Quelques impressions....
4 participants
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Quelques impressions....
Je gardais un mauvais souvenir d'un marathon précédent où un texte m'avait heurté. Je me suis donc dit qu'il valait mieux que je m'abstienne, ce que je fis jusqu'à celui-ci.
Il était pour moi hors de question de ne partir de rien d'abord, parce que je ne sais pas bien faire et que je n'ai pas l'écriture facile et deuxièmement car je préfère éviter les surgissements d'insconcient qui feraient peser mes états d'âme sur des lecteurs qui ne sont pas nécessairement demandeurs . Je suis donc parti d'un sujet préexistant sur lequel je n'avais pas écrit bien qu'ayant fait un gros travail de documentation à l'époque où je faisais de la généalogie. J'ai eu envie d'écrire sur cette guerre de 14 dont je me rendais compte intuitivement qu'elle avait marqué notre famille, celle de ma femme et la mienne. D'où ces trois moments/personnages dont j'ai parlé.
Le plaisir de la généalogie, ce ne sont pes les dates mais l'épaisseur que l'on peut mettre autour des personnes qui nous ont précédé. Cela se fait en utilisant ce que d'autres ont fait avant nous et que l'on augmente par nos recherhes propres. Cette dimension là est passionante et... inépuisable. De ce point de vue le marathon m'a permis une prise de conscience de l'atrocité de la guerre de 14.
En lisant les autres contributions plusieurs aspects m'ont frappé. D'abord le plaisir qu'il y a à suivre quelqu'un en train de faire son marathon. J'ai d'abord fait des découvertes assez basiques sur les difficultés de santé de certains des marathoniens. De ce point de vue, j'ai fait davantage connaissance du réel de l'un ou de l'autre. J'ai aimé la délicatesse de certains partages qui, sans donner à voir, constituaient une ouverture vers nous, les lecteurs, sans pour autant trop "plomber" l'ambiance.
Sur la dimension psychologique des partages des marathoniens, je dois à la vérité de dire que je suis assez peu empathique aux souffrances des uns et des autres dans ce cadre là. Les souffrances psychologiques qui sont le réel de bien des gens ne se traitent pas dans un marathon d'écriture. Une psychothérapie est un travail sur soi qui prend du temps, est parfois souffrant et difficile dans la longueur et qui - toujours vu de mon point de vue - ne supporte pas l'amateurisme. Ce n'est pas ici le lieu. Donc je récuse le "marathon déversoir", ce qui me semble avoir été globalement évité, cette fois-ci.
Il y a donc un équilibre à trouver entre l'écriture en continu - exercice intéressant - et l'épanchement personnel. Comme je suis fort méfiant sur les dérapages possibles, je ne suis pas parti de rien, je conviens que de ce point de vue, je suis moins rentré dans l'exercice que d'autres...
May be next time...
Il était pour moi hors de question de ne partir de rien d'abord, parce que je ne sais pas bien faire et que je n'ai pas l'écriture facile et deuxièmement car je préfère éviter les surgissements d'insconcient qui feraient peser mes états d'âme sur des lecteurs qui ne sont pas nécessairement demandeurs . Je suis donc parti d'un sujet préexistant sur lequel je n'avais pas écrit bien qu'ayant fait un gros travail de documentation à l'époque où je faisais de la généalogie. J'ai eu envie d'écrire sur cette guerre de 14 dont je me rendais compte intuitivement qu'elle avait marqué notre famille, celle de ma femme et la mienne. D'où ces trois moments/personnages dont j'ai parlé.
Le plaisir de la généalogie, ce ne sont pes les dates mais l'épaisseur que l'on peut mettre autour des personnes qui nous ont précédé. Cela se fait en utilisant ce que d'autres ont fait avant nous et que l'on augmente par nos recherhes propres. Cette dimension là est passionante et... inépuisable. De ce point de vue le marathon m'a permis une prise de conscience de l'atrocité de la guerre de 14.
En lisant les autres contributions plusieurs aspects m'ont frappé. D'abord le plaisir qu'il y a à suivre quelqu'un en train de faire son marathon. J'ai d'abord fait des découvertes assez basiques sur les difficultés de santé de certains des marathoniens. De ce point de vue, j'ai fait davantage connaissance du réel de l'un ou de l'autre. J'ai aimé la délicatesse de certains partages qui, sans donner à voir, constituaient une ouverture vers nous, les lecteurs, sans pour autant trop "plomber" l'ambiance.
Sur la dimension psychologique des partages des marathoniens, je dois à la vérité de dire que je suis assez peu empathique aux souffrances des uns et des autres dans ce cadre là. Les souffrances psychologiques qui sont le réel de bien des gens ne se traitent pas dans un marathon d'écriture. Une psychothérapie est un travail sur soi qui prend du temps, est parfois souffrant et difficile dans la longueur et qui - toujours vu de mon point de vue - ne supporte pas l'amateurisme. Ce n'est pas ici le lieu. Donc je récuse le "marathon déversoir", ce qui me semble avoir été globalement évité, cette fois-ci.
Il y a donc un équilibre à trouver entre l'écriture en continu - exercice intéressant - et l'épanchement personnel. Comme je suis fort méfiant sur les dérapages possibles, je ne suis pas parti de rien, je conviens que de ce point de vue, je suis moins rentré dans l'exercice que d'autres...
May be next time...
Kz- Kaléïd'habitué
- Humeur : bonne
Re: Quelques impressions....
J'ai cru, tout d'abord, que tu allais nous parler de tes recherches généalogiques, sujet passionnant sur lequel je me suis penchée il y a quelques années.
Invité- Invité
Re: Quelques impressions....
La généalogie, je m'y suis pas mal intéressée aussi il y a quelques années, ce qui me permet d'avoir un bel arbre généalogique.
Pour ce qui est du marathon, je me souviens évidemment de celui dont tu parles, qui avait pas mal divisé les protagonistes, inutile donc de revenir là-dessus, la page est tournée.
Ensuite, chacun aborde le marathon différemment, et je crois que le temps qu'on lui consacre influence fortement notre façon d'écrire. En effet, écrire 3 heures d'affilées a très peu à voir avec l'écriture sur une période beaucoup plus longue (je dirai au delà de 5 heures, en tout cas en ce qui me concerne) L'écriture devient alors automatique et beaucoup d'entre nous participons au marathon pour justement vivre cet expérience là. Et c'est parce que les espaces sont éphémères et que seuls les participants ont accès aux textes, que l'on peut se laisser aller à ce genre d'écriture. C'est d'ailleurs, au départ, en ce sens qu'Alainx a créé cet espace, c'était vraiment pour expérimenter l'écriture automatique.
Ceci étant dit, chacun vit une expérience d'écriture unique en faisant le marathon, l'important étant de ne pas juger, ni mettre les gens dans des cases, et rien n'empêche d'arrêter la lecture d'un marathon si on a l'impression d'entrer dans du voyeurisme ou si on est dérangé par ce qui est écrit.
Néammoins, je trouve courageux de ta part de donner ton point de vue, qui diffère de la majorité des marathoniens, cela mérite mon respect.
Pour ce qui est du marathon, je me souviens évidemment de celui dont tu parles, qui avait pas mal divisé les protagonistes, inutile donc de revenir là-dessus, la page est tournée.
Ensuite, chacun aborde le marathon différemment, et je crois que le temps qu'on lui consacre influence fortement notre façon d'écrire. En effet, écrire 3 heures d'affilées a très peu à voir avec l'écriture sur une période beaucoup plus longue (je dirai au delà de 5 heures, en tout cas en ce qui me concerne) L'écriture devient alors automatique et beaucoup d'entre nous participons au marathon pour justement vivre cet expérience là. Et c'est parce que les espaces sont éphémères et que seuls les participants ont accès aux textes, que l'on peut se laisser aller à ce genre d'écriture. C'est d'ailleurs, au départ, en ce sens qu'Alainx a créé cet espace, c'était vraiment pour expérimenter l'écriture automatique.
Ceci étant dit, chacun vit une expérience d'écriture unique en faisant le marathon, l'important étant de ne pas juger, ni mettre les gens dans des cases, et rien n'empêche d'arrêter la lecture d'un marathon si on a l'impression d'entrer dans du voyeurisme ou si on est dérangé par ce qui est écrit.
Néammoins, je trouve courageux de ta part de donner ton point de vue, qui diffère de la majorité des marathoniens, cela mérite mon respect.
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Quelques impressions....
Je trouve très intéressant ton commentaire de l'exercice "marathon".
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: Quelques impressions....
Merci kz de nous livrer ta façon d'appréhender le marathon et ce que tu en penses, ton ressenti d'homme !
SO-leille- Kaléïd'habitué
- Humeur : Joyeuse
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