A. La légende des pissenlits

De la très lointaine Afrique
jusqu’aux pays d’Amérique
les peuples eurent la même idée
le Soleil et la Lune s’étaient mariés
et les étoiles étaient leurs enfants.
Mais le père Soleil assez distant
se querellait avec la Lune souvent.
Si bien que les enfants grandissant
contestaient effrontément.
Les étoiles décidèrent par une nuit terne
de ne pas allumer leur lanterne.
Furieuse, pour les punir, leur maman
les décrocha du firmament
et les envoya sur terre.
Elles eurent beau pleurer, faire des prières,
mère Lune resta froide comme l’obscurité.
Les étoiles s’adressèrent alors à leur père adoré
qui leur conseilla de demander pardon
à mère Lune, sans tergiversation.
Mais comme elle se trouvait au bout du monde
elle ne les entendit pas une seule seconde.
Père Soleil, pris de pitié, les transforma alors en fleurs
d’abord jaunes comme leur auteur
puis blanches et rondes comme la brune.
Désormais, un souffle sur leurs aigrettes
et elles s’envolent rejoindre la Lune.
Sinon elles restent, les pauvrettes
entre béton et murs fêlés
à contempler leurs soeurs briller.

C'est une bien belle légende
Tu t'en sors très bien mais rassure-toi, une poésie n'est pas forcément en rimes.
Tu n'es donc pas obligée de trouver des rimes ou faire des alexandrins pour coller avec la consigne.
La poésie revêt des tas de formes différentes

C'est joliment imaginé, Myrte ! Une belle histoire !

Le pissenlit jaune et rayonnant ressemble en effet beaucoup à son père le soleil et à sa mère quand il devient blanc, tout rond et aérien. Tout cela est bien trouvé !

C'est magnifique et romantique.
Une très belle légende.

Dans une légende il y a toujours quelque chose de vrai : tu as beaucoup d'imagination.

Quelle belle légende ! Et quelle imagination !

C'est joli tout plein, et en plus un texte en rimes. Super!

C'est très joli et plausible : les champs de pissenlits en fleur ont bien des allures de milliers de soleils  et avant que ne s'envolent les akènes, on dirait des pleines lunes ...

Myrte a écrit:Père Soleil, pris de pitié, les transforma alors en fleurs
d’abord jaunes comme leur auteur
puis blanches et rondes comme la brune.

Quel beau passage à l'image de cette belle légende que j'ai plaisir à lire.