A – L’espoir de vivre chevillé au corps

Mélodie légère ponctuée de notes gaies. Neige blanche, paysage désolé d’où ressortent quelques stigmates de la désolation d’une guerre, heureusement terminée. Le survol se poursuit s’approche au plus près de ce qui reste, désolation, végétation dévastée…

Il se dégage pourtant un sentiment d’espoir de paix. Tout est si calme, cette musique d’Einaudi est si tendre. Paysage au ras du sol, vues en profondeur, même s’il reste des traces, tout me semble beau.

La blancheur occulte ce que les hommes ont vécu de terrible. Comment ont-ils pu supporter ce désastre, cette souffrance infinie ? Comment ont-ils pu de garder l’espoir de vivre, encore et toujours ?

Les notes d’Einaudi prolongent cet espoir. Tout est toujours possible.

Reste cette question lancinante. Comment ceux qui ont vécu l’indicible de la terreur, de l’inhumanité, ont-ils fait pour garder l’espoir de vivre chevillé au corps ?

Je me retrouve complètement dans ton texte Tadig qui vient comme un écho en renfort du mien. Question que je me pose aussi, " Comment ceux qui ont vécu l’indicible de la terreur, de l’inhumanité, ont-ils fait pour garder l’espoir de vivre chevillé au corps ?"

Peut être un signe qu'il faut entrevoir à propos de l'humanité et nous qui croyons quand même un peu en l'homme avons bien raison de nous accrocher au moindre petit espoir.

Il manque une partie de la consigne, peux-tu la rajouter ? Merci.

En lisant ton texte, Tadig, pour la première fois j'ai regardé jusqu'au bout les images.
C'est vrai que tu as eu la même approche qu'Escandélia, la même sensibilité sur ce thème, et c'est intéressant à lire et à constater

Admin a écrit:Il manque une partie de la consigne, peux-tu la rajouter ? Merci.

Désolé, je n’ai pas oublié la seconde partie de l’exercice, hélas le temps me manquait pour en parler ce matin.

Je rêvais depuis longtemps de me prêter à cette « écriture automatique ». Cela m’intimidait, je n’osais pas, j’avais peur de ne pas comprendre, de me fourvoyer, je me sentais trop maladroit… Autant dire que ta proposition m’a enchanté.
Ta présentation était limpide et je me suis dit que c’était le moment où jamais.
J’avoue être surpris de la cohérence d’un texte écrit dans l’urgence du temps. Je regrette cependant de m’être focalisé sur l’image au détriment de la musique d’Einaudy.

J’apprécie toujours la qualité et l’éventail du travail que propose l’équipe de Kaleidoplumes, ainsi que sa démarche, qui tranquillement nous incite à découvrir et à nous aventurer dans des écritures qui nous semblent inabordables.

Je suis ravie que tu te sois essayé à l'execice malgré tes doutes. Tu n'as pas à rougir de ta prestation, bien au contraire.
Nous recommencerons l'expérience dans quelques temps

Fallait regarder la video en meme temps ?
Moi j ai ferme les yeux pour eviter que les images ne parasitent mon imagination

Oups

Non, il fallait juste écouter la musique. Comme expliqué sous un autre texte, la vidéo n'était là que pour ceux qui n'étaient vraiment pas inspirés par la musique, cela leur permettait d'avoir malgré tout un support pour écrire.

Tadig a écrit:Comment ceux qui ont vécu l’indicible de la terreur, de l’inhumanité, ont-ils fait pour garder l’espoir de vivre chevillé au corps ?

Comme quoi l'être humain a de sacré ressources en lui. C'est une petite lueur qui fait croire en la force de l'humanité.

Cette écriture dans l'urgence du temps te va bien. J'ai beaucoup apprécié ton texte.

C'est vrai que l'image semble primer sur la musique dans ton texte, mais:

Les notes d’Einaudi prolongent cet espoir. Tout est toujours possible.

et, lorsque la musique s'arrête, tu termines par un point d' interrogation. Pour moi la musique t'a autant inspiré que le film. Un beau texte.

d'accord avec virgul, la musique a aussi imprégné tes mots. 
tu avais des craintes, sur ce type d'écriture, n'en aies plus. la prochaine fois, laisse-toi porter plus librement encore, écris tout ce qui te vient en tête.

c'est un très joli texte. j'aime bien qu'il se termine par une question, il laisse la porte ouverte à nos propres réponses.

Un écrit profond qui nous fait envisager encore un écho bien différent de cette musique qui nous a tous portés vers des rives diverses. Une belle réflexion qui nous pousse plus loin...