A. Sans scrupules
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Sherkane
Amanda.
AlainX
Myrte
8 participants
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A. Sans scrupules
Ils ont fait ce qu’ils pensaient juste et j’ai fait ce que je pensais juste.
Georges a répété la phrase pour la dixième fois à la voisine qui marche comme un automate, le regard perdu et vide. Elle ne parle plus depuis ce jour maudit où Georges a appelé Ted pour venir à son secours.
Oui, je comprends Georges, tu es enfermé chez toi et si tu ne trouve pas rapidement une solution pour sortir et aller à ton rendez-vous, tu risques de perdre un bon job.
Quelle tête de linotte cette Déborah ! Partir avec sa clé et la mienne et surtout verrouiller la porte alors que je suis encore au lit ! Elle va me le payer cher ! En plus elle ne répond pas au téléphone bien sur ! Il n’y a que toi qui répondes quand on t’appelle. S’il te plait, Ted, trouve une solution pour me sortir de là !
C’est bon, Georges, j’arrive !
Oh, merci, tu es vraiment un ami.
Georges trépigne. Il doit absolument se rendre à un entretien d’embauche.
Bon, d’accord, il a un peu gonflé son CV et falsifié ses diplômes, mais dans la vie, il faut oser maquiller la vérité pour arriver à ses fins.
Son téléphone sonne. C’est Ted.
Je suis dans ton immeuble, Georges, j’ai sonné chez ta voisine de pallier qui m’a ouvert et je me suis mis à la fenêtre.
Georges apparait à sa fenêtre.
Et tu comptes faire comment pour me sortir de là?
La voisine propose que tu escalades la façade jusque chez elle. Il n’y a pas d’autre solution.
- Mais tu as perdu la tête mon pauvre ami ! J’ai le vertige !
Allez, courage, Georges, montre que tu es un homme que diable !
Non, pas question, j’ai trop peur de tomber !
La voisine se penche à son tour.
Monsieur, j’ai une corde. Est-ce que si vous la nouez autour de votre taille et la fixez à quelque chose de très solide à l’intérieur cela vous rassurera ?
Non, j’ai le vertige !
Ted s’impatiente.
Ecoute, Georges, j’arrive avec la corde, je t’aiderai à l’attacher et je t’assurerai, ça te va ?
Mouai …
Ted s’exécute. Avec agilité, il franchit l’espace entre les deux appartements en s’agrippant aux piliers de la façade.
Georges n’est pas à l’aise dans son corps. Il a pris du poids ces derniers temps. Malgré la corde solidement arrimée au pied de la grosse armoire comtoise, il n’est pas très vaillant. Il sert très fort, à se faire blanchir la jointures des phalanges, la corde enroulée à sa taille. Il transpire tant qu’une goutte de sueur perle au bout de son nez.
Ne regarde surtout pas en bas, reste face au mur.
Georges obéit aux conseils de son ami qui l’assure en le tenant dans ses bras. Il n’a pas de corde à la taille lui. Quel courage ! S’il tombe, il dévalera les 10 étages !
Les voici arrivés au deuxième pilier, juste avant la voisine qui les encourage pour masquer son inquiétude.
Il ne reste plus qu’à enjamber le bord de la fenêtre. Georges soulève péniblement son pied droit qui, soudain, glisse sur la margelle, déséquilibrant Ted. Tant bien que mal, son ami tente de s’accrocher à lui, risquant de l’entraîner dans sa chute, mais, d’un coup de rein, Georges s’en débarrasse et l’envoie dans le vide.
La voisine horrifiée ne s’est jamais remise de ce terrible drame.
Georges n’a jamais pu se rendre à son rendez-vous.
Déborah l’a quitté.
Parfois, le dimanche, il se sent un peu seul.
Il lui arrive d’aller rendre une petite visite à la voisine, dans la maison psychiatrique où ses enfants l’ont faite interner afin de la mettre sous curatelle et de s’occuper de son magot.
Ils se promènent alors dans les allées du parc.
La voisine se tait. Elle avance comme un automate, le regard perdu et vide.
Georges répète en boucle - Tes enfants ont fait ce qu’ils pensaient juste et j’ai fait ce que je pensais juste.
Georges a répété la phrase pour la dixième fois à la voisine qui marche comme un automate, le regard perdu et vide. Elle ne parle plus depuis ce jour maudit où Georges a appelé Ted pour venir à son secours.
Oui, je comprends Georges, tu es enfermé chez toi et si tu ne trouve pas rapidement une solution pour sortir et aller à ton rendez-vous, tu risques de perdre un bon job.
Quelle tête de linotte cette Déborah ! Partir avec sa clé et la mienne et surtout verrouiller la porte alors que je suis encore au lit ! Elle va me le payer cher ! En plus elle ne répond pas au téléphone bien sur ! Il n’y a que toi qui répondes quand on t’appelle. S’il te plait, Ted, trouve une solution pour me sortir de là !
C’est bon, Georges, j’arrive !
Oh, merci, tu es vraiment un ami.
Georges trépigne. Il doit absolument se rendre à un entretien d’embauche.
Bon, d’accord, il a un peu gonflé son CV et falsifié ses diplômes, mais dans la vie, il faut oser maquiller la vérité pour arriver à ses fins.
Son téléphone sonne. C’est Ted.
Je suis dans ton immeuble, Georges, j’ai sonné chez ta voisine de pallier qui m’a ouvert et je me suis mis à la fenêtre.
Georges apparait à sa fenêtre.
Et tu comptes faire comment pour me sortir de là?
La voisine propose que tu escalades la façade jusque chez elle. Il n’y a pas d’autre solution.
- Mais tu as perdu la tête mon pauvre ami ! J’ai le vertige !
Allez, courage, Georges, montre que tu es un homme que diable !
Non, pas question, j’ai trop peur de tomber !
La voisine se penche à son tour.
Monsieur, j’ai une corde. Est-ce que si vous la nouez autour de votre taille et la fixez à quelque chose de très solide à l’intérieur cela vous rassurera ?
Non, j’ai le vertige !
Ted s’impatiente.
Ecoute, Georges, j’arrive avec la corde, je t’aiderai à l’attacher et je t’assurerai, ça te va ?
Mouai …
Ted s’exécute. Avec agilité, il franchit l’espace entre les deux appartements en s’agrippant aux piliers de la façade.
Georges n’est pas à l’aise dans son corps. Il a pris du poids ces derniers temps. Malgré la corde solidement arrimée au pied de la grosse armoire comtoise, il n’est pas très vaillant. Il sert très fort, à se faire blanchir la jointures des phalanges, la corde enroulée à sa taille. Il transpire tant qu’une goutte de sueur perle au bout de son nez.
Ne regarde surtout pas en bas, reste face au mur.
Georges obéit aux conseils de son ami qui l’assure en le tenant dans ses bras. Il n’a pas de corde à la taille lui. Quel courage ! S’il tombe, il dévalera les 10 étages !
Les voici arrivés au deuxième pilier, juste avant la voisine qui les encourage pour masquer son inquiétude.
Il ne reste plus qu’à enjamber le bord de la fenêtre. Georges soulève péniblement son pied droit qui, soudain, glisse sur la margelle, déséquilibrant Ted. Tant bien que mal, son ami tente de s’accrocher à lui, risquant de l’entraîner dans sa chute, mais, d’un coup de rein, Georges s’en débarrasse et l’envoie dans le vide.
La voisine horrifiée ne s’est jamais remise de ce terrible drame.
Georges n’a jamais pu se rendre à son rendez-vous.
Déborah l’a quitté.
Parfois, le dimanche, il se sent un peu seul.
Il lui arrive d’aller rendre une petite visite à la voisine, dans la maison psychiatrique où ses enfants l’ont faite interner afin de la mettre sous curatelle et de s’occuper de son magot.
Ils se promènent alors dans les allées du parc.
La voisine se tait. Elle avance comme un automate, le regard perdu et vide.
Georges répète en boucle - Tes enfants ont fait ce qu’ils pensaient juste et j’ai fait ce que je pensais juste.
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A. Sans scrupules
Tu veux dire qu'il a fait comme tout le monde ? !…Bon, d’accord, il a un peu gonflé son CV et falsifié ses diplômes
L'idée est intéressante, mais je suis un peu dubitatif.
C'est excessivement dramatique.
Cela dit, pourquoi pas ?
Mais j'aurais plutôt opté pour un traitement burlesque.
Je ne sais pourquoi : mais en lisant, je pensais à des vieux films muets Genre Laurel et Hardy ou Buster Keaton !
oui je sais, c'est pas bien !…
Cela dit on ne peut s'empêcher de penser : tout ça pour ça !
Les ravages du chômage !…
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: A. Sans scrupules
Effectivement, le burlesque a tout à fait sa place dans les situations les plus dramatiques. Je regrette, du coup, de ne pas avoir traité le texte de cette façon.
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A. Sans scrupules
Finalement ce texte qui débute assez bien, quoique assez invraisemblable ( Deborah enferme son mari alors qu'il a un entretien d'embauche ??? Ou alors c'est un coup monté ?) se complique de plus en plus.
Au point de s'emberlificoter tout à fait et de devenir un drame avec la chute provoquée de Ted par son ami.
Pour finir, on se retrouve chez les fous.
Ca fait beaucoup, Myrte, un peu trop je trouve.
AlainX a raison, le ton burlesque aurait mieux convenu dans cette cascade d'évènements.
Mais pour ton imagination. On ne sait pas toujours où tu vas, mais on y va, on te suit !
Au point de s'emberlificoter tout à fait et de devenir un drame avec la chute provoquée de Ted par son ami.
Pour finir, on se retrouve chez les fous.
Ca fait beaucoup, Myrte, un peu trop je trouve.
AlainX a raison, le ton burlesque aurait mieux convenu dans cette cascade d'évènements.
Mais pour ton imagination. On ne sait pas toujours où tu vas, mais on y va, on te suit !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A. Sans scrupules
On passe de drame en drame!
Pour ma part j'aurais défoncé la porte de l'appart de Georges avec une grosse masse
Pour ma part j'aurais défoncé la porte de l'appart de Georges avec une grosse masse
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: A. Sans scrupules
Je rejoins tout à fait les avis ci-dessus : très bonne idée de base, sur le thème « qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour avoir un job » et poussé jusqu’à l’absurde (j’aime ça.) et la scène acrobatique m’a fait penser également aux films burlesques ( évocation judicieuse par AlainX de Buster Keaton, qui trouve toujours des solutions inattendues pour se sortir de ses ennuis, alors qu’ici, la solution rationnelle était le coup de masse proposé par Sherkane) Par contre le traitement dramatique ne colle pas.
Donc en conclusion : de l’imagination, des idées jubilatoires, mais ce texte gagnerait à âtre mieux maitrisé.
Tant bien que mal, son ami tente de s’accrocher à lui, risquant de l’entraîner dans sa chute, mais, d’un coup de rein, Georges s’en débarrasse et l’envoie dans le vide.
Ah c’est beau l’amitié !
Donc en conclusion : de l’imagination, des idées jubilatoires, mais ce texte gagnerait à âtre mieux maitrisé.
Tant bien que mal, son ami tente de s’accrocher à lui, risquant de l’entraîner dans sa chute, mais, d’un coup de rein, Georges s’en débarrasse et l’envoie dans le vide.
Ah c’est beau l’amitié !
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: A. Sans scrupules
il ne fait vraiment pas rêver ce pauvre Georges, vraiment! Une foison d'idées dans ce texte qui du coup s'éparpille en tous sens. Bon, tu as matière à écrire plusieurs textes à partir de celui là.
plumentete- Kaléïd'habitué
- Humeur : heureuse attentive
Re: A. Sans scrupules
j'ai accumulé les situations cocasses mais pas réussi l'effet comique ! Merci pour vos retours !
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A. Sans scrupules
Et ça deviendra de plus en plus comme ça, car si trop honnête, on peut perd sa place.Myrte a écrit:Bon, d’accord, il a un peu gonflé son CV et falsifié ses diplômes, mais dans la vie, il faut oser maquiller la vérité pour arriver à ses fins.
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: A. Sans scrupules
Georges n'est pas inquiété de la chute de son ami ?
Il a pourtant sa part de responsabilité non ?
Hum, ont trop cléments ces juges.
Il a pourtant sa part de responsabilité non ?
Hum, ont trop cléments ces juges.
Cara1234- Kaléïd'habitué
- Humeur : Badine
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