A Le drôle destin de Gogol 1er

**Ataraxie** Ven 3 Nov - 9:42

Gogol 1er, fils de Pater Indéfini, roi de Gobilie et de Sourire-sans-nom, princesse écossaise, naquit le 1er décembre de l'an mil. L'accouchement fut d'autant plus difficile qu'un froid terrible s'engouffrait dans chaque pièce du château. Partout, on entendait claquer les dents, on aurait dit " Casse-noisettes" mélodie pour olifants et tapements de pieds.
Lorsque Gogol 1er ouvrit les yeux, il sourit l'air satisfait de lui-même : les autres grelottaient, pas lui. Il était né entièrement habillé de damart 1ère génération !
Pendant que son grand cousin Robert le Pieux, faisait la conquête de la Bourgogne dans les années 1002-1005, le petit Gogol faisait lui, la conquête des dames de la cour. Il était un enfant souriant, toujours de bonne humeur. Ainsi toutes ces damoiselles de la cour l'adoraient mais elles redoutaient le temps où le garçonnet aurait grandi et les quitteraient pour être élevé par les hommes afin d'en faire un parfait chevalier.
Ah, les tristes années que furent celles de ses apprentissages ! Qu'il le veuille ou non, il fallait devenir un valeureux chevalier.
Mais voilà, Gogol 1er n'aimait pas les chevaux, n'aimait pas les tournois et encore moins la guerre. Lui, ce qu'il appréciait le plus, c'étaient les ménestrels, leurs chants, leurs poèmes. Et ce qui l'intéressait par dessus tout, c'était les tissus. Il aurait voulu voyager dans les pays lointains d'où venaient ces étoffes si chatoyantes. Il se voyait créant de nouvelles robes pour les dames de la cour. Las, Pater Indéfini aurait préféré l'étrangler de ses propres mains plutôt que de voir son fils tirer l'aiguille.
Ses performances équestres et autres ne passèrent pas à la postérité. Malgré tout, en 1014, il fut adoubé chevalier.
L'âme en peine, Gogol 1er, chevalier à la triste figure, accompagnait Pater Indéfini sur tous les champs de bataille du royaume. Il se rendit même en Germanie où Henry II avait du mal à maintenir l'unité de son empire. Le plus difficile étant de contenir les Vikings qui remontaient les fleuves, pillaient et massacraient à qui-mieux-mieux.
Le 5 mai 1019, Gogol 1er dormait profondément sous sa tente quand des Vikings pénétrèrent dans le camp, égorgèrent tous ses compagnons et le firent prisonnier. Gogol n'en menait pas large, il connaissait trop bien la réputation de ces féroces guerriers. Il n'ignoraient pas que ces barbares avaient l'habitude de défoncer à coups de pierres la boîte crânienne des chefs ennemis amoins qu'ils ne demandent une rançon pour les libérer ce qui était fort rare.
Telles étaient les pensées qui balayaient le cerveau de ce pauvre Gogol quand il faut amené devant leur chef Eric-le-Rouge. Celui-ci s'avança lentement vers son prisonnier. Leurs regards se croisèrent avec intensité, une passion dévorante naquit !

Gogol 1er murmura :
- Tu peux jeter la pierre, moi je ne sentirai rien ...

**Amanda.** Ven 3 Nov - 10:16

Excellent, Ataraxie ! Quel humour !
De belles trouvailles en belles trouvailles ! muahaha

Edite ton texte et corrige.... Connerie

le garçonnet aurait grandi et les quitteraient pour être élevé par les hommes afin d'en faire un

chefs ennemis amoins

**Zéphyrine** Ven 3 Nov - 10:28

Excellent! Quelle imagination! Je te reconnais bien là. .. Bravo

**virgul** Ven 3 Nov - 11:10

C'est drôle et bien enlevé, un vrai plaisir à lire.

**Martine27** Ven 3 Nov - 16:22

que dire de plus ?

**Cassy** Sam 4 Nov - 12:33

Mais où tu vas chercher tout ça? Vous êtes plusieurs dans ta tête c 'est ça? Quel talent

**Ataraxie** Sam 4 Nov - 13:03

Tu as deviné !
Nous sommes plusieurs et c'est par honnêteté que j'ai indiqué " humeur changeante". Tout dépend de qui se présente au portillon du cerveau. Le plus dur à gérer, c'est quand plusieurs se présentent en même temps. Alors ça peut donner des choses qui se terminent comme dans l'histoire du réveil. Aujourd'hui, c'est calme plat, ma pensée est accrochée aux pentes du Ventoux en espérant que la pluie viendra enfin.