Le goût... des autres
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Feuilledethé
Amanda.
6 participants
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Le goût... des autres
Croquer dans un melon ou une pêche bien mûre…
Avaler coup sur coup de belles cerises rouges…
Se délecter de pieds/paquets ou d’agneau à l’épeautre…
Dans le sud, les tomates ont du goût, les courgettes et autres aubergines aussi…
Et ce serait péché de ne pas se laisser tenter par la cuisine locale, olives, tapenades, aïoli, anchoïade, soupe au pistou …
Mais pour la citadine que je suis, il y a surtout le goût des autres !
Etre accueilli à bras ouverts par les habitants du coin.
Depuis le « Bonjour-e » sonore lancé à la cantonade à la boulangerie, même si on ne se connaît pas, qui se termine par « Bonne Journée » dit de bon cœur.
Pour moi, venue de la ville où les gens pressés évitent tout contact, c’est cela qui me touche.
Essayez donc pour voir,( je l’ai tenté une fois, mais en vain !) de saluer les gens en pleine ville, soit on vous prend pour une folle, soit vous êtes devenue transparente, soit on détourne la tête…
Je ne parle évidemment pas des endroits touristiques, nous ne sommes pas sur la Côte d’azur, ni sur les marchés de Vaison ou de Nyons où les prix grimpent à vue d’œil de touriste et où la communication reste purement commerciale.
Mais « parler vrai » avec les gens du cru, cela me fait vraiment chaud au cœur.
Depuis plus de 15 ans je connais le couple d’épiciers, j’ai vu naître et grandir leurs enfants et à chaque fois, nous avons plein de choses à nous dire…
On prend le temps…
Et tant pis si ce qui n’est pas fini aujourd’hui, le sera demain ou plus tard ou peut-être jamais ( disent les mauvaises langues)
Certes, « tout le monde n’est pas beau, ni gentil » mais le goût des autres c’est une belle philosophie de vie.
Le plombier du village, Monsieur Rossignol, que j’ai baptisé « Pinson » dans mon livre, est passé me voir, tellement il était flatté et il voulait me le dire en personne. Et effectivement il était en route pour » aller aux abricots »
Je le cultive ce goût, il va de pair avec l’entraide qui est sacrée.
J’en reste là, j’ai encore plein d’anecdotes sur le sujet mais je suis sûre que certains parmi vous, le connaissent bien ce goût des autres. Quel bonheur !
Avaler coup sur coup de belles cerises rouges…
Se délecter de pieds/paquets ou d’agneau à l’épeautre…
Dans le sud, les tomates ont du goût, les courgettes et autres aubergines aussi…
Et ce serait péché de ne pas se laisser tenter par la cuisine locale, olives, tapenades, aïoli, anchoïade, soupe au pistou …
Mais pour la citadine que je suis, il y a surtout le goût des autres !
Etre accueilli à bras ouverts par les habitants du coin.
Depuis le « Bonjour-e » sonore lancé à la cantonade à la boulangerie, même si on ne se connaît pas, qui se termine par « Bonne Journée » dit de bon cœur.
Pour moi, venue de la ville où les gens pressés évitent tout contact, c’est cela qui me touche.
Essayez donc pour voir,( je l’ai tenté une fois, mais en vain !) de saluer les gens en pleine ville, soit on vous prend pour une folle, soit vous êtes devenue transparente, soit on détourne la tête…
Je ne parle évidemment pas des endroits touristiques, nous ne sommes pas sur la Côte d’azur, ni sur les marchés de Vaison ou de Nyons où les prix grimpent à vue d’œil de touriste et où la communication reste purement commerciale.
Mais « parler vrai » avec les gens du cru, cela me fait vraiment chaud au cœur.
Depuis plus de 15 ans je connais le couple d’épiciers, j’ai vu naître et grandir leurs enfants et à chaque fois, nous avons plein de choses à nous dire…
On prend le temps…
Et tant pis si ce qui n’est pas fini aujourd’hui, le sera demain ou plus tard ou peut-être jamais ( disent les mauvaises langues)
Certes, « tout le monde n’est pas beau, ni gentil » mais le goût des autres c’est une belle philosophie de vie.
Le plombier du village, Monsieur Rossignol, que j’ai baptisé « Pinson » dans mon livre, est passé me voir, tellement il était flatté et il voulait me le dire en personne. Et effectivement il était en route pour » aller aux abricots »
Je le cultive ce goût, il va de pair avec l’entraide qui est sacrée.
J’en reste là, j’ai encore plein d’anecdotes sur le sujet mais je suis sûre que certains parmi vous, le connaissent bien ce goût des autres. Quel bonheur !
Amanda.- Modératrice
- Humeur : résolument drôle
Re: Le goût... des autres
Et retrouver les marchés locaux ou on trouve encore des poussins ou es poules vivantes, quand on peut acheter les fromages ou les miels des fermes voisines. C'est un peu féérique quelque part.
Feuilledethé- Kaléïd'habitué
- Humeur : pas glop !
Re: Le goût... des autres
Tu as raison Amanda! Le goût des autres, sans doute le plus important
Et on sent comme tu l'aimes ce pays provencal...
Et on sent comme tu l'aimes ce pays provencal...
Sherkane- Kaléïd'habitué
- Humeur : ....
Re: Le goût... des autres
C'est la perception du besoin des autres qui nous y fait prendre goût. Je ne pourrais pas vivre, ni même travailler seul, j'ai besoin des autres, besoin d'échanger. Alors oui ton texte me parle énormément.
virgul- Kaléïd'habitué
- Humeur : optimiste
Re: Le goût... des autres
Une belle ode à la Provence!
madeleinedeproust- Kaléïd'habitué
- Humeur : littéraire
Re: Le goût... des autres
Il y a un monde entre la Provence et les villes où l'anonymat règne en maître ! Et tu fais si bien la différence
catsoniou- Kaléïd'habitué
- Humeur : couci - couça
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