A- La cabane et le chien

Dans mon jardin il y a tout au fond
Une cabane et un chien
Le chien dans la cabane et sa laisse
Qui le lie, qui se tend quand il se lasse
Qui se déroule et se déplie.
Le chien tire sur sa laisse et la casse
Puis il s'enfuit. Fini les liens entre elle et lui.
Le chien de liberté épris saute sur la cabane qui se démolit.
La cabane tombe sur le chien qui reste abasourdi.
Le chien tout estourbi se meurt, englouti
La cabane en tombant, autour a tout détruit
Pus de chien, plus d'abri, dans le jardin plus de vie
Aujourd'hui tout est fini.
Les planches de la cabane ont pourri.
Autour de la tombe du chien poussent des orties.
La fin d'une vie et le début d'une autre
Qui de la première se nourrit.

Escandelia, je nage en pleine confusion et toi aussi peut-être.
Je suis allée lire ton texte des 100 mots intitulé " Au fond du jardin"et i l me semble qu'il devrait se trouver à la suite de celui-ci pour respecter la consigne qui demande dans un deuxième temps  de reprendre la suite " du plus petit au plus grand".
Le texte ci-dessus se termine sur la mort du chien et l'écrasement de la cabane, or dans les " 100 mots la cabane est bien debout et les chats ont remplacé le chien, donc tu pourrais fort bien couplés les deux. Tu vois ce que je veux dire ?

 Attention aux terminaisons des verbes il faut un "t" et non un " e" à s'enfuie 

 nourrie. démolie.


Sinon, j'ai bien aimé les enchaînements du chien !

Ah oui, c'est vrai ! je fais beaucoup de fautes. Pour ce qui est du texte lui même, non je ne vois pas. Les consigne A et B sont indépendantes, non ?

Oui Delia mais si tu relis la consigne A, tu vois qu'on demande de partir d'un élément principal, ici le chien puis de repartir dans l'autre sens ...

Bravo pour ce texte plein de poésie qui, malgré la triste fin du chien, se termine par une note positive, la nature qui reprend ses droits...

J'aime l'enchainement musical de sons : laisse, lasse, casse

amanda a écrit:Oui Delia mais si tu relis la consigne A, tu vois qu'on demande de partir d'un élément principal, ici le chien puis de repartir dans l'autre sens ...

A bon, pour moi l'élément le plus grand et le principal c'est le fond du jardin

Belle suite de catas ! Et on voit que tu t'es régalée à jouer avec les mots. Même si en plus de la cabane et du chien, la consigne est quelque peu sinistrée elle aussi.

Quand la cabane tombe sur le chien,
On n'y peut plus rien
Il n'y a plus qu'à tirer le rideau
Se jeter à l'eau
N'en jetez plus
Jetez-vous plutôt
Un verre de bon vin dans le gosier
Qui vous redonnera l'envie
Et l'énergie
Pour construire une niche
Chiche
Pour un nouvelle cabane
Pour un caniche
Ou si vous préférez
Un dalmatien
Enfin bref, un autre chien ...

La cabane est bien sinistrée, c'est évident ! La consigne je ne sais pas, j'ai décidé de...

Suite bien développée malgré une triste fin. C'est vrai que la nature qui reprend ses droits est un signe positif.
Beau texte.

Cats : moi je préfère les chats de toutes façon.

Dès le début de ton texte, j'ai pensé à la merveilleuse formule chère aux amateurs de rugby  : "La cabane est tombée sur le chien...  le chien est mort" qui s'utilise quand la partie est mal engagée et tourne à la bérézina !

Nerwen a écrit:Dès le début de ton texte, j'ai pensé à la merveilleuse formule chère aux amateurs de rugby : "La cabane est tombée sur le chien... le chien est mort" qui s'utilise quand la partie est mal engagée et tourne à la bérézina !

Ouais. En même temps, on ne pas non plus considérer que ce ne soit pas le cas, si vous voyez ce que je veux dire !

Une nouvelle vie qui s'alimente de la fin d'une autre. De la vie vers la cendre, de la cendre à la vie.

J'aime bien l'enchaînement de catastrophe à la Bernard Haller, mais je suis triste pour le chien