Dernier espoir
+2
Escandélia
Wakanda
6 participants
Page 1 sur 1
Dernier espoir
Dernier espoir
Le regard dominant les grandioses alpes illuminées par le soleil naissant, une silhouette fredonnait un air connu, un air représentant la quête qui l’avait mené jusqu’ici, un air rassemblant toutes les questions restées sans réponse, un air commençant à lui faire penser que ce serait une fois de plus une impasse, un air entêtant ne voulant toujours pas la lâcher malgré tout ses efforts, cet air martelant inlassablement la même interrogation :
« Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, papa où t'es ? »
Mais aujourd’hui, elle n’en pouvait plus de dévisager chaque homme ayant l’âge d’être son père en se demandant si ce n’était pas Lui. Pendant toutes ces longues années, elle n’avait JAMAIS baissé les bras surmontant toutes les nombreuses déceptions sans fléchir.
Cette petite auberge perdue dans les montagnes était son dernier espoir, la dernière piste pouvant la mener à son paternel. Celui-ci avait disparu lorsqu’elle n’avait que trois et demi ainsi elle ne gardait que peu de souvenirs de lui: seul une douce odeur d’encre et l’écho d’une tendre voix qui l'avait tant de fois rassuré quand elle avait peur. Malgré tout, elle était certaine que lorsqu'elle Le verrait, elle Le reconnaîtrait instantanément. C’était tout de même son Père, le sang de son sang !
En dépit de toutes les protestations assidues de sa fille, sa mère ne parlait jamais de son père et c’était en partie pour cela qu’aujourd’hui cette dernière avait coupé les ponts. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi sa mère ne pouvait-elle pas concevoir qu’elle avait besoin de connaitre ses origines.
Aujourd’hui, la jeune femme était mère à son tour et elle ne cachait rien à ses enfants sur leurs ancêtres. D’ailleurs c’était aussi un peu pour eux qu’elle était encore à la recherche de son père.
Cela faisait maintenant une trentaine d’années qu’elle passait sa vie à Le chercher par monts et par vaux, passant des quartiers les plus malfamés aux plus luxueux, en vain… Les fausses pistes s’accumulaient ainsi que celles qui étaient depuis longtemps désuètes. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de garder espoir, Il ne pouvait pas avoir disparu de la planète ! « Oh Papa, qu’est-ce que tu me manques ! »
« Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, où t'es où, papa où t'es ? »
La jeune femme se détourna enfin de la splendide vue et s’avança vers l’auberge. Une fois arrivé là-bas, elle s’octroya une courte pause et s'interrogea, allait-elle une fois de plus devoir subir une déception? pour la dernière fois...
Finalement elle se décida à entrer, elle n’avait tout de même pas fait toute cette route pour flancher au dernier moment. Lorsqu'elle franchit la porte les regards des habitués se fixèrent sur elle, ils se demandaient surement ce qu'elle faisait là, les étrangers n'étaient que monnaie rare puisque cette région était particulièrement difficile d'accès.
Elle atteignit le bar sans adresser un regard à l'assistance ou à la salle, elle savait que si elle le faisait sa gorge ne voudrait plus prononcé une seule syllabe. Elle demanda au dirigeant de l'établissement s’il ne connaissait pas par hasard une certaine « La Palissade », celui-ci quelque peu irrité par l'attitude "hautaine" de la jeune femme lui indiqua sans un mot une vieille femme assise seule à une table. Elle avait le regard fixé dans le vide et semblait perdue dans ses souvenirs.
Après quelques remerciements au patron, l’Etrangère se dirigea vers l’ancienne, dans un murmure cette première demandant à celle-ci si elle pouvait s'installé sur la chaise à coté. N'obtenant aucune réponse elle s'assit à la suite de quelques minutes de silence elle la questionna sur son père. Ce fut seulement lorsqu'elle prononça son nom de famille que "La Palissade" réagit et désigna un homme saoul, à l’air peu aimable et père de famille selon les multiples ragots courant à son sujet.
La jeune femme semblait et était toute retournée. Elle L'avait enfin retrouvé! et un petit gémissement lui échappa: "Papa!". Cependant l'ancienne était déjà partie dans un long discours à propos de l'homme tant recherché. Et tout naturellement la trentenaire se dit qu'en réalité son père aurait pu revenir depuis longtemps mais il avait préféré fonder une autre famille. Alors elle éclata en sanglots tout en se demandant à quoi elle s'attendait! Croyait-elle qu'il était mort? enfermé? simplement qu'il n'avait pas PU revenir... elle n'avait jamais imaginé qu'il aurait pu le choisir. Elle l'avait toujours idéalisé et maintenant qu'elle était face à la vérité, elle regrettait amèrement ses chimères.
Allait-elle lui parler? allait-elle lui demander pourquoi il les avaient abandonnées sa mère et elle?
Finalement elle se dit que ça ne servirait à rien, qu'elle ne voulait pas l'accusé mais qu'elle était trop déçue aujourd'hui pour le faire. Alors elle remercia la vieille dame et sortit de l’auberge sans un mot de plus.
Ce soir-là, elle prit un avion et rentra chez elle. Sa quête étant enfin accomplie, elle pouvait désormais se tourner vers l’avenir en se disant qu'il aurait mieux valu qu’elle reste toute sa vie dans la douce obscurité de l’ignorance et des rêveries.
Le regard dominant les grandioses alpes illuminées par le soleil naissant, une silhouette fredonnait un air connu, un air représentant la quête qui l’avait mené jusqu’ici, un air rassemblant toutes les questions restées sans réponse, un air commençant à lui faire penser que ce serait une fois de plus une impasse, un air entêtant ne voulant toujours pas la lâcher malgré tout ses efforts, cet air martelant inlassablement la même interrogation :
« Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, papa où t'es ? »
Mais aujourd’hui, elle n’en pouvait plus de dévisager chaque homme ayant l’âge d’être son père en se demandant si ce n’était pas Lui. Pendant toutes ces longues années, elle n’avait JAMAIS baissé les bras surmontant toutes les nombreuses déceptions sans fléchir.
Cette petite auberge perdue dans les montagnes était son dernier espoir, la dernière piste pouvant la mener à son paternel. Celui-ci avait disparu lorsqu’elle n’avait que trois et demi ainsi elle ne gardait que peu de souvenirs de lui: seul une douce odeur d’encre et l’écho d’une tendre voix qui l'avait tant de fois rassuré quand elle avait peur. Malgré tout, elle était certaine que lorsqu'elle Le verrait, elle Le reconnaîtrait instantanément. C’était tout de même son Père, le sang de son sang !
En dépit de toutes les protestations assidues de sa fille, sa mère ne parlait jamais de son père et c’était en partie pour cela qu’aujourd’hui cette dernière avait coupé les ponts. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi sa mère ne pouvait-elle pas concevoir qu’elle avait besoin de connaitre ses origines.
Aujourd’hui, la jeune femme était mère à son tour et elle ne cachait rien à ses enfants sur leurs ancêtres. D’ailleurs c’était aussi un peu pour eux qu’elle était encore à la recherche de son père.
Cela faisait maintenant une trentaine d’années qu’elle passait sa vie à Le chercher par monts et par vaux, passant des quartiers les plus malfamés aux plus luxueux, en vain… Les fausses pistes s’accumulaient ainsi que celles qui étaient depuis longtemps désuètes. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de garder espoir, Il ne pouvait pas avoir disparu de la planète ! « Oh Papa, qu’est-ce que tu me manques ! »
« Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, où t'es où, papa où t'es ? »
La jeune femme se détourna enfin de la splendide vue et s’avança vers l’auberge. Une fois arrivé là-bas, elle s’octroya une courte pause et s'interrogea, allait-elle une fois de plus devoir subir une déception? pour la dernière fois...
Finalement elle se décida à entrer, elle n’avait tout de même pas fait toute cette route pour flancher au dernier moment. Lorsqu'elle franchit la porte les regards des habitués se fixèrent sur elle, ils se demandaient surement ce qu'elle faisait là, les étrangers n'étaient que monnaie rare puisque cette région était particulièrement difficile d'accès.
Elle atteignit le bar sans adresser un regard à l'assistance ou à la salle, elle savait que si elle le faisait sa gorge ne voudrait plus prononcé une seule syllabe. Elle demanda au dirigeant de l'établissement s’il ne connaissait pas par hasard une certaine « La Palissade », celui-ci quelque peu irrité par l'attitude "hautaine" de la jeune femme lui indiqua sans un mot une vieille femme assise seule à une table. Elle avait le regard fixé dans le vide et semblait perdue dans ses souvenirs.
Après quelques remerciements au patron, l’Etrangère se dirigea vers l’ancienne, dans un murmure cette première demandant à celle-ci si elle pouvait s'installé sur la chaise à coté. N'obtenant aucune réponse elle s'assit à la suite de quelques minutes de silence elle la questionna sur son père. Ce fut seulement lorsqu'elle prononça son nom de famille que "La Palissade" réagit et désigna un homme saoul, à l’air peu aimable et père de famille selon les multiples ragots courant à son sujet.
La jeune femme semblait et était toute retournée. Elle L'avait enfin retrouvé! et un petit gémissement lui échappa: "Papa!". Cependant l'ancienne était déjà partie dans un long discours à propos de l'homme tant recherché. Et tout naturellement la trentenaire se dit qu'en réalité son père aurait pu revenir depuis longtemps mais il avait préféré fonder une autre famille. Alors elle éclata en sanglots tout en se demandant à quoi elle s'attendait! Croyait-elle qu'il était mort? enfermé? simplement qu'il n'avait pas PU revenir... elle n'avait jamais imaginé qu'il aurait pu le choisir. Elle l'avait toujours idéalisé et maintenant qu'elle était face à la vérité, elle regrettait amèrement ses chimères.
Allait-elle lui parler? allait-elle lui demander pourquoi il les avaient abandonnées sa mère et elle?
Finalement elle se dit que ça ne servirait à rien, qu'elle ne voulait pas l'accusé mais qu'elle était trop déçue aujourd'hui pour le faire. Alors elle remercia la vieille dame et sortit de l’auberge sans un mot de plus.
Ce soir-là, elle prit un avion et rentra chez elle. Sa quête étant enfin accomplie, elle pouvait désormais se tourner vers l’avenir en se disant qu'il aurait mieux valu qu’elle reste toute sa vie dans la douce obscurité de l’ignorance et des rêveries.
Dernière édition par Wakanda le Dim 28 Juin - 18:50, édité 3 fois
Wakanda- Occupe le terrain
- Humeur : Passionnée
Re: Dernier espoir
C'est difficile de commenter car difficile à lire.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: Dernier espoir
Je te ferais les mêmes remarques que sur ton texte d'écriture hors consigne: aération, adverbes trop nombreux et seconde partie de texte brouillon.
J'ai aimé ta première partie et puis j'ai l'impression que tu t'es un peu perdue dans la partie suivante.
Je sais que tu aimes les adverbes, et que tu n'as pas envie de les enlever mais je t'assure que ton texte serait plus agréable à lire si tu le retravaillais en tenant compte de mes remarques
Souvent, on a tendance à en faire trop avec l'impression que cela aide le lecteur à comprendre, alors on plante le décor et même plus, mais je pense que la simplicité permet d'aller directement à l'émotion de la lecture.
Tu es jeune Wakanda (17 ans) tu vas progresser si tu écoute les lecteurs, c'est sûr
J'ai aimé ta première partie et puis j'ai l'impression que tu t'es un peu perdue dans la partie suivante.
Je sais que tu aimes les adverbes, et que tu n'as pas envie de les enlever mais je t'assure que ton texte serait plus agréable à lire si tu le retravaillais en tenant compte de mes remarques
Souvent, on a tendance à en faire trop avec l'impression que cela aide le lecteur à comprendre, alors on plante le décor et même plus, mais je pense que la simplicité permet d'aller directement à l'émotion de la lecture.
Tu es jeune Wakanda (17 ans) tu vas progresser si tu écoute les lecteurs, c'est sûr
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: Dernier espoir
Wakanda, c'est vrai que la lecture de ton texte est rendue difficile par trop d'adverbes, de descriptions longues et pas toujours utiles et de ...fautes d'orthographe. Mais on sent que tu as des choses à dire et que tu as besoin d'écrire. Simplifie et persévère. Chiche!
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: Dernier espoir
En effet ta deuxième partie (à partir de l'arrivée à l'auberge) est difficile à comprendre, le lecteur (moi en l'occurence) qui éprouvait de l'empathie pour ton héroïne tout au long de sa quête, devient un observateur extérieur à qui échappe un dénouement un peu trop confus. Je ne sais pas si tu aimes reprendre tes textes, mais ta première partie mériterait que la deuxième soit retravaillée. Considère que mes remarques sont faites en toute amitié.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: Dernier espoir
Merci pour vos commentaires.
Je suis parfaitement d'accord avec toutes vos remarques.
Ton impression est bien fondée Admin parce que je me suis réellement perdu dans la seconde partie, j'ai l'habitude d'écrire mes textes en un seul temps et là je l'ai écrit en plusieurs en ayant la mauvaise idée d'abrégé la dernière par conséquent je n'ai pas réussi à garder le même ton tout on long de ce texte. J'ai essayé d'améliorer ça mais je n'ai pas obtenu autant de résultat que ce que j'escomptais.
Pour les fautes d'orthographes j'ai corrigé tout ce que j'ai pu trouvé en utilisant même des correcteurs automatiques mais je n'arrive plus à en trouver d'autres, est ce que vous pourriez m'indiqué si vous en trouvé d'autres, s'il vous plait?
Dans les prochains jours je tacherais de retravaillé encore ce texte. Mais j'avoue de ne pas trop savoir comment faire pour l'aération... (Lorsque j'ai publié ce texte je pensais avoir mis trop de paragraphes (et un peu n'importe où) et j'avoue ne pas savoir comment faire pour aérer mon texte autrement.)
Merci encore une fois.
Je suis parfaitement d'accord avec toutes vos remarques.
Ton impression est bien fondée Admin parce que je me suis réellement perdu dans la seconde partie, j'ai l'habitude d'écrire mes textes en un seul temps et là je l'ai écrit en plusieurs en ayant la mauvaise idée d'abrégé la dernière par conséquent je n'ai pas réussi à garder le même ton tout on long de ce texte. J'ai essayé d'améliorer ça mais je n'ai pas obtenu autant de résultat que ce que j'escomptais.
Pour les fautes d'orthographes j'ai corrigé tout ce que j'ai pu trouvé en utilisant même des correcteurs automatiques mais je n'arrive plus à en trouver d'autres, est ce que vous pourriez m'indiqué si vous en trouvé d'autres, s'il vous plait?
Dans les prochains jours je tacherais de retravaillé encore ce texte. Mais j'avoue de ne pas trop savoir comment faire pour l'aération... (Lorsque j'ai publié ce texte je pensais avoir mis trop de paragraphes (et un peu n'importe où) et j'avoue ne pas savoir comment faire pour aérer mon texte autrement.)
Merci encore une fois.
Wakanda- Occupe le terrain
- Humeur : Passionnée
Re: Dernier espoir
Bon, puisque tu demandes pour l'orthographe, c'est encore une fois moi qui m'y colle
" Allait -elle lui parleR ?"
" Sa quête enfin accompliE"
" La jeune femme était toute retournéE"
J'arrête les autres ont tou dit, j'ajoute que la première moitié me semble correcte don c he perds pas courage surtout !
" Allait -elle lui parleR ?"
" Sa quête enfin accompliE"
" La jeune femme était toute retournéE"
J'arrête les autres ont tou dit, j'ajoute que la première moitié me semble correcte don c he perds pas courage surtout !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum