Après...

Quand on ferme les yeux
De l’autre,
Son âme libérée du corps
S’étiole comme autant d’oiseaux

Qui s’égrènent dans les nuages
Migrant vers l’inconnu,
Puis se perdent dans la vision trouble
De nos larmes gonflées.

D'abord il ne reste rien
Que cet abandon
Cette solitude opaque
Une immense peine révoltée

Alors il faut fermer les yeux,
Retrouver ces oiseaux
Comme autant d’instants légers
Des éclats de souvenirs

Se laisser guider à sourire
Par toutes ces images frêles
Que le temps risque d’altérer
Fermer les yeux, encore, pour mieux les contraster.

Un beau poème sur la disparition d'un être cher. Beaucoup de sensibilité et j'aime beaucoup

Beaucoup de sensibilité dans cette poésie
Par contre, je n'ai pas compris ceci (en gras):

Quand on ferme les yeux
De l’autre,
Son âme libérée du corps
S’étiole comme autant d’oiseaux

"l'autre" : celui qui est mort

Survivre à un deuil et continuer à croire en la vie, c'est le message que je trouve dans ton poème  qui éveille bien des résonnances en moi.

J'aime beaucoup ce passage

virgul a écrit:Retrouver ces oiseaux
Comme autant d’instants légers
Des éclats de souvenirs

Beaucoup de sensibilité et d'espoir dans ce poeme

Comme Myriel, je craque pour ce passage:

virgul a écrit:
Alors il faut fermer les yeux,
Retrouver ces oiseaux
Comme autant d’instants légers
Des éclats de souvenirs

J'aime beaucoup ce rapport à "l'autre", celui qui , hélas, a disparu

Quelques maladresses, mais beaucoup de sensibilité et une exploitation originale de l'incipit, avec la précision de l'autre.