au bout du compte
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au bout du compte
Il restera quoi, au bout du compte ?
Quand les ans auront blanchi nos tempes et que les peines auront fondu comme fond la mémoire ? Il restera quoi, de toutes ces nuits blanches à attendre va savoir qui, va comprendre pourquoi...
Combien de temps encore, avant de sortir du tunnel ? Avant que la lumière d'une aube blafarde et solitaire ne vienne caresser mes traits ? Avant que la douceur d'un soir d'été ne vienne réchauffer ma peau ?
La vie est un long fleuve tranquille, parait-il. Heureux celui qui navigue en eaux troubles, il ne sait pas le terne de l'ennui, il n'a pas le temps de l'adopter. Heureux celui qui peut combattre un adversaire, il ne sait rien de l'immobilisme involontaire de ceux qui ne peuvent nommer l'ennemi.
Et pourtant, j'aimerais bien traverser une mer sans marée, un lac endormi, un fleuve langoureux... Barboter rien qu'un instant dans une eau que rien ne vient troubler, que le souffle apaisé de mon âme meurtrie.
Je ne peux qu'avancer le long de ce tunnel, un pas après l'autre, une nuit après l'autre, marcher, sans autre choix que celui de rejoindre ce halo qui m'attire et s'éloigne à chacun de mes pas, comme une chimère qui s'amuse de mon désarroi.
L’obscurité ne peut chasser l'obscurité, seule la lumière le peut . Mais sans ombre, point de lumière, l'un ne serait rien sans l'autre. Monde de contraste, yin et yang, équilibre précaire entre peine et petite joie, entre rêve et cauchemar. Je marche sur le fil de ma vie, comme je peux, et je tangue d'un bord à l'autre au gré du vent de ma destinée. Qu'il serait doux d'apprendre sans se frotter aux contrastes rugueux de nos émotions...
L'ombre est le sel de la vie, elle magnifie son contraire et la fait exister.
Sauras-tu te laisser apprivoiser, ô ombre de mes nuits chagrines ? Juste le temps d'une respiration, juste le temps d'un souffle...
Qu'enfin je sois capable de te traverser de part en part, et toucher du plus profond de mon cœur fatigué, la paisible clarté d'un matin ordinaire.
Quand les ans auront blanchi nos tempes et que les peines auront fondu comme fond la mémoire ? Il restera quoi, de toutes ces nuits blanches à attendre va savoir qui, va comprendre pourquoi...
Combien de temps encore, avant de sortir du tunnel ? Avant que la lumière d'une aube blafarde et solitaire ne vienne caresser mes traits ? Avant que la douceur d'un soir d'été ne vienne réchauffer ma peau ?
La vie est un long fleuve tranquille, parait-il. Heureux celui qui navigue en eaux troubles, il ne sait pas le terne de l'ennui, il n'a pas le temps de l'adopter. Heureux celui qui peut combattre un adversaire, il ne sait rien de l'immobilisme involontaire de ceux qui ne peuvent nommer l'ennemi.
Et pourtant, j'aimerais bien traverser une mer sans marée, un lac endormi, un fleuve langoureux... Barboter rien qu'un instant dans une eau que rien ne vient troubler, que le souffle apaisé de mon âme meurtrie.
Je ne peux qu'avancer le long de ce tunnel, un pas après l'autre, une nuit après l'autre, marcher, sans autre choix que celui de rejoindre ce halo qui m'attire et s'éloigne à chacun de mes pas, comme une chimère qui s'amuse de mon désarroi.
L’obscurité ne peut chasser l'obscurité, seule la lumière le peut . Mais sans ombre, point de lumière, l'un ne serait rien sans l'autre. Monde de contraste, yin et yang, équilibre précaire entre peine et petite joie, entre rêve et cauchemar. Je marche sur le fil de ma vie, comme je peux, et je tangue d'un bord à l'autre au gré du vent de ma destinée. Qu'il serait doux d'apprendre sans se frotter aux contrastes rugueux de nos émotions...
L'ombre est le sel de la vie, elle magnifie son contraire et la fait exister.
Sauras-tu te laisser apprivoiser, ô ombre de mes nuits chagrines ? Juste le temps d'une respiration, juste le temps d'un souffle...
Qu'enfin je sois capable de te traverser de part en part, et toucher du plus profond de mon cœur fatigué, la paisible clarté d'un matin ordinaire.
Pati- Kaléïd'habitué
- Humeur : mouvante
Re: au bout du compte
La lumière n'est plus très loin Pati, n'en doute plus, ton texte le prouve. Je crois que tu as retrouvé ton chemin.
Ce n'est encore qu'un petit sentier a peine dessiné mais il est bien la, n'en doute pas.
Je crois que tu es rentrée a la maison, bienvenue chez toi
Ce n'est encore qu'un petit sentier a peine dessiné mais il est bien la, n'en doute pas.
Je crois que tu es rentrée a la maison, bienvenue chez toi
Admin- Admin
- Humeur : Concentrée
Re: au bout du compte
Le choix de tes mots est toujours aussi beau belle Pati !
Je te souhaite du fond du cœur d'arriver enfin à "barboter rien qu'un instant dans une eau que rien ne vient troubler"...
Je te souhaite du fond du cœur d'arriver enfin à "barboter rien qu'un instant dans une eau que rien ne vient troubler"...
Tornade- Kaléïd'habitué
- Humeur : En phase ascendante
Re: au bout du compte
L'ombre est le sel de la vie, elle magnifie son contraire et la fait exister.
Oui, il faut qu'il y ait l'obscurité pour mieux apprécier la lumière du jour ...
Très beau texte . Merci Pati ...
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
Re: au bout du compte
Merci Pati pour ce beau texte dont enfin tu " accouches" dans la douleur, certes, mais ne vois-tu pas qu'il annonce le début d'une délivrance ?
Nous sommes avec toi, depuis toujours, amie, contente que tu nous reviennes
Nous sommes avec toi, depuis toujours, amie, contente que tu nous reviennes
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: au bout du compte
la vie est une lutte, elle n'est pas facile
et pourtant la vie est belle, d'autant plus quand on débouche enfin sur la lumière
Contente de te revoir ici
Tes mots me manquaient!
et pourtant la vie est belle, d'autant plus quand on débouche enfin sur la lumière
Contente de te revoir ici
Tes mots me manquaient!
Coumarine- Kaléïd'habitué
- Humeur : concentrée
Re: au bout du compte
Très beau texte où tu as mis ton âme. Un beau cadeau pour notre plus grand plaisir de te retrouver parmi nous.
Nerwen- Modératrice
- Humeur : Légère
Re: au bout du compte
Contente de te relire Pati.
Un très beau texte ( comme d'hab' ? ).
Tu as raison: sans ombre on ne pourrait pas apprécier la lumière. Faut juste que ça s'équilibre un peu!
Un très beau texte ( comme d'hab' ? ).
Tu as raison: sans ombre on ne pourrait pas apprécier la lumière. Faut juste que ça s'équilibre un peu!
madeleinedeproust- Kaléïd'habitué
- Humeur : littéraire
Re: au bout du compte
Entre ombre et lumière ton texte oscille sur l'eau de ton ame, tes mots sont tres beaux, ils touchent le point sensible. Magnifique.
Myriel- Kaléïd'habitué
- Humeur : Girouette
Re: au bout du compte
Non, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Et je suis bien de ton avis, parfois on aimerait juste un peu de calme, pouvoir se poser sans penser à rien et pouvoir se dire que tout ira bien.
Escandélia- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: au bout du compte
Très beau texte Pati, poignant . J'espère que l'écriture te fait du bien, t'apaise . Je te souhaite le meilleur de la paix, pas celle qui endort mais plutôt celle qui illumine une fois l'ennemi identifié et apprivoisé.
Charlotte- Kaléïd'habitué
- Humeur : joyeuse
Re: au bout du compte
Bon retour à la maison Kalé Pati, ça me fait infiniment plaisir de te retrouver, te lire à nouveau avec des textes toujours aussi poignants. Oui, si parfois il était possible de barboter dans une eau calme ce serait surement très bon, je te le souhaite sincèrement.
plumentete- Kaléïd'habitué
- Humeur : heureuse attentive
Re: au bout du compte
Très très heureuse de te relire Pati.
Ton texte me parle beaucoup. Je t'embrasse.
Ton texte me parle beaucoup. Je t'embrasse.
Ada.- Kaléïd'habitué
- Humeur : en apnée
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