B. Myrte et les séries

Mon père disait tout le temps - Nous n’aurons jamais la télévision.

Puis il a dit - Si nous avons la télévision un jour, mais ce n’est pas demain la veille, nous ne la regarderons jamais à l’heure du repas, ça tue la vie de famille.

Et puis, pour Noël de l’année 1966, il arriva, surprise et joie, avec une télé.

Les séries télé sont entrées alors dans nos vies d’enfants : Vive la vie,  Skippy le kangourou, le Virginien, Poly, Flipper le dauphin, Belle et Sébastien et j’en oublie.

Mais, jamais, nous ne l’avons regardée au moment du repas.


100 mots

La télé était comme objet un peu magique a l'époque. Ca ne serait pas venu a l'idée de l'allumer en journee pour la mettre en fond sonore. C'était un peu comme un RV galant chaque soir apres le repas.
Chez moi je me souviens qu'on avait le droit de la regarder jusqu'au moment ou le marchand de sable venait nous dire bonsoir ( et sî les souvenirs sont bons, il venait tôt)
Les choses ont bien changé depuis et pas en mieux

C'est vrai que point trop n'en faut, de la petite lucarne.
En lisant les convictions de ton papa, Myrte, je vois celles de ma maman.
Chez nous, il y avait deux écoles, cependant, mais la raison était respectée : pas d'excès.


Laquelle (ou lesquelles) de ces séries avai(en)t ta préférence?

Il faut reconnaitre qu'aujourd'hui on aurait du mal à se tenir à ces principes. Pourtant !

Satureja, je n'avais pas de préférence mais je me souviens que j'étais un peu amoureuse du Virginien !

Flipper le dauphin et Skippy le kangourou... que de souvenirs

Cassy a raison, dans ces années là, la télé n'avait pas la même attraction que maintenant. On l'allumait souvent que le soir et pour ma part, avec mes sœurs, on ne la regardait qu'avec l'accord de nos parents !!

Je me sens vieille d'un coup