Chère personne qui sera moi

Chère personne qui sera moi sans l’être complètement,
Je t’écris en ce jour de novembre pour te dire tout ce que j’ai sur le cœur, tout ce que je ne veux pas que tu oublies.
Dans 26 jours, j’aurai une année de plus, dans 26 jours j’aurai enfin quatorze ans. On ne peut pas dire qu’une année de plus me fasse grand-chose, mais je ne veux pas oublier, il y a déjà trop de choses que j’ai tendance à effacer de ma mémoire. Je veux pouvoir me souvenir de toutes ces nuits où je me perdais dans mes livres, toutes ces heures à rêver. Je veux pouvoir comprendre ce que d’autres, mes enfants peut-être pourraient ressentir. Aujourd’hui je me suis levée, je n’ai pensé à rien, enfin si j’ai réfléchis à la suite de l’histoire que je me raconte tous les soirs avant de m’endormir, cette pauvre Anna, puis j’ai réfléchi à ce que pouvait bien faire Magraëlle à ce moment précis, était-elle toujours devant sa feuille ?
Je supplie ces mots de ce souvenir de ce que je t’ai promis, enfin ce que je me suis promis, de ne jamais désespérer de ne jamais arrêter de vivre. Pour moi il y a un temps pour vivre, un autre pour la mort, alors profite du premier, ne redoute pas le deuxième. Essaye de faire régner la justice tant que tu es ici, ne cherche pas à atteindre la perfection, j’ai déjà essayé, mais j’ai échoué alors n’oublies pas que nous sommes pareils, un tout. Bien sûr, tu te diras que non, que tu as, que j’ai changé, tu n’auras pas complètement tort mais au fond nous sommes, nous serons toujours la même personne. Après tout un adulte, n’est-il pas un grand enfant ? Mais je ne suis plus une enfant, ni une adulte, non je suis sur le pont entre les deux, étant repousser des de tous les côtés, je suis perdu cherchant à me frayer un passage.
Ne te laisse pas contrôler ou empoisonner par les autres, essaye de rester toi-même, en toutes circonstances. N’arrête pas de rêver, n’arrête pas d’espérer un monde meilleur, même s’il ne pourra jamais exister, n’arrête pas d’écrire, n’arrête pas de lire. N’oublie pas que ce qui est le plus important ce n’est pas les choses mais l’amour. Si tu ne trouves pas ce dernier, propage-le. Vis, soit heureuse, ne regrette pas tes actions, ça te ferait perdre du temps pour rien. Non, souviens-toi de tes erreurs et essaye de ne pas les reproduire. N’écrase pas les autres, ne fait pas subir à autrui ce que tu ne voudrais pas endurer toi-même. Je ne peux pas te dire tout ce que je pense, c’est au-dessus de mes forces, et j’ose espérer que tu n’oublieras pas tout.
N’attends pas des autres qu’ils soient comme toi, c’est impossible. Tout le monde est unique, c’est ce qui fait notre force à tous. Même si tu crois le contraire, ne l’oublie pas. Bats-toi, tu t’es toujours battu alors ne t’arrête pas maintenant. Garde cette lettre, elle te servira toujours. Si tu sens que tu es à bout que tu n’es plus capable de rien, souviens-toi de tous ces matins où tu te réveillais si tard pour oublier qu’il fallait se battre encore et encore. Simplement parce que tu étais trop stupide pour comprendre que c’était toi qui te détruisais toi-même.
Remercie ceux qui te blessent, grâce à eux tu as pu avancer mais pourtant ne tends pas l’autre joue. Simplement comprends que tu ne peux pas attendre plus d’eux, même s’ils t’ont permis de murir, ne replonge pas. Garde en tête que je serais toujours là pour toi ! Nous serons toujours ensemble. Mais si vraiment tous ces souvenirs n’arrivent pas à t’aider prend un crayon, une feuille ou un livre et plonges-toi rien que pour quelques heures, dans un autre monde, un monde où tout serait meilleur ou au contraire pire. Plutôt ce dernier d’ailleurs, car ça t’aidera à relativiser, crois-moi. ? Oui, n’oublie pas ça, malgré toutes les critiques que l’ont pourra te dire, car il y en aura, crois en toi, crois en moi. N’est-ce pas la seule chose qui importe, l’avis que l’on a de soi-même ? Certes on existe grâce aux autres mais l’effet inverse peut aussi se produire, non ?
N’oublie pas de te méfier de ta colère, elle t’a trop de fois pourrie la vie alors ne fait pas l’erreur de la suivre aveuglément. Suis ton cœur, ne te trompe pas de chemin. Je me répète sans-doute alors finalisons. Juste parce qu’on ne le dit pas assez souvent, même si fréquemment je pense le contraire, ça te fera sans doute du bien de le lire un jour alors tant pis ce que pourrait penser quelqu’un, qui par inadvertance trouverait cette lettre :
Je t’aime, je m’aime.
C’est si bizarre de l’écrire. J’ai l’impression de n’y croire qu’à moitié.

Toi, moi, je ne sais plus qui je suis, je ne l’ai jamais su, j’espère que tu as réussi, ou que tu vas réussir cette quête où j’ai pour l’instant toujours échoué.

C'est un texte délicat à commenter.
Je commence par le côté  :

Il faut absolument relire et corriger les nombreuses fautes d'orthographe, notamment la confusion entre l'infinitif en "er" et le participe passé.
Il faut absolument, impérativement "aérer"  ce texte où les phrases se bousculent, les idées abondent mais on a du mal à te suivre.
Ensuite tu le dis toi-même " Je me répète" donc enlève  ces répétitions.

Et enfin, puisque tu dis avoir bientôt 14 ans, il me semble que le langage employé est plutôt celui d'un adulte et d'un adulte avec un côté "moralisateur" parce que tu emploies beaucoup l'impératif !

Tu te contredis aussi " je t'aime, je m'aime" jolie formule mais ensuite, viens " je ne sais plus qui je suis..." Un peu contradictoire, non ,?

Par contre pas mal de belles choses comme "Je ne veux pas que tu oublies" ou " Je serai toujours là près de toi, nous resterons ensemble"

Puis-je te conseiller de retravailler ton texte et de nous en offrir une meilleure version ? Je suis là pour t'aider, ne le prends pas mal, hein, on est tous solidaires sur Kaléïdoplumes

Je suis assez d'accord avec Amanda sur le besoin d'aérer le texte, et sur le décalage de ton. J'avoue qu'en pleine lecture je me suis demandée si je n'étais pas retournée sur le sujets 319 où un adulte écrivait à un enfant, car le ton est parfois moralisateur.

Amanda a raison, il faut aérer ton texte, ce sera mieux pour la lecture.
Je trouve que ce texte irait mieux sous la consigne 319, cela me paraît mieux convenir (une lettre écrite par l'adulte à l'enfant)
Cela faisait un petit moment que tu n'avais pas participé il me semble

Ne te laisse pas contrôler ou empoisonner par les autres, essaye de rester toi-même, en toutes circonstances. N’arrête pas de rêver, n’arrête pas d’espérer un monde meilleur, même s’il ne pourra jamais exister, n’arrête pas d’écrire, n’arrête pas de lire.

Un conseil qui mériterait d'être médité par chacun(e) d'entre nous, à plus forte raison pour les plus jeunes : se forger une opinion par soi-même, s'en tenir à la ligne de conduite qu'on s'est fixé, espérer contre une logique qui prêche la désespérance, écrire son ressenti, lire à tout va ...  

Et du point de vue écriture, déjà suivre le conseil d'Amanda " aérer ton texte", ne serait-ce que par des paragraphes plus courts donnerait encore plus de force à  ta lettre, mais ce n'est qu'un point de vue ...

Merci à tous pour vos commentaires, ils m'ont tous fait très plaisir!
J'ai relu mon texte et j'ai trouver de nombreuses maladraisses. Je vais l"avouer avant de poster ce texte, je ne me suis pas très bien relu, simplement parce que je savais que si je le faisais je ne le posterais jamais.
J'ai beaucoup de mal pour bien "aérer" ce que j'écris. Je ne sais pas quand il faut sauter des lignes ou quand mettre des virgules. Mais je pense que l'on y arrive mieux lorsqu'on a plus d'expériences. Si vous avez des conseils pour m'aider à mieux y arriver, je les accueillerais à bras grands ouverts

Amanda a écrit:Et enfin, puisque tu dis avoir bientôt 14 ans, il me semble que le langage employé est plutôt celui d'un adulte et d'un adulte avec un côté "moralisateur" parce que tu emploies beaucoup l'impératif !

Là je ne suis pas complètement d'accord. Pour l'impératif, je suis parfaitement d'accord mais c'est que lorsque j'ai l'habitude de me parler à moi même, c'est plutôt la façon que j'ai de me parler, donc je n'ai pas fait attention que là aussi, j'étais retourner dans ce cas de figure.
Par contre pour le fait que tu dises que le langage adopté est celui d'un adulte je ne suis pas complétement d'accord, parce que j'ai essayé d'employé le langage que j'ai, étant donner que je vais vraiment avoir bientôt quatorze, (désolée, à l'administratrice d'avoir menti sur mon âge en m'inscrivant ici mais je n'assumais pas du tout mon âge.) peut-être était-ce une erreur. Mais si je n'ai pas voulu changer mon langage c'est que je voulais me révolter, bien trop souvent je lis des livres où les personnages ayant quatorze ne m'en parraise que dix. mais je pense que c'est surtout du au fait que une fois adulte on confonds un peu tout ces ages, après ce n'est qu'un point de vue. Je ne changerais donc pas le ton adopter, désolée, mais je te remercie tout de même de m'avoir prévenu, une prochaine fois je ne ferais pas la même chose.

Amanda a écrit:Tu te contredis aussi " je t'aime, je m'aime" jolie formule mais ensuite, viens " je ne sais plus qui je suis..." Un peu contradictoire, non ,?

Oui, c'est vrai. :p mais je ne sais pas comment le modifier. Je les aies mises toutes les deux car je trouvais que ces deux phrases étaient importantes. En fait, je trouvais que ça faisait un joli contraste, car pour moi la plupart du temps nous aimons qu'une chimère ou que ce que l'on croit d'une personne. Je ne sais pas si mon explication est très claire.

Amanda a écrit:Puis-je te conseiller de retravailler ton texte et de nous en offrir une meilleure version ? Je suis là pour t'aider, ne le prends pas mal, hein, on est tous solidaires sur Kaléïdoplumes.

Je le retravaillerais avec plaisir. Je ne le prends pas mal au contraire, j'espère que ma réponse ne te fera pas penser que je l'ai mal pris. Au contraire, je prends tes réflexions avec plaisir, elles me permettent de progresser.

Merci à tous, même à ceux que je n'ai pas répondu précisement, je n'avais rien à rajouter. Si vous avez d'autres remarques à me faire, n'ésitez pas.
Désolée, je crois qu'ici aussi il y a encore des fautes

Le dialogue avec soi-même est une caractéristique de ces âges-là…
Donc, j'ai bien aimé.
Il manifeste les conflits intérieurs entre ce que l'on est de fait dans cet état de construction de personnalité, et ce que l'on voudrait être qui prend alors des allures de « paroles d'adultes » dispensateurs de bons conseils  censés être fondés sur une expérience de vie…
Le ton du texte n'est cependant pas celui de l'adulte vraiment…
D'où mes hésitations…
C'est crédible, parce que à 15 ans on développe un « idéal du moi » qui prend des allures d'une morale envers soi-même.
Bon, j'arrête de faire mon psy !

J'ai l'impression que tu as tellement de choses à dire, à écrire, que tu as peur de ne pas y arriver. Alors tout se bouscule, s'enchevêtre et du coup devient moins clair. Quels conseils donner à une jeune fille à la personnalité bien trempée ? Peut être celle de continuer de grandir en essayant quand même d'être plus rigoureuse dans son expression. Suis les conseils d'Amanda. Aère tes textes pour qu'ils soient plus facile à lire. N'essaie pas de tout dire en même temps. Mais je suis quand même admirative face à ce que tu écris, car à 14 ans, rare sont les ados qui sont aussi bien structurés.

Je rejoins les remarques déjà faites pour améliorer ce texte. Et j'ai eu moi aussi l'impression d'une lettre d'un adulte à un enfant ou un( ado plutôt que le contraire; C'est nous, adultes, qui sommes un peu désarçonnés parce que ce texte ne correspond pas à ce que nous aurions attendu, même si en réalité il a bien été écrit par un(e) ado. Peut-être t'es-tu un peu trop coulée dans le moule des adulte alors que la spécificité enfant/ado est largement aussi intéressante. Quoiqu'il en soit, ton texte a des qualités et une maturité qu'on ne trouve pas souvent chez ceux de ton âge. partant de là, et vu tout le temps qui te reste pour progresser, ton avenir d'écriture me semble plein de promesses.