A: Lettre à mes chéries
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A: Lettre à mes chéries
Mes trésors,
Je vous écris cette lettre pour vous dire que je suis sur le point de partir. Lorsque vous la lirez, je serai même déjà dans l’avion. Et je ne reviendrai pas avant longtemps.
Loin d’être une déclaration, ces mots que vous êtes en train de lire ne sont ni pour me plaindre, ni pour me donner bonne conscience. Car personne ne devrait être obligé de quitter sa famille. Pourtant, c’est bien ce qui va se passer. De l’endroit où je m’apprête à partir, je ne pourrai pas vous voir sur internet, ou peut-être que très rarement. Je ne pourrai pas vous téléphoner, mais je vous écrirai dès que cela me sera possible.
Une fois de plus, je vais m’absenter pendant plusieurs mois. Une fois de plus, vous fêterez vos anniversaires sans moi. Sans oublier vos vacances que vous passerez toutes les trois, à attendre le jour de mon retour. Car je ferais tout ce qui est possible pour revenir auprès de vous, ma famille.
Mais dans l’hypothèse où ça ne serait pas le cas, si jamais le destin en décidait autrement et que, malheureusement, je ne revienne pas, sachez que je vous aime et que je vous aimerai toujours. J’ai toujours été fier de vous et je le suis encore, chaque minute, chaque jour, dès que mon regard se pose sur toi, ma femme adorée et sur vous deux, mes deux filles chéries.
Si cela arrive, je vous demande juste de tout faire pour rester unies, de toujours vous épauler, de vous respecter, de vous aimer. Allez toujours de l’avant, viser toujours plus haut, car vous êtes des battantes et qu’il faut toujours persévérer pour réussir. Ne laissez jamais rien passer. Ne laissez jamais personne vous dicter ce que vous devez faire, sous prétexte qu’il est bien meilleur que vous. Ne laissez jamais personne vous emprisonner, que ce soit dans une prison en pierre ou en tissu. Ne laissez jamais personne vous prendre votre liberté, ou lever la main sur vous ! Résistez à toutes personnes mauvaises. Et si lors de certains moments, et il y en aura, vous doutez de vous, ayez ces seuls mots à l’esprit : « Bats-toi ! » « Bats-toi ! » et « Bats-toi » encore!
Car ces mots-là : « Bats-toi ! » je les aurai toujours aussi à l’esprit, chaque instant, jusqu’à vous retrouver.
Mes petites chéries, je vous demande également de ne pas en vouloir à maman si elle refait sa vie avec un autre homme. C’est ce que je lui souhaite, à la seule condition qu’il la respecte comme je l’ai toujours respecté. Qu’il vous respecte toutes les trois. Un homme qui lèvera la main sur elle, ou sur vous lorsque vous serez en âge de fonder une famille, ne sera jamais un homme bon.
Évidemment, ce n’est pas ce que je souhaite. Je compte bien revenir, mais c’est juste pour le cas où…
Toi, ma femme, mon épouse, je compte bien vieillir à tes côtés et t’entendre raller lorsque je serais devenu insupportable. Je compte bien profiter encore de la douceur de ta peau et de la chaleur de ton regard. Déjà, même avec tes quelques rides naissantes (non, arrêtes de raller, tu sais très bien que c’est vrai !) Je te trouve merveilleuse.
Vous, mes enfants, mes filles, je compte bien vous voir grandir et avoir la joie de vous serrer encore dans mes bras, ainsi que nos futurs petits enfants. Veillez toujours sur maman. Prenez soin d’elle car vous avez la chance d’avoir la meilleure maman du monde. Et si quelqu’un vous demande pourquoi papa n’est pas là, répondez lui simplement que je suis parti travailler. Vous n’avez pas besoin d’en dire plus, de dire que je suis parti pour mes idées, mes convictions et notre liberté. Vous, vous le savez, et c’est suffisant.
Quel que soit le chemin, je serais toujours là pour vous. Ou à vous regarder.
Au revoir mes amours.
Ton mari, votre papa, qui vous aime plus que tout.
Je vous écris cette lettre pour vous dire que je suis sur le point de partir. Lorsque vous la lirez, je serai même déjà dans l’avion. Et je ne reviendrai pas avant longtemps.
Loin d’être une déclaration, ces mots que vous êtes en train de lire ne sont ni pour me plaindre, ni pour me donner bonne conscience. Car personne ne devrait être obligé de quitter sa famille. Pourtant, c’est bien ce qui va se passer. De l’endroit où je m’apprête à partir, je ne pourrai pas vous voir sur internet, ou peut-être que très rarement. Je ne pourrai pas vous téléphoner, mais je vous écrirai dès que cela me sera possible.
Une fois de plus, je vais m’absenter pendant plusieurs mois. Une fois de plus, vous fêterez vos anniversaires sans moi. Sans oublier vos vacances que vous passerez toutes les trois, à attendre le jour de mon retour. Car je ferais tout ce qui est possible pour revenir auprès de vous, ma famille.
Mais dans l’hypothèse où ça ne serait pas le cas, si jamais le destin en décidait autrement et que, malheureusement, je ne revienne pas, sachez que je vous aime et que je vous aimerai toujours. J’ai toujours été fier de vous et je le suis encore, chaque minute, chaque jour, dès que mon regard se pose sur toi, ma femme adorée et sur vous deux, mes deux filles chéries.
Si cela arrive, je vous demande juste de tout faire pour rester unies, de toujours vous épauler, de vous respecter, de vous aimer. Allez toujours de l’avant, viser toujours plus haut, car vous êtes des battantes et qu’il faut toujours persévérer pour réussir. Ne laissez jamais rien passer. Ne laissez jamais personne vous dicter ce que vous devez faire, sous prétexte qu’il est bien meilleur que vous. Ne laissez jamais personne vous emprisonner, que ce soit dans une prison en pierre ou en tissu. Ne laissez jamais personne vous prendre votre liberté, ou lever la main sur vous ! Résistez à toutes personnes mauvaises. Et si lors de certains moments, et il y en aura, vous doutez de vous, ayez ces seuls mots à l’esprit : « Bats-toi ! » « Bats-toi ! » et « Bats-toi » encore!
Car ces mots-là : « Bats-toi ! » je les aurai toujours aussi à l’esprit, chaque instant, jusqu’à vous retrouver.
Mes petites chéries, je vous demande également de ne pas en vouloir à maman si elle refait sa vie avec un autre homme. C’est ce que je lui souhaite, à la seule condition qu’il la respecte comme je l’ai toujours respecté. Qu’il vous respecte toutes les trois. Un homme qui lèvera la main sur elle, ou sur vous lorsque vous serez en âge de fonder une famille, ne sera jamais un homme bon.
Évidemment, ce n’est pas ce que je souhaite. Je compte bien revenir, mais c’est juste pour le cas où…
Toi, ma femme, mon épouse, je compte bien vieillir à tes côtés et t’entendre raller lorsque je serais devenu insupportable. Je compte bien profiter encore de la douceur de ta peau et de la chaleur de ton regard. Déjà, même avec tes quelques rides naissantes (non, arrêtes de raller, tu sais très bien que c’est vrai !) Je te trouve merveilleuse.
Vous, mes enfants, mes filles, je compte bien vous voir grandir et avoir la joie de vous serrer encore dans mes bras, ainsi que nos futurs petits enfants. Veillez toujours sur maman. Prenez soin d’elle car vous avez la chance d’avoir la meilleure maman du monde. Et si quelqu’un vous demande pourquoi papa n’est pas là, répondez lui simplement que je suis parti travailler. Vous n’avez pas besoin d’en dire plus, de dire que je suis parti pour mes idées, mes convictions et notre liberté. Vous, vous le savez, et c’est suffisant.
Quel que soit le chemin, je serais toujours là pour vous. Ou à vous regarder.
Au revoir mes amours.
Ton mari, votre papa, qui vous aime plus que tout.
Xavier Eblo- Kaléïd'habitué
- Humeur : Zen
Re: A: Lettre à mes chéries
Voila une magnifique déclaration d'amour pour ta famille
Mais dis donc, Bien sùr qUe tu reviendras
Et puis t'es pas encore parti hein, alors profites au maximum du temps que tu as avant ton départ.
Ca s'appelle fabriquer des souvenirs pour quand ce sera dur là-bas
Mais dis donc, Bien sùr qUe tu reviendras
Et puis t'es pas encore parti hein, alors profites au maximum du temps que tu as avant ton départ.
Ca s'appelle fabriquer des souvenirs pour quand ce sera dur là-bas
Cassy- Admin
- Humeur : Déterminée
Re: A: Lettre à mes chéries
Merci Cassy,
Pas de soucis, des souvenirs, j'en ai déjà plein la tête...
Pas de soucis, des souvenirs, j'en ai déjà plein la tête...
Xavier Eblo- Kaléïd'habitué
- Humeur : Zen
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