A : Ne plus revenir à Saint Kilda
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plumentete
Admin
Escandélia
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A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Je pars le cœur en vrac.
Est-ce les larmes de mon grand-père devant la porte close de notre enclos ? Les cris de bête qu’on abat, poussés par ces vieilles femmes qu’on a dû bousculer sur le chemin, comme on envoie à l’abattoir les bœufs, à l’échafaud les condamnés ?
« Laissez-nous là, mourir en paix » clamaient en cœur tous ces vieillards désespérés.
C’était à nous fendre le cœur, plus d’un faillit renoncer. Il nous fallut penser très fort à Mary morte cet hiver après beaucoup des nôtres, emportés par les épidémies. Nous ne pouvions pas laisser s’éteindre à leur tour, ces peu de vie qu’il nous restait.
Avec les 36 survivants de l’ile, je pars.
Tant de mes amis sont morts depuis ces dernières saisons. De faim. De froid. De maladie. Quand notre terre ne nous nourrissait plus.
Brulée par le vent, la fiente et les cadavres des oiseaux que nous avons dû tuer pour subsister. Plus de récoltes, plus de bras forts pour quérir notre nourriture et escalader les falaises frappées par les vents.
Nos moutons devaient lutter sans cesse conte cette adversité.. Certains partent avec nous, vers des pâturages plus verts, des sols hospitaliers. Quelques-uns retrouveront leur terre de Soay. Les plus robustes leur liberté.
Depuis longtemps, la dernière vache est morte. Bien trop salés l'herbe des pré l’'a à son tour, empoisonnée.
Plus rien ne vit sur ces terre brûlées. Nous partons la mort dans l’âme, mais nous n’en pouvons plus de tant de misère tant de malheur. Voir l’un après l’autre mourir enfants, parents, vieillards. Se retrouver seul et se cacher pour rendre à la nature un dernier soupir avant de laisser en pâture notre corps aux balbuzards, sans personne pour nous dire adieu, une dernière fois nous accompagner. Ça, personne ne le voulait.
Depuis que la décision est prise, j’ai flâné souvent le long des côtes, inspectant chaque arche. Scrutant chaque faille de ces collines verdoyantes, pourtant. Explorant chacun des cleits. J’ai fureté dans chaque recoin, m’imprégnant des lueurs d’un passé millénaire. J’ai sondé chaque puits, espérant enfin rencontrer une fée.
J’ai observé chaque coucher de soleil. Longuement. J’ai réchauffé mon corps à ses rayons après avoir plongé dans les eaux claires de la baie, au large de Hirta, en attendant le retour de papa parti dénicher les derniers oiseaux.
Longtemps, j’ai plongé mes doigts dans la toison de Kilkény, l’agneau le plus jeune de notre modeste troupeau. Je savais que demain il me faudrait le quitter, l’abandonner et espérer pour lui un sort meilleur que celui qui m’attendait.
Quand vers moi, il a tendu son regard implorant, j’ai su qu’il comprenait. Lentement, j’ai défait la corde de son attache. Voyant qu’il refusait de partir, tout doucement je l’ai poussé vers la porte, les yeux embrumés. Je n’ai pas supporté ce dernier bêlement qu’il m’adressait, comme une supplique avant de s’en aller.
Et puis je suis sortie de l’étable, j’ai prolongé mon regard sur nos champs en friche que personne n’avait cultivé. La folle avoine les recouvrait.
Devant la porte de notre école, j'ai déversé ce trop plein de larmes. Puis j'ai rejoins maman et mes sœurs pour les derniers préparatifs.
Ouvrir la bible sur la page de l’exode. Répandre les grains d’avoine sur le plancher. Respirer une dernière fois l’odeur si particulière de chaque pierre, chaque rocher. Éteindre les dernières braises dans la cheminé. Entendre une dernière fois le vent mugir sur la falaise de Stac An Armin comme un écho à nos sanglots. Enfin, tourner la clef. Refermer à jamais tous nos livres et 4000 ans de notre histoire, sur une page déchirée. Tous ces gestes mécaniques chacun de nous, la mort dans l’âme, a dû les accomplir en pensant que c'était les derniers.
Un grand soleil éclaire la colline. Le matin rougeoyant nous dit adieu dans un dernier souffle léger du vent. La tempête de cette folle nuit s’est calmée. La mer est apaisée comme quelqu’un qui aurait trop pleuré.
Nous nous sommes longuement étreints avant de monter sur le pont et de franchir l’embarcadère. Maintenant que s’éloignent les côtes si chères à notre enfance, nos larmes n’en peuvent plus de couler.
Tout à l’heure, quand nous arriverons à Morwen, nous savons que nous devrons nous séparer. L’inquiétude progressivement nous gagne, comment allons-nous être regardés ? Évalués ? Soupesés ? Considérés ? Quelle aventure attend chacun de nous ? Allons-nous pouvoir rester ensemble, enfants parents et grands- parents ? Il me semble que rien ne me rendra ma joie de vivre.
Je pars, je fuie cette ile maudite, et pourtant mon seul désir est de n’en point partir. Je sais déjà que je ne m'en remettrai pas.
Est-ce les larmes de mon grand-père devant la porte close de notre enclos ? Les cris de bête qu’on abat, poussés par ces vieilles femmes qu’on a dû bousculer sur le chemin, comme on envoie à l’abattoir les bœufs, à l’échafaud les condamnés ?
« Laissez-nous là, mourir en paix » clamaient en cœur tous ces vieillards désespérés.
C’était à nous fendre le cœur, plus d’un faillit renoncer. Il nous fallut penser très fort à Mary morte cet hiver après beaucoup des nôtres, emportés par les épidémies. Nous ne pouvions pas laisser s’éteindre à leur tour, ces peu de vie qu’il nous restait.
Avec les 36 survivants de l’ile, je pars.
Tant de mes amis sont morts depuis ces dernières saisons. De faim. De froid. De maladie. Quand notre terre ne nous nourrissait plus.
Brulée par le vent, la fiente et les cadavres des oiseaux que nous avons dû tuer pour subsister. Plus de récoltes, plus de bras forts pour quérir notre nourriture et escalader les falaises frappées par les vents.
Nos moutons devaient lutter sans cesse conte cette adversité.. Certains partent avec nous, vers des pâturages plus verts, des sols hospitaliers. Quelques-uns retrouveront leur terre de Soay. Les plus robustes leur liberté.
Depuis longtemps, la dernière vache est morte. Bien trop salés l'herbe des pré l’'a à son tour, empoisonnée.
Plus rien ne vit sur ces terre brûlées. Nous partons la mort dans l’âme, mais nous n’en pouvons plus de tant de misère tant de malheur. Voir l’un après l’autre mourir enfants, parents, vieillards. Se retrouver seul et se cacher pour rendre à la nature un dernier soupir avant de laisser en pâture notre corps aux balbuzards, sans personne pour nous dire adieu, une dernière fois nous accompagner. Ça, personne ne le voulait.
Depuis que la décision est prise, j’ai flâné souvent le long des côtes, inspectant chaque arche. Scrutant chaque faille de ces collines verdoyantes, pourtant. Explorant chacun des cleits. J’ai fureté dans chaque recoin, m’imprégnant des lueurs d’un passé millénaire. J’ai sondé chaque puits, espérant enfin rencontrer une fée.
J’ai observé chaque coucher de soleil. Longuement. J’ai réchauffé mon corps à ses rayons après avoir plongé dans les eaux claires de la baie, au large de Hirta, en attendant le retour de papa parti dénicher les derniers oiseaux.
Longtemps, j’ai plongé mes doigts dans la toison de Kilkény, l’agneau le plus jeune de notre modeste troupeau. Je savais que demain il me faudrait le quitter, l’abandonner et espérer pour lui un sort meilleur que celui qui m’attendait.
Quand vers moi, il a tendu son regard implorant, j’ai su qu’il comprenait. Lentement, j’ai défait la corde de son attache. Voyant qu’il refusait de partir, tout doucement je l’ai poussé vers la porte, les yeux embrumés. Je n’ai pas supporté ce dernier bêlement qu’il m’adressait, comme une supplique avant de s’en aller.
Et puis je suis sortie de l’étable, j’ai prolongé mon regard sur nos champs en friche que personne n’avait cultivé. La folle avoine les recouvrait.
Devant la porte de notre école, j'ai déversé ce trop plein de larmes. Puis j'ai rejoins maman et mes sœurs pour les derniers préparatifs.
Ouvrir la bible sur la page de l’exode. Répandre les grains d’avoine sur le plancher. Respirer une dernière fois l’odeur si particulière de chaque pierre, chaque rocher. Éteindre les dernières braises dans la cheminé. Entendre une dernière fois le vent mugir sur la falaise de Stac An Armin comme un écho à nos sanglots. Enfin, tourner la clef. Refermer à jamais tous nos livres et 4000 ans de notre histoire, sur une page déchirée. Tous ces gestes mécaniques chacun de nous, la mort dans l’âme, a dû les accomplir en pensant que c'était les derniers.
Un grand soleil éclaire la colline. Le matin rougeoyant nous dit adieu dans un dernier souffle léger du vent. La tempête de cette folle nuit s’est calmée. La mer est apaisée comme quelqu’un qui aurait trop pleuré.
Nous nous sommes longuement étreints avant de monter sur le pont et de franchir l’embarcadère. Maintenant que s’éloignent les côtes si chères à notre enfance, nos larmes n’en peuvent plus de couler.
Tout à l’heure, quand nous arriverons à Morwen, nous savons que nous devrons nous séparer. L’inquiétude progressivement nous gagne, comment allons-nous être regardés ? Évalués ? Soupesés ? Considérés ? Quelle aventure attend chacun de nous ? Allons-nous pouvoir rester ensemble, enfants parents et grands- parents ? Il me semble que rien ne me rendra ma joie de vivre.
Je pars, je fuie cette ile maudite, et pourtant mon seul désir est de n’en point partir. Je sais déjà que je ne m'en remettrai pas.
Dernière édition par Escandélia le Jeu 10 Sep - 17:35, édité 1 fois (Raison : tenu compte de la remarque d'Admin , modifié la phrase "un beau soleil...")
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Encore un très très beau récit. Décidément, cette consigne vous a tous beaucoup inspirés.
J'ai noté quelques longueurs de phrases difficiles à lire d'une traite à cause de la ponctuation me semble-t-il. Je donne toujours le conseil de se relire à haute voix car cela permet justement de voir si le souffle s'adapte bien au texte. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'il manque quelques ponctuations.
Et pour aller au fond des choses, pour ne pas que tu prennes la grosses tête à cause du coup de cœur de la semaine dernière (je plaisante bien sur!!!!!!!!) voici une répétition ici:
Un grand soleil éclaire la colline. Le matin rougeoyant d’un beau soleil levant nous dit adieu
À part ces broutilles, je suis fan de ta plume, comme dab
J'ai noté quelques longueurs de phrases difficiles à lire d'une traite à cause de la ponctuation me semble-t-il. Je donne toujours le conseil de se relire à haute voix car cela permet justement de voir si le souffle s'adapte bien au texte. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'il manque quelques ponctuations.
Et pour aller au fond des choses, pour ne pas que tu prennes la grosses tête à cause du coup de cœur de la semaine dernière (je plaisante bien sur!!!!!!!!) voici une répétition ici:
Un grand soleil éclaire la colline. Le matin rougeoyant d’un beau soleil levant nous dit adieu
À part ces broutilles, je suis fan de ta plume, comme dab
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Un texte qui me plait bien mais outre les points soulevés par l'oeil vigilant de notre Admin préféré, je me demande juste, si un enfant peut vraiment voir les choses ainsi, j'ai plutôt le sentiment que ce sont des impressions d'adultes que tu prêtes à un enfant qui ne s'exprime pas ainsi me semble-t-il... cela n'enlève rien à la beauté de ton écrit, simplement de mon point de vue, c'est un discours d'adulte et non pas d'enfant
plumentete- Kaléïd'habitué
- Humeur : heureuse attentive
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Plumentête: je me suis aussi posée la question par rapport au ton et au vocabulaire du récit. Mais rien dans le texte ne nous dit que c'est un enfant, ou un jeune enfant. On le suppose car elle parle du grand-père, puis du père, mais la narratrice peut avoir 16, 18, ou 20 ans et à cette époque, on avait une maturité bien plus grande.
Contrairement au texte de Silhène (je crois que c'est silhène, à vérifier) par ex ou elle commence avec un ton enfantin et finit avec un ton plus adulte, ici, il n'y a pas de décalage. On peut donc supposer que c'est une ado qui parle ou une jeune adulte.
Qu'en penses-tu? Et toi Delia? Pensais-tu à un âge en particulier lorsque tu a écris le texte?
Contrairement au texte de Silhène (je crois que c'est silhène, à vérifier) par ex ou elle commence avec un ton enfantin et finit avec un ton plus adulte, ici, il n'y a pas de décalage. On peut donc supposer que c'est une ado qui parle ou une jeune adulte.
Qu'en penses-tu? Et toi Delia? Pensais-tu à un âge en particulier lorsque tu a écris le texte?
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
En effet tu as tout à fait raison Admin, rien ne dit vraiment qu'il s'agit d'un enfant, si ce n'est cependant quelques unes de ces activités, plus proches d'un enfant que d'un adulte, peut-être un ado. En tout cas même si le texte est agréable à lire, il me parait plus proche de l'adulte que de l'enfant et du coup quelque chose ne fonctionne pas complètement avec cette image du grand-père (à priori pour avoir son grand père, la narratrice ne doit pas être bien âgée même si elle peut être jeune adulte), en fait je crois que cette introduction du grand-père et donc potentiellement d'un narrateur enfant, oblige à trop réfléchir ensuite et ne me permet pas de savourer pleinement les belles images du texte....
plumentete- Kaléïd'habitué
- Humeur : heureuse attentive
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Bon, du coup j'ai relu le texte encore une fois. C'est vrai qu'elle parle d'école à un moment donné, on suppose donc qu'elle a moins de 15 ans.
J'ai été emportée par le texte et j'avoue que du coup, ça ne m'a pas gênée.
J'ai été emportée par le texte et j'avoue que du coup, ça ne m'a pas gênée.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Admin, j'ai modifié la phrase avec la répétition. Pour les phrase trop longues, je n'ai pas vraiment su les reformuler, à part une. Ton conseil éclairé je m’efforce pourtant de l'appliquer (j'ai relu 3 fois à haute voix, j'ai modifié autant de fois) mais il en reste encore.
Plume, au sujet de ta remarque sur l'âge de la jeune fille, j'ai choisi quelqu'un de treize quatorze ans, assez mature pour comprendre le drame qui se jouait.
Parmi les populations rurales qui vivaient à cette époque , les enfants étaient mis à contribution très tôt. Ils n'ont pas eu l'enfance plus préservée des générations des années 60. Si je me réfère ne serait ce qu'à ma propre enfance, (et à plus forte raison à celle de mes parents qui correspond aux années trente) il y avait bien plus de corvées et de travaux des champs que de jeux et d'insouciance.Mon père allait à l'école l'hiver, les autres mois de l'année, il travaillait à la ferme, à 12 ans il passait son certificat d'étude, après il n'est plus allé à l'école. Ma mère, plus jeune, a quitté l'école à 14 ans pour se consacrer à l'apprentissage des travaux ménagers, c'était le lot de tous les enfants de pauvre. Et nous, ma soeur et moi, à 12 ans, il y a longtemps que nous avions appris les premiers rudiments de la vie.
Plume, au sujet de ta remarque sur l'âge de la jeune fille, j'ai choisi quelqu'un de treize quatorze ans, assez mature pour comprendre le drame qui se jouait.
Parmi les populations rurales qui vivaient à cette époque , les enfants étaient mis à contribution très tôt. Ils n'ont pas eu l'enfance plus préservée des générations des années 60. Si je me réfère ne serait ce qu'à ma propre enfance, (et à plus forte raison à celle de mes parents qui correspond aux années trente) il y avait bien plus de corvées et de travaux des champs que de jeux et d'insouciance.Mon père allait à l'école l'hiver, les autres mois de l'année, il travaillait à la ferme, à 12 ans il passait son certificat d'étude, après il n'est plus allé à l'école. Ma mère, plus jeune, a quitté l'école à 14 ans pour se consacrer à l'apprentissage des travaux ménagers, c'était le lot de tous les enfants de pauvre. Et nous, ma soeur et moi, à 12 ans, il y a longtemps que nous avions appris les premiers rudiments de la vie.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Ce qui m'interpelle dans ce récit, c'est la minutie de la description qui m'amène à poser une question à Délia : dans une vie antérieure, as-tu vécu à Saint -Kilda ?
Sinon, je ne peux que devant ce sujet mené avec beaucoup de sensibilité . Encore
Sinon, je ne peux que devant ce sujet mené avec beaucoup de sensibilité . Encore
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
c'est le cas, je crois que j'étais le monstre du Lock Ness !Cats a écrit: dans une vie antérieure, as-tu vécu à Saint -Kilda ?
3 jours de lecture seulement avant d'écrire !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Ton texte est très détaillé, un brin larmoyant quand même. Mais le sujet et surtout incipit et excipit exigés s'y prêtent. On voit que tu t'es beaucoup renseignée. Et tu as su te servir de ta "récolte" a bon escient en y ajoutant ta sensibilité qui ne se dément pas ici.
Dis-moi, ton agneau est-il le fils de Sneaky ?
Dis-moi, ton agneau est-il le fils de Sneaky ?
Invité- Invité
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
c'est possible !Yvanne a écrit:Dis-moi, ton agneau est-il le fils de Sneaky ?
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Un très beau texte tout en sensibilité.
J'ai ressenti la même chose que Plume concernant le narrateur que je trouve très mature par rapport à l'âge que tu as choisi. Mais cela ne change pas toute les qualités de ton texte
J'ai ressenti la même chose que Plume concernant le narrateur que je trouve très mature par rapport à l'âge que tu as choisi. Mais cela ne change pas toute les qualités de ton texte
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
Un très beau texte, plein d'une émotion communicative. Un moment rare de lecture
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A : Ne plus revenir à Saint Kilda
C'est le premier texte que je lis sur cette consigne et je suis conquise d'emblée !
Bravo !
et pour ce qui est de l'âge, d'emblée oui j'y ai vu une ado aux sentiments ambigus qui correspondent bien à cet âge là.
Bravo !
et pour ce qui est de l'âge, d'emblée oui j'y ai vu une ado aux sentiments ambigus qui correspondent bien à cet âge là.
SO-leille- Kaléïd'habitué
- Humeur : Joyeuse
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