B. M comme méprisable

Si tu crois, mon vieux Platon, que le corps est méprisable,
Si tu condamnes, affreux Tartuffe, ce sein que tu ne saurais voir,
Si tu préfères serrer ta haire avec ta servitude,
Si tu diabolises les plaisirs du corps, décrétant ceux de l'esprit supérieurs à tous les autres,
Tu veux faire l'ange et tu fais la bête...
Tu te prives, tu t'appauvris.

Mépris du corps, mépris des sens,
Que de crimes on a commis en ton nom...
Que de crimes on commet en ton nom!

Une approche originale de la notion de "méprisable" qui me plaît beaucoup !

Très belle participation à la consigne, avec un texte tellement d'actualité

Merci Nerwen et Cassy pour vos encouragements!

Joli sort fait au terme "méprisable"

Me semble-t-il, la référence la plus moderne concerne les Tartuffe : il y  en a à foison dans les médias et parmi ceux qui nous gouvernent . Il y  a des   qui se perdent !

Content de te retrouver ici, Adrienne

Merci Catsoniou!
Hé oui, le règne des tartuffes est loin d'être terminé...
(Molière est actuel à plus d'un titre, d'ailleurs ;-))
merci pour ta gentillesse

Bel hommage à la chair !

Je crois que Platon n'était pas si platonique que ça ( sauf peut être avec les femmes).

Quand à ceux qui condamnent les plaisirs de la chair, ça vaut le plus souvent pour les autres mais pas pour eux (cf justement Tartuffe)

Merci pour cette très juste remarque, Tobermory!

Mépris de la chair j'en ai connu un bout dans mon école catholique!