A - Infinie solitude

Lancinant sentiment  qu'enclenche cette musique … Où étais-je donc ? Loin de toute préoccupation matérielle.  Qu'allais-je chercher au plus profond de cette steppe si éloignée des paysages que je connais. La mort est-elle au bout de cette quête ?

Non ! Il n'y a que le rêve d'une infinie solitude, là où s'évadent les souvenirs. Qu'ai-je fait du temps qui m'a été donné ? Le vent m'a transporté ici et là, limitant  mon action à me laisser porter sans subir trop de dégâts, ni modifier le cours des choses.

Enfin, la musique s'apaise et je renoue avec le quotidien, Ouf, j'ai eu peur d'une fin dans la solitude, oublié de tous, comme si aucune trace de mon passage sur cette terre subsistait.

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Exercice difficile éloigné de la pratique habituelle de l'écriture comme dans l'insomnie quand on puise dans son imagination les éléments aptes à amener  le sommeil qui se dérobe. Sans doute, faudrait-il démarrer avec une idée précise ?  Mais serait-ce là de l'écriture automatique ? J'ai davantage été porté par le paysage qui défilait que par la musique elle-même qui, l'avouerai-je ? m'a laissé de marbre, froid comme le sont les quelques lignes écrites sous son influence …