L'odorat, mémoire olfactive
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Nerwen
catsoniou
Amanda.
7 participants
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L'odorat, mémoire olfactive
« Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient, d’où jaillit toute vive une âme qui revient » ( Charles Baudelaire)
Madeleines de Proust, les parfums insèrent en nous le profond de nos âmes. Ils les constituent aussi, s’y cachent et resurgissent quand on nous ne les attendons pas …
Plus prosaïquement, ce qui nous frappe le plus, à chaque retour à Bruxelles, c’est l’odeur nauséabonde des échappements de voiture, la pollution omniprésente. Une fois dedans, on s’habitue…
Ce qui nous frappe le plus quand nous arrivons dans le Sud, en Provence, c’est la pureté de l’air, le mélange subtil et naturel des herbes. Le thym, le romarin, le basilic et la sauge embaument jardin et terrasses.
Le vent amène la senteur des pins et les champs de lavande ne sont pas loin, d’ici on les devine rien qu’à la douceur qui flotte dans l’air.
La palme cependant revient aux marchés où s’entremêlent les odeurs :
Savons parfumés ( même au lait d’ânesse !) piments divers vendus en vrac, sacs en jute grand ouverts, planches de fromages où Comté et Chèvres vous chatouillent le nez.
Poulets rôtis et de cailles se disputent la place avec la paëlla, qui bouillonne sur une énorme poële noire, d'où montent les odeurs de safran, de riz, de crevettes et autres moules.
L’huile d’olive exulte : ses fruits, ses tapenades variées règnent en maîtres sur le marché.
Elle combat en vain l’odeur de cuir sauvage qui se vend en sandales, ceintures et autres sacs à main.
Plus loin, nougats et loukoums titillent les papilles,un brin d'exotisme, à côté de la plus délicieuse, celle du bon pain frais !
Les étals des poissonniers exhalent des flagrances de diverses fraîcheurs.
Le melon, Roi des fruits supplante tous les autres.
Et puis, comme tout le monde, nous finirons les courses dans un bistrot, sur une terrasse, attirés par l’odeur d’un petit café serré ou, soyons francs, une anisette bien fraîche !
Madeleines de Proust, les parfums insèrent en nous le profond de nos âmes. Ils les constituent aussi, s’y cachent et resurgissent quand on nous ne les attendons pas …
Plus prosaïquement, ce qui nous frappe le plus, à chaque retour à Bruxelles, c’est l’odeur nauséabonde des échappements de voiture, la pollution omniprésente. Une fois dedans, on s’habitue…
Ce qui nous frappe le plus quand nous arrivons dans le Sud, en Provence, c’est la pureté de l’air, le mélange subtil et naturel des herbes. Le thym, le romarin, le basilic et la sauge embaument jardin et terrasses.
Le vent amène la senteur des pins et les champs de lavande ne sont pas loin, d’ici on les devine rien qu’à la douceur qui flotte dans l’air.
La palme cependant revient aux marchés où s’entremêlent les odeurs :
Savons parfumés ( même au lait d’ânesse !) piments divers vendus en vrac, sacs en jute grand ouverts, planches de fromages où Comté et Chèvres vous chatouillent le nez.
Poulets rôtis et de cailles se disputent la place avec la paëlla, qui bouillonne sur une énorme poële noire, d'où montent les odeurs de safran, de riz, de crevettes et autres moules.
L’huile d’olive exulte : ses fruits, ses tapenades variées règnent en maîtres sur le marché.
Elle combat en vain l’odeur de cuir sauvage qui se vend en sandales, ceintures et autres sacs à main.
Plus loin, nougats et loukoums titillent les papilles,un brin d'exotisme, à côté de la plus délicieuse, celle du bon pain frais !
Les étals des poissonniers exhalent des flagrances de diverses fraîcheurs.
Le melon, Roi des fruits supplante tous les autres.
Et puis, comme tout le monde, nous finirons les courses dans un bistrot, sur une terrasse, attirés par l’odeur d’un petit café serré ou, soyons francs, une anisette bien fraîche !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: L'odorat, mémoire olfactive
Ah ! La Provence ...
J'en conserve une souvenir ému : il y a quelques années, une location estivale nous amenait à La Palud - sur - Verdon . A quelques encablures, il y avait les marchés. Je me souviens plus particulièrement de celui de Riez .
Nous avions également adoré les champs de lavande ...
J'en conserve une souvenir ému : il y a quelques années, une location estivale nous amenait à La Palud - sur - Verdon . A quelques encablures, il y avait les marchés. Je me souviens plus particulièrement de celui de Riez .
Nous avions également adoré les champs de lavande ...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: L'odorat, mémoire olfactive
Tous les parfums du Midi par une amoureuse de cette belle région...
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: L'odorat, mémoire olfactive
Toute l'atmosphère des marchés de Provence où il fait si bon flâner : on a envie d'y être!
Bruyère- Kaléïd'habitué
- Humeur : apaisée
Re: L'odorat, mémoire olfactive
il n'est pas si simple à décliner, ce sens là, et tu t'en sors divinement bien, manda. bien sur, la Provence offre à profusions ses riches senteurs, mais tu les as bien mises en valeur
Pati- Kaléïd'habitué
- Humeur : mouvante
Re: L'odorat, mémoire olfactive
Ton texte me transporte quelques années en arrière Amanda. Quand nous allions en vacances à St André les Alpes. Une maisonnette entourée de champs de lavande. Le petit train des Pignes et le fabuleux marché aux fleurs de Nice dont je garde un meilleur souvenir que la trop renommée promenade des Anglais.
Ça nous aurait manqué si tu n'avais pas apporté ici les parfums de ta garrigue. Merci.
Ça nous aurait manqué si tu n'avais pas apporté ici les parfums de ta garrigue. Merci.
Invité- Invité
Re: L'odorat, mémoire olfactive
On sent à travers tes mots comme tu l'aimes cette Provence
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: L'odorat, mémoire olfactive
Amanda, j'aime beaucoup tes textes. Ici tu décris parfaitement et joliment tous les parfums du midi qui nous donnent l'envie irrésistible d'y retourner.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
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