Un joli chemin.

Ils s'étaient croisés au début d'un beau chemin.
La nature naissait ; ils sortaient du berceau.
Et dans les arbres en fleurs chantaient les oiseaux.
Leurs regards s'étaient croisés, c'était leur destin.

Ils s'étaient aimés au milieu d'un beau chemin,
Sous leur arbre, ils avaient échangé leur premier,
Tendre, ardent, passionnel, inoublié baiser,
Dont ils se souviendraient au-delà de la fin.

Ils s'étaient quittés à la fin d'un beau chemin.
Sans un bruit, elle était partie, laissant derrière
Un vieil homme et ses larmes emplies de poussière.
Il pleurait, seul, le visage enfoui dans ses mains.

Ils s'étaient rejoins tout au bout d'un beau chemin.
Heureux, enfin, il avait fini par s'éteindre.
Amoureux, ils pourraient là à jamais s'étreindre.
Tout au bout d'un chemin bordé de petits cailloux.

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Petit problème à la dernière strophe due aux petits cailloux.
Mais je n'arrive pas à les déplacer.

Chouette consigne, et très belle image, j'ai eu du mal à sélectionner une seule idée, tant elle m'inspirait. Merci beaucoup.

C'est vrai ce que tu dis, Gaïa, c'est une belle consigne, il aurait été dommage de ne pas l'exploiter. Tu as très bien réussi cet exercice et ton poème est très beau aussi. Il marque bien l'enchainement des différentes étapes de la vie, de toute une vie, bordée de petits cailloux (parfois aussi de gros rochers, mais là c'est une autre histoire. Pourtant c'est plus facile de les contourner à deux, et cela peut aussi être une belle histoire !)