisément quelques fautes d'orthographe (pas de grammaire et de conjugaison, ni de syntaxe sauf si l'on considère que ce peut être une étourderie) mais il ne laissera pas passer des lon gueurs, des répétitions qui alourdissent et ne facilitent pas la lecture. Le meilleur moyen d'éviter cela est déjà de faire des phrases courtes. Et elles peuvent être sans verbe, elles n'en sont parfois que plus percutantes.
Je ne fais pas ma donneuse de leçons, je ne cherche qu'à t'aider. Encore une fois, je te redis : tu le mérites.
Dernière édition par Yvanne le Ven 6 Mar - 14:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La promesse.
Tiens ! Pourquoi mon encre est elle devenue bleue ? Ce n'est pas pour me distinguer. Je n'y comprends rien.
Invité- Invité
Re: La promesse.
Moi je sais Yvanne
En fait dans ton inconscient, au fin fond de toi-même tu te révèles grâce à l'encre bleue, une modo sans le savoir ( c'est pour rire, hein !)
Ton comm' est excellent
En fait dans ton inconscient, au fin fond de toi-même tu te révèles grâce à l'encre bleue, une modo sans le savoir ( c'est pour rire, hein !)
Ton comm' est excellent
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: La promesse.
Moi je sais ! c'est à cause de la peinture pour voir la résurgence du Soustre ! hihihihi !Yvanne a écrit:Tiens ! Pourquoi mon encre est elle devenue bleue ? Embarassed Ce n'est pas pour me distinguer. Je n'y comprends rien.
Cela dit je suis d'accord avec ton com, écrit en bleu. L'orthographe a son importance, mais certains n'hésitant pas à la qualifier de science des ânes, cela en relativise quand même sacrément la portée ! L'essentiel étant quand même la compréhension du texte facilité par des :
- phrases courtes
- paragraphe bien délimités et bien introduits
- ponctuation et syntaxe
Pour ton texte, July, et sur l'histoire elle même, elle est originale et ouvre une porte sur le sujet tabou de la maltraitance des enfants.
La longueur de certains paragraphes rend difficile la lecture de l'ensemble.
J'ai eu l'impression que tu voulais nous faire passer le message très fort, et que tu t'es un peu laissée envahir par tes propres phrases.
Mais je ré-appuie sur le commentaire d'Yvanne, pour moi elle résume l'essentiel.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: La promesse.
Madeleine, Yvanne, Escandélia MERCI
C'est vrai Yvanne, tu n'as pas tort. Je devrais respecter ma plume encore plus et d'autant plus pour ceux qui me lisent aussi. J'essaie de faire de mon mieux en tout cas, mais il est vrai que je n'avais jamais pensé à faire lire mon texte à quelqu'un avant de le publier.
Je prends vos conseils et explications avec beaucoup d'attention. J'essaierai pour les prochaines fois d'en tenir compte lors de mes relectures. Merci encore pour votre aide !!!
Merci à Escandélia, de m'avoir envoyé un mp pour reprendre certains points de mon texte ! merci ^^
C'est vrai Yvanne, tu n'as pas tort. Je devrais respecter ma plume encore plus et d'autant plus pour ceux qui me lisent aussi. J'essaie de faire de mon mieux en tout cas, mais il est vrai que je n'avais jamais pensé à faire lire mon texte à quelqu'un avant de le publier.
Je prends vos conseils et explications avec beaucoup d'attention. J'essaierai pour les prochaines fois d'en tenir compte lors de mes relectures. Merci encore pour votre aide !!!
Merci à Escandélia, de m'avoir envoyé un mp pour reprendre certains points de mon texte ! merci ^^
July_C- Kaléïd'habitué
- Humeur : qui vagabonde
Re: La promesse.
July : il n'est pas question ici de respect mais d'avancer parce qu'il semble que le désir de progresser t'anime. Ce qui est tout à ton honneur.
Mais puisque tu parles de respect. Je lis ici quelquefois : le "lecteur se sent respecté". Large débat. On peut aussi, dans ce cas, dire que l'auteur doit se sentir lui aussi respecté. Mais, pour moi, cela ne signifie pas grand chose. Que je sache, il n'y a jamais d'injures, de discriminations, de moqueries dirigées dans les textes postés sur ce forum. C'est cela le respect. Ce que l'on doit à chacun d'entre nous.
Pour le reste, tout est une question d'interprétation. Chacun son style, qu'il soit classique, moderne voire trash. Dans ce dernier cas, on peut y voir du mauvais goût. On peut aussi penser que c'est de l'humour. Chacun apprécie selon sa perception des choses.
Je suis contente que tu prennes de façon positive nos remarques. N'hésite pas à demander quand le besoin s'en fait sentir.
Mais puisque tu parles de respect. Je lis ici quelquefois : le "lecteur se sent respecté". Large débat. On peut aussi, dans ce cas, dire que l'auteur doit se sentir lui aussi respecté. Mais, pour moi, cela ne signifie pas grand chose. Que je sache, il n'y a jamais d'injures, de discriminations, de moqueries dirigées dans les textes postés sur ce forum. C'est cela le respect. Ce que l'on doit à chacun d'entre nous.
Pour le reste, tout est une question d'interprétation. Chacun son style, qu'il soit classique, moderne voire trash. Dans ce dernier cas, on peut y voir du mauvais goût. On peut aussi penser que c'est de l'humour. Chacun apprécie selon sa perception des choses.
Je suis contente que tu prennes de façon positive nos remarques. N'hésite pas à demander quand le besoin s'en fait sentir.
Invité- Invité
Re: La promesse.
C'est vrai que la chute est rude ! En te lisant j'étais prête à imaginer que la boîte renfermait les cendres de ce père que, jusqu'à la fin j'ai considéré, à travers les paroles de Jules, comme un père aimant et vraiment regretté.
Très originale cette idée pour d'aborder la maltraitance.
Très originale cette idée pour d'aborder la maltraitance.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: La promesse.
J'arrive bien après la bataille alors pour résumer, je suis absolument d'accord avec le premier commentaire d'Yvanne .
Ma premier pensée en lisant la première partie c'était : July va nous raconter une super histoire, le début est excellent et déception, tu as été bien moins appliquée pour la seconde partie du coup beaucoup d'erreurs, de longueurs et de pathétique. La fin qui, seule en soi, est une super chute, ne colle pas vraiment avec le début, malgré tes explications . Peut être que la chute est venu en écrivant la seconde partie?
Je crois que je t'ai déjà donné ce conseil mais je te le redonne quand même : va à l'essentiel, ne te perds pas dans de longues phrases ou bien dans des détails qui perdent le lecteur ( ex: le garçon donne la main à ses sœurs qui elles mêmes donnent la main à leurs aînés )
Un texte c'est comme un tableau, en un coup d'œil un tableau te donne de l'émotion ( ou pas) , en quelques mots un texte doit te faire ressentir de l'émotion et cette émotion doit rester intacte jusqu'à la fin. Traite ton histoire comme si c'était un tableau, la place, la fontaine, les enfants , imagine que tu les vois dans un tableau en face de toi et que ce tableau te donne de l'émotion. Décris ce que tu vois dans ton récit en allant à l'essentiel, enlevé le superflu et il restera l'émotion .
Cette émotion tu l'aś cette écriture que moi j'aime par dessus tout, celle des tripes, tu l'as mais bon dieu, enlève le superflu , dépouille toi !!!!!!!!
Ma premier pensée en lisant la première partie c'était : July va nous raconter une super histoire, le début est excellent et déception, tu as été bien moins appliquée pour la seconde partie du coup beaucoup d'erreurs, de longueurs et de pathétique. La fin qui, seule en soi, est une super chute, ne colle pas vraiment avec le début, malgré tes explications . Peut être que la chute est venu en écrivant la seconde partie?
Je crois que je t'ai déjà donné ce conseil mais je te le redonne quand même : va à l'essentiel, ne te perds pas dans de longues phrases ou bien dans des détails qui perdent le lecteur ( ex: le garçon donne la main à ses sœurs qui elles mêmes donnent la main à leurs aînés )
Un texte c'est comme un tableau, en un coup d'œil un tableau te donne de l'émotion ( ou pas) , en quelques mots un texte doit te faire ressentir de l'émotion et cette émotion doit rester intacte jusqu'à la fin. Traite ton histoire comme si c'était un tableau, la place, la fontaine, les enfants , imagine que tu les vois dans un tableau en face de toi et que ce tableau te donne de l'émotion. Décris ce que tu vois dans ton récit en allant à l'essentiel, enlevé le superflu et il restera l'émotion .
Cette émotion tu l'aś cette écriture que moi j'aime par dessus tout, celle des tripes, tu l'as mais bon dieu, enlève le superflu , dépouille toi !!!!!!!!
Admin- Admin
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