Cette longue nuit d'attente
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trainmusical
Zéphyrine
Cassy
7 participants
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Cette longue nuit d'attente
Je vous présente mon dernier livre, c'est un roman. C'est un livre court, 90 pages, dont l'action se passe une nuit d’août 1944. Pour lire un extrait ou commander le livre, voici le lien:
https://www.thebookedition.com/fr/cette-longue-nuit-d-attente-p-355626.html
https://www.thebookedition.com/fr/cette-longue-nuit-d-attente-p-355626.html
Cassy- Admin
- Humeur : Déterminée
Re: Cette longue nuit d'attente
Félicitations! Je me réjouis déjà de te lire.
Zéphyrine- Modératrice écriture libre
- Humeur : Méditerranéenne
Re: Cette longue nuit d'attente
BravoCassy!
Je suis fier d'avoir comme chef une écrivaine, quel honneur
Je suis fier d'avoir comme chef une écrivaine, quel honneur
trainmusical- Occupe le terrain
- Humeur : à vous de juger :-)
Re: Cette longue nuit d'attente
Waouh! Un nouveau livre, ça me réjouit..... J'en ai juste deux à commander, oups!
Mesange- Kaléïd'habitué
- Humeur : en phase de reconcentration
Re: Cette longue nuit d'attente
Merci Train
Mésange, pour 2 livres, tu paieras le même tarif en frais de port
Mésange, pour 2 livres, tu paieras le même tarif en frais de port
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Cette longue nuit d'attente
Un livre qui se lit très vite, trop court à mon avis.
Un suspense que cette nuit d'attente.
Un magnifique portrait de Philomène, ta grand-mère, femme admirable.
J'aurais aimé en savoir plus sur elle, ensuite et sur ses nombreux enfants.
Un livre qui tient en haleine, qui vous prend aux tripes aussi !
Super boulot, Cassy !
Un suspense que cette nuit d'attente.
Un magnifique portrait de Philomène, ta grand-mère, femme admirable.
J'aurais aimé en savoir plus sur elle, ensuite et sur ses nombreux enfants.
Un livre qui tient en haleine, qui vous prend aux tripes aussi !
Super boulot, Cassy !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Cette longue nuit d'attente
J'ai reçu le livre.
J'en ai déjà lu les deux tiers.
Je reviendrai laisser un commentaire lorsque j'aurai terminé.
Ce qui est sûr c'est que je ne suis pas déçu !
J'en ai déjà lu les deux tiers.
Je reviendrai laisser un commentaire lorsque j'aurai terminé.
Ce qui est sûr c'est que je ne suis pas déçu !
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
Re: Cette longue nuit d'attente
Mon mari l'a lu aussi, passionné par l'histoire !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Cette longue nuit d'attente
Merci Amanda, merci Alainx, je suis soulagée que cela vous plaise
Cassy- Admin
- Humeur : Déterminée
Re: Cette longue nuit d'attente
Et voilà, ça y est, j'ai reçu et commencé à lire ton livre. Il me paraît émouvant et de plus j'aime le suspens...Alors j'y retourne et je ne me réjouis pas de l'avoir terminé.Je pense qu'il est trop court!
Encore bravo!
Encore bravo!
Zéphyrine- Modératrice écriture libre
- Humeur : Méditerranéenne
Re: Cette longue nuit d'attente
Merci Zéphyrine. En effet, il est court mais je l'ai voulu ainsi, pour condenser l'histoire sur une seule nuit.
J'essaierai de faire plus long dans mon prochain livre
J'essaierai de faire plus long dans mon prochain livre
Cassy- Admin
- Humeur : Déterminée
Re: Cette longue nuit d'attente
J'ai terminé ton livre : magnifique!
Je pense qu'il faut l'avoir lu en entier pour se rendre compte du boulot que ça t'a demandé et pour cela aussi, bravo!
On a le coeur serré d'un bout à l'autre de l'histoire.
Je pense qu'il faut l'avoir lu en entier pour se rendre compte du boulot que ça t'a demandé et pour cela aussi, bravo!
On a le coeur serré d'un bout à l'autre de l'histoire.
Zéphyrine- Modératrice écriture libre
- Humeur : Méditerranéenne
Re: Cette longue nuit d'attente
Merci Zephyrine, je suis confuse de recevoir un tel compliment.
Car en effet ce livre m'a demandé beaucoup de travail de recherche et une prise de risque sùr la construction chronologique.
Je suis vraiment heureuse que mon travail soit ainsi reconnu. J'ai eu peu de commandes pour l'instant mais les retours que j'ai sùr la lecture valent tous les prix Goncourt
Car en effet ce livre m'a demandé beaucoup de travail de recherche et une prise de risque sùr la construction chronologique.
Je suis vraiment heureuse que mon travail soit ainsi reconnu. J'ai eu peu de commandes pour l'instant mais les retours que j'ai sùr la lecture valent tous les prix Goncourt
Cassy- Admin
- Humeur : Déterminée
Un ouvrage marquant
Si la quatrième de couverture du livre « cette longue nuit d'attente » de Marie-Dominique Chaisemartin, laisse entrevoir un certain suspense en mentionnant que Philomène, l'héroïne, est prête à donner sa vie pour sauver celle de son bébé, un soir d'août 1944, en pleine débâcle allemande ; là n'est pas le cœur de cet excellent ouvrage.
Le cœur de l'ouvrage est celui de l'auteur qui exprime, dans une écriture remplie d'humanisme et de sentiments profonds, l'histoire vraie de sa grand-mère maternelle qui protégea toute une nuit son enfant nouveau-né, fiévreux, en péril de vie et intransportable, en demeurant dans sa maison alors que tout le village avait évacué par peur d'une invasion annoncée de soldats Allemands en déroute prêts aux pires exactions et massacres.
Le roman est en deux parties qui s'alternent. D'une part, le monologue de Philomène durant toute la nuit, qui est comme une méditation ininterrompue, prenante, émouvante. Elle fait part de ses peurs, mais aussi de ses espérances. « J’aimerais connaître l'océan. Je voudrais tremper mes pieds dans cette eau salée […] et juste après marché sur le sable sec et chaud […] la dune serait la terre et les vagues seraient le ciel »
Craignant un massacre, elle imagine un dialogue avec le soldat ou le gradé ennemi, en appelle à son humanité « Il reconnaîtra dans mon enfant un peu du sien laissé aux bons soins d'une épouse aimante et aimée, une femme qui attend aussi la fin de cette guerre ». Elle en appelle à l'homme, au père, dans le cœur bat sous l'uniforme.
Philomène évoque les personnes marquantes de sa propre histoire avec une grande bienveillance, ainsi que les événements douloureux de sa vie.
Elle n'est pas pour autant présentée comme une femme parfaite. Elle est de ces femmes ordinaires qui se sont retrouvées contre leur gré dans cette situation exceptionnelle.
Comment ne pas penser que l'auteur transpose ainsi sur Philomène son propre humanisme, ses sentiments profonds, son amour des personnes, sa croyance que tout est toujours possible, malgré les épreuves douloureuses de la vie.
L'autre partie, qui alterne avec la précédente, relate la vie de Philomène au fil des années, celle de sa famille, de ses connaissances, et du village. En outre sont apportés des éléments historiques, par des notes de bas de page excessivement bien documentées. On est donc au cœur de l'action et de la vérité. L'auteur précisera la fin quels sont les éléments purement romancés mais qui servent de support à la naration pour évoquer la résistance, le maquis, etc.
Ce roman est court (90 pages), mais ce n'est pas une faiblesse. Sa brièveté lui fait gagner énormément en densité, et c'est plus essentiel que de délayer des épisodes qui n'apporteraient rien au cœur de l'ouvrage.
Le lecteur est sans cesse sur le fondamental. L'humain. L'humanisation et la déshumanisation. L'espérance incarnée dans la fille de Philomène, Solange, ce bébé : « je veux te voir aller à l'école je veux te voir apprendre, je veux te voir courir dans le causse, rire aux éclats, je veux te voir aimer je veux connaître tes enfants et les chérir autant que je te chéris. »
Ce livre relate des faits tragiques et une époque difficile, mais il indique que l'avenir est toujours ouvert, quoiqu'il puisse advenir.
Un livre à lire. Vous en ressortez meilleur.
Le cœur de l'ouvrage est celui de l'auteur qui exprime, dans une écriture remplie d'humanisme et de sentiments profonds, l'histoire vraie de sa grand-mère maternelle qui protégea toute une nuit son enfant nouveau-né, fiévreux, en péril de vie et intransportable, en demeurant dans sa maison alors que tout le village avait évacué par peur d'une invasion annoncée de soldats Allemands en déroute prêts aux pires exactions et massacres.
Le roman est en deux parties qui s'alternent. D'une part, le monologue de Philomène durant toute la nuit, qui est comme une méditation ininterrompue, prenante, émouvante. Elle fait part de ses peurs, mais aussi de ses espérances. « J’aimerais connaître l'océan. Je voudrais tremper mes pieds dans cette eau salée […] et juste après marché sur le sable sec et chaud […] la dune serait la terre et les vagues seraient le ciel »
Craignant un massacre, elle imagine un dialogue avec le soldat ou le gradé ennemi, en appelle à son humanité « Il reconnaîtra dans mon enfant un peu du sien laissé aux bons soins d'une épouse aimante et aimée, une femme qui attend aussi la fin de cette guerre ». Elle en appelle à l'homme, au père, dans le cœur bat sous l'uniforme.
Philomène évoque les personnes marquantes de sa propre histoire avec une grande bienveillance, ainsi que les événements douloureux de sa vie.
Elle n'est pas pour autant présentée comme une femme parfaite. Elle est de ces femmes ordinaires qui se sont retrouvées contre leur gré dans cette situation exceptionnelle.
Comment ne pas penser que l'auteur transpose ainsi sur Philomène son propre humanisme, ses sentiments profonds, son amour des personnes, sa croyance que tout est toujours possible, malgré les épreuves douloureuses de la vie.
L'autre partie, qui alterne avec la précédente, relate la vie de Philomène au fil des années, celle de sa famille, de ses connaissances, et du village. En outre sont apportés des éléments historiques, par des notes de bas de page excessivement bien documentées. On est donc au cœur de l'action et de la vérité. L'auteur précisera la fin quels sont les éléments purement romancés mais qui servent de support à la naration pour évoquer la résistance, le maquis, etc.
Ce roman est court (90 pages), mais ce n'est pas une faiblesse. Sa brièveté lui fait gagner énormément en densité, et c'est plus essentiel que de délayer des épisodes qui n'apporteraient rien au cœur de l'ouvrage.
Le lecteur est sans cesse sur le fondamental. L'humain. L'humanisation et la déshumanisation. L'espérance incarnée dans la fille de Philomène, Solange, ce bébé : « je veux te voir aller à l'école je veux te voir apprendre, je veux te voir courir dans le causse, rire aux éclats, je veux te voir aimer je veux connaître tes enfants et les chérir autant que je te chéris. »
Ce livre relate des faits tragiques et une époque difficile, mais il indique que l'avenir est toujours ouvert, quoiqu'il puisse advenir.
Un livre à lire. Vous en ressortez meilleur.
AlainX- Kaléïd'habitué
- Humeur : stable
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