A.Une si belle maison ( 2)
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Nerwen
Escandélia
Amanda.
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A.Une si belle maison ( 2)
Quand Elsa ouvrit les yeux, elle eut l’impression d’un lendemain de fêtes.
Comme quand on a trop abusé de boissons alcoolisées et qu’un marteau tape sans arrêt dans votre tête.
Puis elle se rappela qu’il y avait fort longtemps qu’elle n’avait plus fait la fête (trop longtemps sans doute, plus depuis que John…)
Quand Elsa ouvrit les yeux, d’un coup tout lui revint : la maison bleue, le gamin et ses hamburgers…
Elsa, allongée sur son lit dans son studio, ne comprenait plus rien !
Un sursaut de volonté la fit se lever pour se rendre au salon.
Sur le canapé, il n’y avait plus personne.
Envolé le gamin !
Tout cela n’était donc qu’un vulgaire cauchemar ?
Pourtant son hématome sur le crâne était bien réel.
Une douche, un café bien fort et une volonté farouche d’en avoir le coeur net la menèrent jusqu’à la maison bleue.
Les nerfs à vif, elle sortit son trousseau de clefs en gravissant le porche, quand soudain la porte d’entrée s’ouvrit toute seule.
« Je savais que tu viendrais ! » dit une voix.
La voix, reconnaissable entre mille…
Impossible !
Il était…
Enfin, il n’était plus…
« Pratique cette télécommande électrique » dit John en souriant.
Et ce n’était pas une voix d’outre-tombe, il était là, bien vivant !
Elsa manqua de peu de s’évanouir.
« Viens là, je vais tout t’expliquer. Maintenant que ma mission est accomplie, nous ne craignons plus rien ! »
Mission ? Quelle mission ? John avait disparu dans un accident d’avion il y a plus d’un an au large des côtes africaines. Son corps n’avait jamais été retrouvé. Pilote émérite, il effectuait un transport de vivres pour une Ong au Nigéria.
Elsa commençait tout juste à faire son deuil…
« Non, je ne suis pas mort, il n’y a jamais eu d’Ong au Nigéria ! Je t’ai menti, mais pour une bonne cause. Je suis un Homme du Président, ou plus exactement de la Présidente.
Ma mission périlleuse était de la soustraire à la pernicieuse dictature de son mari et l’aider à s’enfuir loin, très loin, là où il n’oserait pas la poursuivre.
J’ai monté l’opération à partir de la Trust International.
Avec ton aide involontaire, un autre agent a pris en location la maison bleue emmenant le fils adoré de la Présidente poursuivre des études à l’excellente école américaine juste à côté d’ici.
Une fois son fils sorti du pays, ce serait pour la Présidente d’une facilité enfantine de profiter de sa visite d’état dans notre pays pour s’échapper lors de la réception au Palais Royal et prendre le large.
Malheureusement il a fallu que tu t’en mêles !
Quand tu es entrée dans la maison, je venais d’en sortir. J’étais le seul à pouvoir aller chercher la Première Dame sans attirer l’attention. «
« Mais pourquoi ne pas avoir emmené l’enfant ? » demanda Elsa scandalisée.
« Trop risqué ! Il est grand assez pour attendre un peu »
« Mais il avait faim et soif, il pleurait ! »
« De rage, parce que cet enfant est quand même un peu pourri gâté ! En ce moment il doit s’enfiler un repas gastronomique dans l’avion qui l’emmène vers l’est ! »
« Mais enfin, John, pourquoi m’avoir assommée ? »
« Hum, dans un premier temps pour protéger la Présidente qui venait d’arriver, et puis pour aller récupérer son fils chez toi, il fallait faire au plus vite ! »
« Mais comment savais-tu qu’il était chez moi ? »
« Secret d’agent secret, ma petite, une puce bien placée permet toujours de localiser les personnes »
Elsa ne trouva plus rien à répondre.
Toute cette affaire la dépassait…
Quand John voulut la serrer dans se bras, elle eut un mouvement de recul.
Il allait lui dire …
Des mots auxquels elle ne pourrait plus croire.
Des histoires à dormir debout, des histoires à devenir fou.
Alors, elle s’en alla, sortit sans se retourner.
L’hiver serait long, il ne faisait que commencer.
Comme quand on a trop abusé de boissons alcoolisées et qu’un marteau tape sans arrêt dans votre tête.
Puis elle se rappela qu’il y avait fort longtemps qu’elle n’avait plus fait la fête (trop longtemps sans doute, plus depuis que John…)
Quand Elsa ouvrit les yeux, d’un coup tout lui revint : la maison bleue, le gamin et ses hamburgers…
Elsa, allongée sur son lit dans son studio, ne comprenait plus rien !
Un sursaut de volonté la fit se lever pour se rendre au salon.
Sur le canapé, il n’y avait plus personne.
Envolé le gamin !
Tout cela n’était donc qu’un vulgaire cauchemar ?
Pourtant son hématome sur le crâne était bien réel.
Une douche, un café bien fort et une volonté farouche d’en avoir le coeur net la menèrent jusqu’à la maison bleue.
Les nerfs à vif, elle sortit son trousseau de clefs en gravissant le porche, quand soudain la porte d’entrée s’ouvrit toute seule.
« Je savais que tu viendrais ! » dit une voix.
La voix, reconnaissable entre mille…
Impossible !
Il était…
Enfin, il n’était plus…
« Pratique cette télécommande électrique » dit John en souriant.
Et ce n’était pas une voix d’outre-tombe, il était là, bien vivant !
Elsa manqua de peu de s’évanouir.
« Viens là, je vais tout t’expliquer. Maintenant que ma mission est accomplie, nous ne craignons plus rien ! »
Mission ? Quelle mission ? John avait disparu dans un accident d’avion il y a plus d’un an au large des côtes africaines. Son corps n’avait jamais été retrouvé. Pilote émérite, il effectuait un transport de vivres pour une Ong au Nigéria.
Elsa commençait tout juste à faire son deuil…
« Non, je ne suis pas mort, il n’y a jamais eu d’Ong au Nigéria ! Je t’ai menti, mais pour une bonne cause. Je suis un Homme du Président, ou plus exactement de la Présidente.
Ma mission périlleuse était de la soustraire à la pernicieuse dictature de son mari et l’aider à s’enfuir loin, très loin, là où il n’oserait pas la poursuivre.
J’ai monté l’opération à partir de la Trust International.
Avec ton aide involontaire, un autre agent a pris en location la maison bleue emmenant le fils adoré de la Présidente poursuivre des études à l’excellente école américaine juste à côté d’ici.
Une fois son fils sorti du pays, ce serait pour la Présidente d’une facilité enfantine de profiter de sa visite d’état dans notre pays pour s’échapper lors de la réception au Palais Royal et prendre le large.
Malheureusement il a fallu que tu t’en mêles !
Quand tu es entrée dans la maison, je venais d’en sortir. J’étais le seul à pouvoir aller chercher la Première Dame sans attirer l’attention. «
« Mais pourquoi ne pas avoir emmené l’enfant ? » demanda Elsa scandalisée.
« Trop risqué ! Il est grand assez pour attendre un peu »
« Mais il avait faim et soif, il pleurait ! »
« De rage, parce que cet enfant est quand même un peu pourri gâté ! En ce moment il doit s’enfiler un repas gastronomique dans l’avion qui l’emmène vers l’est ! »
« Mais enfin, John, pourquoi m’avoir assommée ? »
« Hum, dans un premier temps pour protéger la Présidente qui venait d’arriver, et puis pour aller récupérer son fils chez toi, il fallait faire au plus vite ! »
« Mais comment savais-tu qu’il était chez moi ? »
« Secret d’agent secret, ma petite, une puce bien placée permet toujours de localiser les personnes »
Elsa ne trouva plus rien à répondre.
Toute cette affaire la dépassait…
Quand John voulut la serrer dans se bras, elle eut un mouvement de recul.
Il allait lui dire …
Des mots auxquels elle ne pourrait plus croire.
Des histoires à dormir debout, des histoires à devenir fou.
Alors, elle s’en alla, sortit sans se retourner.
L’hiver serait long, il ne faisait que commencer.
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A.Une si belle maison ( 2)
C'est rude un hiver et parfois aussi long qu'une traversée du désert !
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A.Une si belle maison ( 2)
Pas facile d'être l'homme du Président ! Une histoire à mi-chemin entre le roman fantastique et le roman d'espionnage, très bien menée et captivante à souhait.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: A.Une si belle maison ( 2)
Et...j'avoue.....avoir puisé aussi dans l'actualité de la semaine dernière à Bruxelles....
Mais ce n'est qu'une fiction !
Mais ce n'est qu'une fiction !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: A.Une si belle maison ( 2)
Tu nous plonges dans un vrai polar ! Un mari mort qui n'était pas mort, difficile à avaler pour Elsa ! Va-t-elle s'en remettre ?
Myrte- Kaléïd'habitué
- Humeur : Curieuse
Re: A.Une si belle maison ( 2)
Une première partie très intrigante, une seconde consacrée à l'explication d'une machination hitchcockienne ou Boileau_Narcejacienne. j'ai eu un peu de mal à suivre cette histoire de mari manipulateur,qui aurait mérité tout un polar. Belle imagination en tous cas !
tobermory- Kaléïd'habitué
- Humeur : Changeante
Re: A.Une si belle maison ( 2)
Tu es très douée pour les intrigues abracadabrantesques !!! Qu'est ce que tu attends pour écrire encore un polar ?
Charlotte- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: A.Une si belle maison ( 2)
Je dirai une histoire plus espionnage que fantastique, mais peut-être n'est ce que le fantôme de John ?
Martine27- Kaléïd'habitué
- Humeur : Carpe diem
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